Les cloches de Sa renommée

Résumé:Consacré en 1950, Alain Burnand a enchaîné divers styles de ministères : paroissiaux (Vincennes et Lignerolle), itinérants (l'évangélisation avec la Croix de Camargue), aumôneries (l'armée, le CHUV, la Source), il poursuit ses activités de prédicateur.Féru de soudure, il assemble les textes bibliques, les images, les paraboles ...Après un silence de dix ans, il reprend la plume pour nous raconter comment la tunique de saint François d'Assise est venue étoffer sa robe pastorale. Et puis ceci qui est essentiel : avec Claire-Lise, sa femme, ils sont parents de trois enfants qui les ont enrichis de huit petits-enfants, précieux interlocuteurs.

Résumé:Hospitalisé pour un infarctus dans un univers de haute technologie et de compétences supérieures, cet homme qui n'a jamais touché un ordinateur garde l'usage de son équipement basique : un stylo feutre et la volonté farouche de noter - si Dieu lui prête vie - tout ce dont il sera l'objet, le sujet, le témoin. Lui qui a passé sa vie à réconforter les souffrants raconte ces jours où, devenu patient à son tour, il découvre le monde de l'autre côté de la barrière. A titre exceptionnel, dit-il, "J'avais un lit à deux places: la mienne et celle de mon stylo". Le coeur vous en dit ?

Résumé:" Les anciens avaient l'habitude de comparer à l'or tout ce qu'ils jugeaient sans défauts et beau par excellence: ainsi, par " l'Âge d'or " ils entendaient l'âge des vertus et du bonheur; et par les " Vers dorés ", les vers où la doctrine la plus pure était renfermée. Ils attribuaient constamment ces Vers à Pythagore, non qu'ils crussent que ce philosophe les eût composés lui-même, mais parce qu'ils savaient que celui de ses disciples dont ils étaient l'ouvrage, y avait exposé l'exacte doctrine de son maître, et les avait tous fondés sur des maximes sorties de sa bouche. Ce disciple, recommandable par ses lumières, et surtout par son attachement aux préceptes de Pythagore, se nommait Lysis.

Résumé:Le suaire de Turain a-t-il réellement enveloppé il y a plus de deux mille ans le corps de Jésus ? Ou bien s'agit-il d'un vulgaire faux médiéval, comme semble indiquer la datation au carbone 14 réalisée en 1988 ? Ian WIlson, le grand spécialiste du Suaire, démontre que cette datation, qui prétend clore définitivement le débat, résulte d'une mauvaise méthodologie. Et m'eme si on admettait sa validitié, personne n'est en mesure d'expliquer comment l'image du Christ aurait pu être fabriquée sans pigments visible, ni pourquoi elle comporte des détails sur le martyre du supplicié d'un faussaire du Moyen Âge ne pouvait absolument pas connaître. Tous les travaux d'investigation effectués depuis vingt ans, notamment avec les méthodes d'imagerie les plus sophistiquées, n'ont fait qu'approfondir le mystère. Véritable thriller politico-religieux, cette contre-enquête passionnante de bout en bout nous conduit au coeur de l'histoire du Suaire qui, après tant d'étude scientifique, demeure l'image la plus énigmatique du monde.

Résumé:Neveu de Constantin Ier qui christianisa l'Empire, Julien (331-363) reçut une éducation religieuse contraignante, aussi rigoureuse qu'on pouvait l'attendre de récents convertis. Mais en même temps que Rome régnait sur toute la Grande Grèce, la pensée grecque s'était infusée dans la culture romaine. C'est donc tout naturellement que son précepteur Mardonius lui avait rendu le monde homérique et la pensée platonicienne familiers. A trente ans, devenu empereur, Julien veut en finir avec la liturgie, les cérémonies, les rites et les croyances qu'on lui a imposés. Il promulgue un édit de tolérance autorisant toutes les religions et il abolit les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les juifs et ceux des chrétiens qui ne suivent pas le credo officiel. Il favorise les cités païennes et la restauration de leurs temples. Autant pour l'honneur de l'esprit que pour la gloire de Rome, il dénonce et réfute ce qui lui semble faire du christianisme une forme de religion dévoyée, une "fourberie purement humaine". Il devra son surnom d'"apostat" à la tradition chrétienne qui lui reprochera d'avoir voulu rétablir le polythéisme dans l'Empire romain.

