Ce qu'aimer veut dire
Résumé
Derrière un titre tout ensemble beau et distant, qui acquiert à chaque page davantage de sens, c'est un livre d'hommage qu'a écrit Mathieu Lindon. Le mot hommage n'étant pas ici à entendre et à prendre au sens emphatique du terme, mais comme ayant trait à l'intimité, à la sphère privée et sentimentale, à l'amour donné et reçu. A ce mot, trop solennel sans doute, Mathieu Lindon en préfère un autre : reconnaissance. « Je suis reconnaissant dans le vague à Michel, je ne sais pas exactement de quoi, d'une vie meilleure », écrit-il aux premiers instants de Ce qu'aimer veut dire. Une vie meilleure, ce n'est pas rien... Et le prénommé Michel qui lui a fait ce don, c'est Michel Foucault, qui fut son ami et figure, dans ce récit autobiographique, non pas sous les traits de l'homme public, l'intellectuel respecté, voire révéré, mais comme une présence familière, intensément bienveillante et aimante.
Lu par :
Pierre Biner
Genre littéraire:
Biographie/témoignage
Mots-clés:
Biographie
Durée:
7h. 20min.
Édition:
Paris, POL, 2011
Numéro du livre:
17979
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782818012833
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Robert Desnos: une étude par Pierre Berger [avec] oeuvres choisies, bibliographie, dessins, portraits, fac-similés.
Berger, Pierre
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 4h. 29min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18826
Résumé:Robert Desnos est un poète français, né le 4 juillet 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie à peine libéré du joug de l'Allemagne nazie. Autodidacte et rêvant de poésie, Robert Desnos est introduit vers 1920 dans les milieux littéraires modernistes et rejoint en 1922 l'aventure surréaliste. Il participe alors de manière éclatante aux expériences de sommeils hypnotiques. Dans les années 1924-1929, Desnos est rédacteur de La Révolution surréaliste mais rompt avec le mouvement quand André Breton veut l'orienter vers le Communisme. Il travaille alors dans le journalisme. En 1940 après la défaite il redevient journaliste pour le quotidien Aujourd'hui, et dès juillet 1942 fait partie du réseau de Résistance AGIR. Il poursuit ses activités de Résistance jusqu'à son arrestation le 22 février 1944. Il est déporté à Buchenwald et passe par d'autres camps avant de mourir à Theresienstadt (Térézin), en Tchécoslovaquie : épuisé par les privations et malade du typhus, il y meurt le 8 juin 1945, un mois après la libération du camp par les Russes.