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La rumeur du fleuve

Résumé
Revenu sur les lieux de son enfance, un homme se retourne sur son passé dont il ne reste que de rares vestiges. Mais il retrouve des souvenirs au gré des rencontres, au détour des paysages, des ruelles, des odeurs. Des événement quotidiens lui reviennent en mémoire, à l'école ou en famille, de bêtises et punitions, de disputes et réconciliations. Des figures importantes revivent, le père, cheminot, lecteur insatiable, la mère passionnée d'écriture, les amis, les maîtres, la vie rude et parfois rocambolesque des deux grands-pères. Son histoire se reconstitue peu à peu, fruit d'une tradition orale transmise de génération en ténération. Souvenirs et reconstruction imaginaire se relaient ainsi pour recréer l'atmosphère et le quotidien de sa vie engadinoise des années trente et quarante, avec le grondement sourd de l'Inn en guise de basse continue. C'est l'occasion pour l'écrivain de s'étonner de la mémoire humaine, de la manière dont elle s'éveille, et dont elle garde la trace des événements du passé.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Mots-clés: Roman TERROIR
Durée: 10h. 32min.
Édition: Carouge-Genève, Zoé Ed., 2007
Numéro du livre: 20600
ISBN: 9782881826085

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Résumé: "Anne-Marie Blanc vient de mourir, elle allait avoir 90 ans. Je l'ai fréquentée pendant un quart de siècle. Après une rétrospective à la Cinémathèque, qui comprenait plusieurs de ses films, j'ai eu l'idée de faire sur elle un documentaire filmé. L'idée lui a plu, et le documentaire a été fait. Il s'intitule La petite Gilberte: Anne-Marie Blanc, comédienne. Les bribes de sa vie qu'elle m'avait racontées m'avaient donné, il y a longtemps déjà, envie d'écrire sa vie."
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Durée:5h. 17min.
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Résumé: Biographie Jean-Louis Kuffer revisite ses goûteux quartiers d’enfance. Entre un «bonheur de phrase» et la mécanique proustienne du souvenir, l’écrivain manie la magie des mots. Éloge de la mémoire en léger décalage. Il y a du Nabokov en Jean-Louis Kuffer, tant l’univers n’est rien pour l’un comme pour l’autre comparé à «un seul souvenir d’un individu et à son expression par des mots». Cela donne un recueil de textes brefs, où le lecteur est invité à emboîter le pas des phrases truculentes de Jean-Louis Kuffer pour rejoindre ici les chapeaux du grand-père et de l’écrivain Robert Walser, là les exotiques hauteurs lucernoises des années cinquante, ou encore un fumeux été 68, un spectateur atypique d’une gay pride, une épique et cruelle réunion littéraire sur un navire de la CGN, les paysages du Haut-Lac, Mlle Saligot à l’école, une peur érotico-freudienne du loup ou le «soliloque de Marcelin, l’ado-tramway». …Recréer l’instant, ce présent de légende, voilà ce goût immodéré pour l’écriture, pour les mots et les phrases, les plaisirs et les jours, quand «on est ici comme au bord du ciel, le dos à la forêt suspendue, à rêver à tous les bleus de là-bas». Dans l’universalité des petites légendes de Jean-Louis Kuffer, le présent s’affirme avec force. Le passé n’est que moyen de conjuguer ce souci de l’instant avec plus d’acuité. La lecture n’est donc pas là affaire de souvenir, mais d’imaginaire compréhension du présent. (…) Parce que, souligne Kuffer: «À un moment donné, plus rien ne compte qu’un certain bonheur de phrase.»
Lu par:Pierre Biner
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Résumé:
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