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Résumé
Natascha Kampusch a été enlevée et séquestrée pendant huit ans. En 284 pages, la jeune femme aujourd'hui âgée de 22 ans raconte son enlèvement le 2 mars 1998 à l'âge de dix ans sur le chemin de l'école et revient sans tabou sur les violences physiques, «jusqu'à 200 par jour» et morales que lui a fait subir Wolfgang Priklopil, dans une cave de 6m² de son pavillon à Strasshof, dans la banlieue de Vienne.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 9h. 57min.
Édition: Paris, J.-C. Lattès, 2010
Numéro du livre: 17593
ISBN: 9782709636384
CDU: 920 A/Z

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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12837
Résumé:
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 6h. 52min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20800
Résumé:Saisir les traits essentiels d'une personnalité, concentrer en quelques pages le sens d'une destinée : c'est en quoi excelle Stefan Zweig, autant qu'à travers ses essais ou ses grandes biographies, dans les brefs portraits rassemblés ici, articles de journaux, préfaces, textes écrits à l'occasion d'un décès ou d'un anniversaire. Lui-même a connu un grand nombre des personnages évoqués : ainsi Romain Rolland, joseph Roth, Rainer Maria Rilke, Rabindranath Tagore, qu'il côtoya ou qui furent des amis. Sur d'autres, rencontrés ponctuellement - Albert Schweitzer, Theodor Herzl -, il livre un témoignage précieux. Mais qu'il s'agisse d'écrivains - Proust, Ramuz... -, du musicien Mahler, de l'homme politique Jaurès, ou de Sigmund Freud, Zweig portraitiste cherche avant tout la compréhension intime et chaleureuse, la proximité humaine, l'empathie. Et c'est finalement, à travers vingt-deux visages, un autoportrait qui nous est donné du grand écrivain autrichien, avec ses questions, ses doutes, ses hantises.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 41min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30400
Résumé:C'est une biographie en forme d'hommage que Stefan Zweig consacre en 1920 à Romain Rolland, l'un " des plus grands écrivains de la France actuelle " d'après lui. Hommage à un ami, puisque les deux hommes ont entretenu une longue correspondance, mais surtout à celui que Zweig présente comme un de ses " maîtres intellectuels ", un guide aux accents parfois prophétiques, une conscience. Décrivant à la fois le parcours de l'écrivain et l'œuvre, Zweig s'attache à en montrer la profonde unité. Esprit libre, tout imprégné de grandeur morale, l'auteur de Jean-Christophe met son art au service de l'humanité. Retraçant les engagements successifs de Rolland, Zweig souligne son courage, son héroïsme même quand, presque seul contre tous, il dénonce la folie belliciste qui s'est emparée de toute l'Europe en 1914. Paru pour la première fois en français en 1929, ce texte permet de redécouvrir une des grandes figures littéraires de la première moitié du XXe siècle. Il met en lumière les idéaux de Zweig, pacifiste convaincu et inlassable défenseur d'une certaine idée de la culture européenne, mais homme de lettres avant tout, quand son modèle - et cette différence jettera plus tard une ombre sur leur amitié - se voulait aussi un homme d'action. Une préface de Serge Niémetz, l'auteur de Stefan Zweig, le voyageur et ses mondes (Belfond, 1996), apporte un passionnant éclairage sur la complexité de la relation entre les deux hommes et son évolution en regard des enjeux qui secouent l'Europe dans les années 1930 et jusqu'à la mort de l'écrivain autrichien.
Durée : 10h. 20min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 71743
Résumé:Pendant qu’il écrit son troisième roman, Langue maternelle, qui paraîtra en 1982, Josef Winkler loue une chambre dans une ferme de montagne de Carinthie. Il noue alors une relation de confiance avec sa logeuse, qui se met à lui raconter sa vie : née en 1928 en Ukraine, elle est arrivée en Autriche à l’âge de quinze ans, amenée de force avec sa sœur par l’armée allemande pour travailler dans une exploitation agricole. C’est à Nietotchka Vassilievna Iliachenko que l’écrivain donne la parole dans la plus grande partie de ce livre. le lecteur suivra ainsi le destin douloureux de la jeune paysanne dont la famille fut éprouvée par les expropriations massives, puis par l’Holodomor, « l’extermination par la faim » infligée à l’Ukraine par le pouvoir soviétique. Une figure, celle de la mère qu’elle n’a jamais revue, domine cette autobiographie d’une intensité bouleversante et dont Josef Winkler a tenu à préfacer la traduction française. Elle est accompagnée de documents authentiques : les lettres de la mère à ses deux filles.