Résumé:Ce qui a toujours motivé Thérèse, dans sa vie personnelle comme dans ses entreprises, c'est le refus de la médiocrité, de la frilosité, de la fatalité. Elle ne pouvait accepter ou supporter les demi-mesures. Dans la vie spirituelle aussi, dans la quête de Dieu, qui inclut, pour cette grande "active", les décisions et les travaux de tous les jours, elle ne peut envisager que le "chemin de la perfection". Y a-t-il un secret de la "perfection" ? Dans ce petit livre, ce librillo, qui lui a été arraché comme la plupart de ses autres écrits, Thérèse ne cesse de répéter aux "âmes généreuses et royales", sous les formes les plus diverses, ce qui est au fond le secret de tout amour: se déprendre de soi, de son "point d'honneur", pour laisser toute la place à Dieu et au prochain. Le Chemin de la perfection, présenté modestement comme "quelques pensées sur l'oraison", apprend en réalité à tout chrétien qui le désire "l'art de traiter avec Dieu" et de vivre avec le prochain. Et Thérèse y a mis tout son génie, toute sa vivacité, toute son intelligence.

Résumé:Traité théorique et pratique, ce texte n'a aucun équivalent connu dans le reste du monde à cette époque. Plutôt qu'un « Comment doit-on écrire l'histoire », le Traité est une sorte de « Comment aurait-on dû écrire l'histoire » car fondé sur la critique de plus de trois cents textes historiques dont la plupart ont été perdus.

Résumé:Analyse la place de la croyance dans les sociétés. L'auteur constate que la croyance est partout et toute-puissante, tandis que le savoir recule ; les scientifiques ne cessent de s'interroger alors que les croyants ne connaissent pas de doute. Il tente d'expliquer cette marche vers l'obscurité, l'ignorance et la violence, qui se justifieraient par la peur. ©Electre 2015

Résumé:En Angleterre, le règne de Henri VIII est marqué par les abus, la corruption et l'iniquité des lois. La société féodale offre un tableau d'une violence révoltante aux âmes éprises d'humanité. Thomas More, juriste au service de la couronne, rêve alors d'un autre monde... 'Malheur au pays où l'avarice et les affections privées siègent sur le banc des magistrats !' Une république exemplaire où la propriété individuelle et l'argent seraient abolis, une république de citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix. Ce pays, c'est l'Utopie. Seuls les philosophes, hélas, ou les fous, sont capables d'y croire.

Résumé:Un théologien chrétien, spécialiste du bouddhisme, et un bouddhiste s'écrivent pour répondre aux questions de l'autre sur la tradition religieuse, la foi. Ils évoquent la personne humaine, la nature de Dieu, la conversion, le rôle du maître spirituel, la vacuité et la résurrection.

Résumé:Accéder à l'amour, à la paix, au bonheur... Pour la première fois, le dalaï-lama indique, aux chrétiens comme aux bouddhistes, comment, dans leur pratique quotidienne, tirer le meilleur de leurs deux traditions religieuses. Rendre l'homme meilleur : bouddhisme et christianisme ont-ils d'autre but ? Quant à leurs différences, ne sont-elles pas une chance, pour chacun, de mieux se connaître et de s'enrichir ? Quelles règles de morale se fixer ? Comment répondre à la violence et à l'injustice ? Est-il possible de venir à bout de sa propre colère, d'un amour-propre trop envahissant, d'un manque de confiance en soi ?

Résumé:A six reprises, Gotama le Bouddha et Jésus le Christ se croisent sur les routes de Galilée ou dans les murs de Jérusalem. En s'effaçant, les distances d'espace et de temps révèlent des distances et des proximités plus essentielles. Si le Bouddha apparaît ici comme le frère aîné et le confident, les deux hommes débattent d'égal à égal, sans animosité mais sans faiblesse. Différents par le tempérament, la vision du monde, le message de folle sagesse, Gotama et Jésus tour à tour s'attirent et se repoussent, se déconcertent l'un l'autre, se découvrent paradoxalement proches. Empreints de respect et d'amitié, jamais leurs échanges ne cèdent aux facilités d'une opposition agressive ou d'une conciliation de surface. Dans le style de la conversation familière, l'auteur propose, par petites touches, des réflexions perspicaces et nuancées. Un parcours intérieur où l'exigence et la rigueur s'allient à une sensibilité vive et une profonde humanité.