Contenu

Tangora Trio joue Blaise Cendrars

Dans les locaux de la BSR.

Exploration de la mythologie Cendrars, sur les traces qu’il dissémine dans ses vers, invention avec lui de voyages formidables, préférant à la raison ce qui résonne. «J’ai de la musique sous les ongles», écrit-il, et il faut aller y voir, dans ce spectacle musical d’une durée d’1h10, où la biographie intéresse moins que les coïncidences, les résonances qui flottent autour de sa prose.

Une flûte de Pan, un piano et une guitare sont l’écrin d’un verbe lumineux porté par le récitant Christophe Monney, lecteur à la BSR. La littérature et la musique dialoguent pour esquisser de nouvelles géographies, rêveuses et intuitives, dans l’œuvre de ce phare des lettres mondiales éclairant le grand large

Écouter l'enregistrement audio
Remote audio custom BSR

Voir tous les Cafés littéraires BSR Apéro
Image
portrait de blaise cendrars

Quelques livres de Cendrars

Durée: 13h. 13min.
Genre littéraire: Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre: 15792
Résumé: L'Homme foudroyé est une rhapsodie écrite entre 1941 et 1944. Son apparent désordre est savamment orchestré en trois parties. Dans le silence de la nuit, dont un récit éponyme donne le titre à l'ouvrage, évoque la guerre des tranchées de 14-18, le bourbier, la mort absurde et la fraternité. Le Vieux Port est celui de Marseille, ville de coeur de Cendrars. Il en livre les secrets, une savoureuse galerie de portraits, les gueuletons préalablement arrosés de pastis, puis un passage à la Redonne pour écrire un livre qu'il n'écrira pas mais qui lui permet de nous offrir entre autre une superbe critique des gens de lettres (ces animaux malades de la peste) et des milieux littéraires (les plus jobards de tous!). Enfin les Rhapsodies gitanes qui occupent la moitié du volume. En quatre parties, celles-ci mettent en scène l'univers gitans, ses guerres de clan, ses vendettas et ses fiertés. Des personnages hauts en couleurs, des situations drôles, un voyage sur la N 10 de Paris jusqu'en Amérique du Sud avec une approche métaphysique de la vitesse. Des proverbes gitans juteux dont " l'abondance du coeur fait parler la bouche ", et qui constituent la profession de foi littéraire de Blaise Cendrars.
Durée: 9h. 30min.
Genre littéraire: Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre: 15642
Résumé: La Main coupée est une oeuvre autobiographique dans laquelle Blaise Cendrars (1887-1961) évoque son expérience de la guerre de 14-18. De nationalité suisse, il s'est alors engagé comme volontaire étranger dans l'armée française et il a perdu sa main droite au combat le 28 septembre 1915. Dans ce livre conçu comme un enchaînement de portraits et de souvenirs, il rend hommage à tous les hommes qui ont traversé cette guerre avec lui, transformant la chose la plus atroce, la guerre, en une aventure humaine et une leçon d'amitié. Ce livre constitue le deuxième volume d'une tétralogie de Mémoires (L'Homme foudroyé, 1945 - La Main coupée, 1946 - Bourlinguer, 1948 - Le Lotissement du ciel, 1949).
Lu par: Michel Joyet
Durée: 16h. 51min.
Genre littéraire: Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre: 12014
Résumé: Cet homme incroyable semble avoir tout vu, lu, bu, vécu, fumé. Il a quelque chose à dire et le monde entier à nous raconter. « La vie c'est un amusement, c'est passionnant. » Que ce soit en Europe, en Asie ou en Amérique latine, il porte sur son dos son toit et sa profession de foi : l'insouciance, l'art du vagabondage, un superbe je m'en foutisme, l'amour de l'homme et de la vie, quelle qu'elle soit. La croquant par tous les bouts, il nous conte ses contradictions miraculeuses et bouleversantes, ses possibilités infinies et ses absurdités terrifiantes. Il avoue deux grandes déceptions : la révolution et l'aviation, « triomphe des fonctionnaires civils et militaires » car il est marqué par la guerre, la bêtise, la force inouïe des politiques à détruire le monde (« Gare à toi, Blaise, on parle beaucoup de faire les États-Unis d'Europe ou les Soïouz de l'Est, mais on n'en veut plus, des libres citoyens du monde, comme toi. »), la courte vue des banquiers, l'imbécilité notoire des experts et des spécialistes qui se mêlent de vouloir diriger l'économie, le bavardage intarissable des politiciens profiteurs et arrivistes, des ministres incompétents, avides et vaniteux, des hommes d'état pourris et menteurs. Il considère donc que l'homme n'a plus qu'un choix possible malgré tout ces sapeurs : vivre !