Durée : 10h. 20min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 32885
Résumé:Rien ne destinait Franz Michael Felder (1839-1869) à laisser une trace de sa brève existence. Paysan pauvre d'une vallée perdue d'Autriche occidentale, il eut à vaincre mille obstacles, à commencer par les préjugés de son milieu, pour accéder à la littérature et à la poésie, objets précoces de son ambition. Auteur de romans, de poèmes, d'essais et d'une ample correspondance, il laisse surtout un chef-d'œuvre, publié au lendemain de sa mort : son autobiographie. S'il faut lire ce livre, ce n'est pas seulement parce qu'il s'agit probablement de la toute première fois où s'éleva, dans l'empire autrichien (et même en Europe), une voix venue des profondeurs de ce monde rural que tant de romanciers idéalisaient alors sans le connaître. En effet, voir dans les Scènes de ma vie un document sur la paysannerie, ce serait passer à côté du génie de Felder. Ce qui sidère le lecteur d'aujourd'hui, c'est l'évidence de sa vocation littéraire. Dans la langue exceptionnellement fidèle, riche et imagée de la traduction d'Olivier Le Lay, Felder parvient à rendre intensément présentes toutes les situations qu'il décrit. Dès les premières lignes du livre, il est là, en chair et en os, qui entreprend de raconter les « vies minuscules » de ses compatriotes et la sienne, sans apitoiement : simplement pour en dégager la vérité universelle.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 5h. 29min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Le 26 janvier 1914, par l'intermédiaire de son éditeur, Rilke, qui habite alors Paris, reçoit la lettre d'une inconnue. Elle est viennoise, pianiste, et s'appelle Magda von Hattingberg. La réponse du poète ne se fait pas attendre. Le ton est aimable, flatté, et Magda ne peut que reprendre la plume. Bien vite cette correspondance s'emballe. En l'espace de quelques lettres, l'inconnue devient la sœur, la confidente, la fidèle et tendre amie. Pendant un mois, ils s'écrivent presque tous les jours, et même plusieurs fois par jour, des lettres de plusieurs pages, des " monstres " comme dit Rilke. Ils ne se sont encore jamais vus et chacun rêve de tout dire, de tout écrire, d'être transparent aux yeux de l'autre. Cette correspondance, où l'absence redouble la passion, fait partie intégrale de l'œuvre rilkéenne tant le poète s'y met au nu devant celle qu'il nomme " Benvenuta ".
Lu par : Béatrice Yaigre
Durée : 8h. 51min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 69340
Résumé:Vers 1902, alors qu’il prépare une anthologie de poèmes de Verlaine, Stefan Zweig découvre les écrits de Marceline Desbordes-Valmore. Née à Douai en 1786, arrivée à Paris à l’âge de seize ans, elle entame une carrière d’actrice avant de se consacrer à l’écriture. Hantée par une passion déçue, brisée par de multiples deuils, Marceline Desbordes-Valmore mène une existence douloureuse, qu’elle parvient à transfigurer par la poésie. Si elle-même était aveugle à son propre talent, se considérant comme une « bien ignorante et bien inutile créature », celle que les médisants surnommaient « Notre-Dame des Pleurs » fût pourtant célébrée par Hugo, Balzac, Lamartine ou encore Baudelaire comme l’un des plus grands génies féminins de la littérature. Ne dérogeant pas à la règle, Zweig se joint à ce cortège d’admirateurs et livre dans cette biographie un hommage vibrant à la poétesse, présenté pour la première fois dans sa traduction intégrale.
Durée : 7h. 58min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 77446
Résumé:Actrice de théâtre d’avant-garde à Vienne, écrivaine, agente littéraire d’auteurs interdits par les nazis, Hertha Pauli s’est toujours engagée. Aussi se sait-elle en danger quand les nazis annexent l’Autriche en 1938 et saute dans un train, direction Paris. D’autres – poètes, éditeurs, journalistes – prennent le chemin de l’exil et rejoignent la petite colonie d’émigrants qui se retrouvent dans les cafés parisiens. Jour après jour, elle livre la chronique de cette communauté cosmopolite, les discussions politiques, les peurs et les espoirs, les tragédies qui les déchirent, les amours au temps de la drôle de guerre, avec toujours, au-dessus d’eux, la menace qui plane… Quand les nazis marchent sur la capitale, il leur faut fuir à nouveau, sous une pluie de bombes, vers le sud et la zone libre. À Marseille, Hertha retrouve d’autres exilés, pris dans la même souricière et qui, comme elle, cherchent coûte que coûte à rejoindre l’Amérique. Là, ils font une rencontre déterminante, celle d’un certain Varian Fry.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 10h. 6min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18799
Résumé:"Le Combat avec le démon, Kleist, Hölderlin, Nietzsche" : trois destinées fulgurantes et sombres, où les éclairs du génie créateur illuminent des vies brèves, en proie à l'excès, à la démesure, à la folie. Comme il l'a fait dans "Trois poètes de leur vie", Stefan Zweig rapproche ici ces figures animées par un même mouvement intérieur. Pour ces errants, à peu près ignorés de leur vivant, la pensée ou la création ne sont pas cette sereine construction d'un idéal d'harmonie et de raison dont Goethe donne l'exemple accompli ; elles ne peuvent naître que dans le corps à corps avec un démon intérieur qui fait d'eux les fils de Dionysos, déchiré par ses chiens. C'est en romancier, grâce à l'intuition et à la fraternité d'âme, que l'auteur d'"Amok" et du "Joueur d'échecs", fasciné par les dimensions les plus mystérieuses de l'esprit humain, mène ces évocations, dont bien des pages sont d'inoubliables morceaux littéraires.
Durée : 4h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31316
Résumé:Bien souvent dans le restant de sa vie, Andreas Egger repensera à ce matin de février dix-neuf cent trente-trois où il a découvert le chevrier Jean des Cornes agonisant sur sa paillasse. Dans une hotte arrimée à son dos, il l'a porté au village, sur un sentier de montagne de plus de trois kilomètres enfoui sous la neige. Pour se remettre d'aplomb après cette course hallucinée, il fait halte à l'auberge : quand le corsage de Marie, la jeune femme qui lui sert son schnaps, effleure son bras, une petite douleur l'envahit tout entier. Andreas Egger a déjà trente-cinq ans alors, et il a construit sa vie tout seul : orphelin, il a été recueilli à quatre ans par une brute dont les coups l'ont rendu boiteux. Malgré cela, comme il le dit à Marie au moment de lui demander sa main : un homme doit « élever son regard, pour voir plus loin que son petit bout de terre, le plus loin possible. » Aussi prend-il part à l'aventure des téléphériques, qui vont ouvrir sa vallée à la modernité, avant d'être envoyé sur le front de l'Est, dans les montagnes du Caucase. À son retour, « le maire n'est plus nazi, à la place des croix gammées les géraniums ornent de nouveau les fenêtres des maisons » et les étables vidées de leurs bêtes abritent les skis des touristes. Pris par la force visuelle de certaines scènes - la déclaration d'amour à Marie est un morceau d'anthologie -, et par une langue sobre et rythmée où chaque mot est pesé, on ne lâche pas ce saisissant portrait d'un homme ordinaire, devenu bouleversant parce qu'il ne se donne d'autre choix que d'avancer. La beauté rare de ce petit livre a valu à Robert Seethaler le statut de meilleur auteur de l'année, décerné par les libraires d'outre-Rhin.
Durée : 4h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72021
Résumé:Le champ. Comment caractériser une vie entière ? Les voix qui s'élèvent ici sont celles des habitants du cimetière, qu'on nomme "le champ" dans la petite ville de Paulstadt. A la concision des épitaphes, l'écrivain substitue les mots des défunts. Par un souvenir, une sensation fugace, une anecdote poignante, chacun de ces narrateurs évoque ce que fut son existence. Au fil de la lecture émerge le portrait d'une bourgade comme tant d'autres, marquée par le retour de la prospérité au mitan du siècle dernier. La vie tourne autour des figures locales : le maire, la fleuriste, le facteur, le curé dévoré par les flammes dans l'incendie de l'église, le marchand de légumes... Les voix se font écho, s'entrelacent, se contredisent parfois, formant le tableau d'une communauté riche d'individus et de sensibilités différentes. Subtil interprète de l'âme humaine, Robert Seethaler se penche sur leur intimité : les amours naissantes, les amours heureuses, ou moins harmonieuses - quand les fantasmagories de la femme signent pour son époux échec, malheur et drame.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 4h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19952
Résumé:« Ne pas être un père qui dit à son fils : on doit fonctionner. » Taguchi Hiro refuse de « fonctionner », il refuse aussi de sortir de sa chambre, de se mêler aux autres, y compris les siens. Il a 20 ans, il est ce qu'on appelle au Japon un hikikomori. Telle est sa situation lorsqu'il aperçoit, dans le parc en face de chez lui, un homme qui semble passer ses journées assis sur un banc : il porte un costume, une mallette, et surtout une belle cravate, qu'il relève sur son épaule pour manger le bento, bref cet homme est un employé modèle, un salaryman. On s'en doute, l'apparence est trompeuse. Le salaryman, Ohara Tetsu, a perdu son emploi, mais ne veut pas l'avouer à son entourage. Taguchi Hiro et Ohara Tetsu finissent par se rencontrer, ils parlent, parlent indéfiniment. Voilà l'essentiel du roman, ponctué par les récits des deux protagonistes, la disparition d'un ami poète fauché par une voiture, le suicide d'une camarade de classe, la vie de famille, la vie scolaire qui n'existe plus, la vie professionnelle brisée nette, le vide après la mort d'un enfant et l'amour d'une épouse. La Cravate n'est pas seulement un livre sur le phénomène japonais du hikikomori: plus universellement c'est un roman consacré à la pression sociale, celle qui fait éclater les esprits et les êtres. Mais sans militantisme, sans colère. Juste un roman sombre et léger, qui ne craint pas d'évoquer des sujets aussi graves que la solitude, la liberté, l'enfance et la mort.