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Alice

Résumé
Si elles ne constituent pas un roman, les cinq textes qui composent ce recueil sont fortement reliées par la présence de l'héroïne, Alice, l'évocation récurrente de certains personnages, et la thématique : chaque nouvelle a pour titre un nom d'homme et, chaque fois, cet homme va mourir, meurt ou est mort. Il s'agit d'un homme jeune qu'Alice a aimé (' Micha '), d'amis plus âgés ( 'Conrad ', 'Richard '), d'un oncle qui s'est suicidé à 22 ans, juste avant la naissance d'Alice (' Malte ') ou du mari d'Alice ( 'Raymond ') . Sans aucun artifice, Judith Hermann réussit à créer des ambiances extrêmement fortes et tendues et à rendre avec émotion et justesse les sensations, les pensées fugitives, les moments d'irréalité, le vécu très particulier de ces situations liées à la mort d'un proche...
Genre littéraire: Nouvelle
Mots-clés: Deuil
Durée: 4h. 23min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2012
Numéro du livre: 18698
ISBN: 9782226231543
Collection(s): Les grandes traductions

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Résumé: Ecrite en 1926, alors que Klaus Mann, fils aîné de Thomas Mann, avait à peine vingt ans, c’est le deuxième ouvrage de cet auteur. Dans cette nouvelle au titre innocent, Klaus Mann montre donc déjà un véritable engagement pour les marginaux et les réprouvés – un engagement qui, peu à peu, va mener Klaus Mann vers un combat plus public, vers une ouverture à la cité et aux problèmes qui, dans cette République de Weimar à l’agonie, deviennent de plus en plus oppressants. En même temps, Klaus Mann efface symboliquement la figure du père, ce Thomas Mann honoré et vénéré, modèle, juge et rival, qui n’a jamais vraiment compris son fils, lequel, du moins dans sa jeunesse et avant que leurs relations s’apaisent, a profondément souffert de ce manque d’amour.
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Résumé: Peintre des sensations et des sentiments, Judith Hermann renoue, après un premier roman, avec l'art de la nouvelle qui l'a révélée. Elle l'affine et s'impose comme l'une de ses plus grandes voix, dans ce recueil où l'on retrouve toute la finesse et la mélancolie de l'auteur de Maison d'été, plus tard, mais surtout son talent pour capter, en peu de mots, le mystère et la subtilité des choses. Quelle proximité avons-nous avec les gens que nous aimons ? Que se passe-t-il lors d'une rencontre ? Qu'en reste-t-il ? En dix-sept récits, Judith Hermann explore ces moments décisifs, ces instants où toute une vie se transforme : un regard qui fait naître une soudaine intimité ; un être qui croise notre route, nous accompagne, nous rend heureux et pourtant nous échappe. Avec précision et légèreté, Judith Hermann trouve les mots pour exprimer l'insaisissable.
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Résumé: Célèbres en Allemagne, à découvrir en français dans une très belle traduction de Pierre Furlan, des nouvelles où l'inattendu, sans tapage, s'introduit dans le quotidien avec toute la force des mythes immémoriaux.
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Numéro du livre:26239
Résumé: Bernhard Schlink nous propose dans ce recueil de nouvelles sept variations sur le thème du mensonge. Tout en illustrant des sujets de société très contemporains comme l'euthanasie ou les réseaux de prostitution, des thèmes plus classiques comme la jalousie, le conflit générationnel ou les regrets à la veille de la mort, l'auteur allemand scrute à chaque fois les fonctionnements du couple. Que ce soit le flûtiste modeste tombé amoureux d'une riche héritière ("Arrière-saison"), l'écrivain qui croit se protéger par des petits mensonges sans importance ("La nuit à Baden-Baden"), ou encore l'homme qui pense sauver son mariage en se coupant du monde ("La maison dans la forêt"), les héros de Schlink se distinguent souvent par une forme de lâcheté qui finit par les perdre. La nouvelle la plus dramatique du recueil est sans doute "L'inconnu dans la nuit" , où les non-dits dans un couple, qui doit surmonter le traumatisme dû à l'enlèvement de la femme pendant plus d'un an en Arabie Saoudite, auront des conséquences tragiques. Les trois dernières nouvelles ont en commun de mettre en scène des personnages plutôt âgés. Quand dans "Le dernier été" le personnage principal, atteint d'un cancer des os, souhaite recourir à l'euthanasie sans oser en parler à son épouse, le protagoniste de "Bach à l'île de Rügen" souhaite seulement se réconcilier avec son fils et lui parler de son couple, avant de mourir. La toute dernière nouvelle du recueil nous propose l'histoire d'une vieille dame qui parle à sa petite-fille des mensonges et des renoncements, et d'un fiancé abandonné... Bernhard Schlink possède un talent indéniable pour nous parler de ces situations en apparence banales qui posent néanmoins de vraies questions de morale.
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Résumé: Hermann Hesse est-il un conteur, un romancier, un philosophe, un voyageur ou un pèlerin sur les chemins de la connaissance et de la vérité ? A travers les pages de ce recueil, il s'engage et nous engage entre rêves, magie et méditations. Il écoute la voix secrète de celui qu'il nomme l'homme sage : "Ses paroles me rendent triste, moi, lecteur profane, et elles me désespèrent, car chacune d'elles possède cette force, cette éternelle jeunesse de l'enthousiasme et de la foi qui me remplissent de l'envie et du désir de retrouver le pays perdu." La marche vers ce pays perdu n'est que le chemin vers soi-même.
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Lu par:Anne Valeau
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Lu par:Jean Frey
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Un retraité qui rêve dans les étoiles, un fils à la recherche de son père, un vieux couple qui se souvient de la jeunesse de l'amour, des hommes qui doutent et des adolescents qui rient pour mieux cacher les larmes amères de l'avenir... Ce recueil de nouvelles d'une écriture simple, vivante, souvent drôle, décrit des fragments de vie ordinaire et mystérieuse. Les nouvelles d'Ethan Canin dansent brillamment sur cette étroite passerelle où d'invisibles empereurs règnent sur l'air qu'on respire ; elles ouvrent nos menus faits et gestes sur l'inexpliquable qui donne le vertige.
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: « Son précédent texte court, Mal vu mal dit, datait de 1980 et Samuel Beckett ne reviendra à cette forme d'expression qu'en 1987-88 avec son dernier ouvrage, Stirrings Still (Soubresauts). Mais tout en s'inscrivant dans cette continuité, Cap au pire est une œuvre à part, le cri d'une souffrance, d'une détresse inouïes. Ce cri, qui tend de façon plus ou moins explicite toute l'œuvre de Samuel Beckett, il ne pouvait le faire entendre à l'état pur qu'en torturant le langage de façon à le dépouiller, le réduire à l'extrême, le pousser aux limites du silence. À l'époque où il écrivait Cap au pire, Samuel Beckett se consacrait, comme réalisateur, au tournage de ses pièces pour la télévision et particulièrement à Quad. Là, des personnages qui ne sont plus que des silhouettes suivent des itinéraires minutieusement tracés pour parcourir un espace dont ils évitent soigneusement le centre, chacun déviant sa course lorsqu'il approche du cœur du vide, domaine de tous les périls. Dans Cap au pire, Samuel Beckett se situe au contraire à ce point central où rien ne le protège plus, où il va devoir affronter une détresse absolue. Cette démarche fut pour lui une épreuve terrible. S'il a renoncé à l'époque à traduire lui-même Worstward Ho en français, c'est en grande partie parce qu'il redoutait d'avoir à affronter de nouveau une souffrance aussi intolérable ».
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: