Notes d'un gardien et autres récits
Résumé
Contient: Smithy (1961-1976) ; Le fils ; La saucisse ; Abu Hanifa et Anan Ben David ; Le vieux (1945)
Lu par :
Jean Frisch
Genre littéraire:
Nouvelle
Durée:
3h. 12min.
Édition:
Lausanne, L'Age d'homme, 1996
Numéro du livre:
10892
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782825125489
Collection(s):
Poche suisse
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Résumé:Les Physiciens se passe entièrement dans le salon d'une villa qu'on devine isolée, ancienne résidence d'été des von Zahnd, transformée en asile de fous... le mot est lâché. Précisons que Dürrenmatt maintient strictement l'unité de lieu, de temps et d'action. Une action qui se déroule chez les fous ne s'accommode que d'une forme classique. Les fous sont au nombre de trois. Il faut dire que les malades de marque ont été transférés dans un bâtiment neuf et élégant. Ces trois fous sont (est-ce un hasard?) tous trois physiciens. Ils vivent chacun pour soi, chacun s'est tissé un monde imaginaire où il s'est enfermé, ils prennent leurs repas en commun dans le salon et échangent parfois quelques propos scientifiques...
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Résumé:La Vita nuova de Dante, c'est 1292. Le Novellino peut lui être antérieur d'une trentaine d'années. " Dugentesco (mille-deux-centesque), qui est l'épithète d'évaluation consacrée par la critique italienne actuelle, est alors bien ce qu'il convient pour fixer l'âge de composition de ce capital monument de la pré-Renaissance. L'auteur est anonyme. Aucune des conjectures auxquelles on s'est livré n'a réussi à l'identifier. Ce n'est ni Francesco da Barberino, ni Brunetto Latini, ni Andrea Lancia, ni non plus Dante da Maiano. Il n'en demeure pas moins que c'est un écrit d'une robuste et belle fraîcheur, et si ce n'est pas, comme on l'a dit, un auteur qui parle, c'est - et c'en bien préférable - son siècle entier dans toute sa finesse dans sa vieille sagesse et sa force qui s'exprime par lui.
Lu par : Brigitte Cottens
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Numéro du livre : 19053
Résumé:Avec finesse et lucidité, Jacques Mercanton ausculte l'âme de l'Italie dans ses recoins les plus secrets. De ce voyage fantasmé est né un recueil de nouvelles boulversantes : La Sibylle. L'un de ses éminents exégètes, Brooks Lachance, résume admirablement ce livre dans sa préface : "L'Italie est d'abord un lieu où les êtres se livrent dans leur vérité. Ils vivent jusqu'au bout leur destin tragique. (...) Au fil de ces nouvelles, l'auteur brosse donc, à petits traits, tout un tableau de la condition humaine, en même temps, bien sûr, qu'il exrime ses obsessions fondamentales de la sexualité et de la mort."
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Daniel Redard
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:A la veille de sa retraite, le commissaire Höchstettler, franc-tireur perspicace et sympathique, adopte un comportement qui fait scandale : il rend visite aux auteurs de délits demeurés impunis, et parvient aisément à les confondre, preuves à l'appui. Mais c'est pour les laisser courir. Mieux, il entreprend un cambriolage en compagnie de deux d'entre eux. Le commissaire est-il devenu criminel? Tout au contraire, on comprend bientôt que chacun de ses actes, si stupéfiant soit-il , est inspiré par la compassion pour les hommes et la passion de la justice - la vraie, pas celle des commissariats et des prétoires. Une telle passion, la société ne peut que la contrarier, de toute son inertie et de toute sa violence. Plus les causes défendues par le commissaire seront nobles et vitables, plus il lui sera difficile de les faire triompher. C'est ainsi qu'il va se trouver pris au piège d'une affaire tragique où son courage et son intelligence risquent bien d'être écrasés par la sempiternelle coalitiion des intérêts, des ambitions et des bienséances. Dürrenmatt n'a pas achevé ce roman. Mais la puissance de l'auteur est là tout entière, et son audace, et son humour. Brusquement interrompu, comme étranglé par le silence, son cri de révolte n'en est que plus déchirant.
Lu par : Denise von Arx
Durée : 4h. 36min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 14954
Résumé:Qui est le Grand Vieux ? Le chef invisible et tout puissant d'un syndicat de tueurs aux ramifications mondiales, ou bien le Créateur non moins redoutable du Ciel et de la Terre, qui se joue des hommes à plaisir, ridiculisant leurs calculs et leurs passions, leurs rêves de puissance et de justice ? «Dieu a créé le monde en beaucoup moins de sept jours et trouvé que la plaisanterie était bonne» ; ce pseudo-verset biblique imaginé par l'auteur illustre à merveille un récit cruel, sardonique, aussi drôle qu'angoissant, aussi solide que vertigineux, mélange parfait et monstrueux de Genèse et d'Apocalypse. Le Grand Vieux a tellement aimé la plaisanterie du monde qu'il nous a donné Durrenmatt pour le chanter et le magnifier avec cette inquiétante bonhomie et cette convaincante folie qui n'appartiennent qu'à lui.