Recherche par mot-clé: Témoignages
154 résultats. Page 8 sur 8.
Lu par : Jeanne Durussel
Durée : 6h. 7min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30355
Résumé:Les ombres s'épaississent, le trottoir est devenu trop haut, le Capitaine hurle de ne plus manger, de ne plus dormir et de s'infliger des coups... Il faudrait fuir, mais le couloir derrière la porte est jonché de crocodiles. Aujourd'hui guérie de cette schizophrénie réputée inguérissable, Arnhild Lauveng est devenue psychologue, comme elle en rêvait depuis toujours. Avec la plus grande sobriété, elle raconte les premiers signes de la maladie, la terreur, les parents et les amis qui s'affolent, l'hospitalisation et la lente rémission. Devenu un classique international, ce témoignage est à la fois sidérant et infiniment précieux. Il porte un formidable message d'espoir, et, comme le dit Christophe André, « traverser la nuit de la maladie aux côtés d'une personne qui s'en est sortie est exceptionnel ».
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 7h. 47min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19676
Résumé:« À Kamaishi, la majorité des services municipaux n'a pas subi de dommages directs et fonctionne encore, ce sont les habitants eux-mêmes qui ont dû rechercher, transporter, examiner et conserver les dépouilles de leurs voisins, dont un millier étaient morts ou avaient disparu. Il me semblait par conséquent que c'était là, dans cet endroit singulier, qu'on pouvait le mieux rendre compte de la manière dont ces hommes et ces femmes continuaient à vivre avec, au coeur, le sentiment douloureux de voir leur terre couverte de coprs sans vie. Pour traiter d'un tel sujet, rien ne me paraissait plus parlant que la froide réalité des cadavres. « C'est de cette réflexion qu'est née ma décision de noter au fil des jours le récit des scènes terribles qui se déroulaient dans les dépôts mortuaires pendant les deux mois et demi qui ont suivi le 11 mars. En choisissant de m'intéresser à celles et ceux qui s'étaient retrouvés là, je voulais retracer le processus qui les mènerait à s'approprier ces paysages dévastés, jonchés de cadavres, et témoigner aussi de la façon dont ils allaient se relever de cette épreuve et reprendre le cours de leur vie, malgré les blessures laissées par la catastrophe. »
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 5h. 24min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 19640
Résumé:"Faire vivre une structure comme Rive-Neuve, ou toute autre unité de soins palliatifs, lorsque ce terme est pleinement compris, c'est savoir manifester du réconfort, c'est respecter, accueillir et admirer le parcours de vie de ceux qui vont "naître au ciel", c'est oser créer un lien fort et vrai avec eux, tout en sachant que ce lien va prendre fin, c'est savoir "être là" fiable, disponible, ouvert à l'inattendu, en sachant encore et encore se remettre en question." Rosette Poletti, infirmière en soins généraux et en psychiatrie, enseignante. "Ce livre parle de la vie et de la mort dans une maison de soins palliatifs. Entre 1998 et 2008, près de 2000 patients y ont vécu leur dernier parcours terrestre. Ce patchwork multicolore est l'oeuvre communautaire de plus de 20 auteurs: cuisinier, secrétaire, médecin, art-thérapeute, infirmiers et infirmières, soignantes et soignants, aumônier, physiothérapeute, psychologue, civiliste, bénévole. Ces histoires et ces témoignages sont un quadruple hommage : à nos Patients, à notre Equipe, à la Maison, à la Mort." Danielle Beck, Cofondatrice avec Paul Beck de Rive-Neuve.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 54min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18825
Résumé:Lettres à un ami allemand est une critique ouverte de l'Allemagne nazie. Camus précise d'ailleurs dans la préface qu'il ne s'adresse pas à une nation : « j'aurais honte aujourd'hui si je laissais croire qu'un écrivain français puisse être l'ennemi d'une seule nation. Je ne déteste que les bourreaux. ». Ces lettres sont avant tout écrites pour montrer la supériorité de l'esprit sur la force brute. C'est un vrai témoignage historique. Par ces lettres, Camus cherche à redonner courage aux Français, à montrer a quel point il est important de rester fidèle à son intelligence et de ne pas faire comme les nazis qui ont traité les humains comme des animaux. Afin de toucher ses lecteurs, il a inclus dans une de ses lettres une anecdote qui raconte comment un adolescent anonyme tente de s'échapper d'un train qui le conduit vers la mort. Chacun peut voir en ce personnage une personne qu'il connaît. Par ce petit récit, il dit vouloir montrer que les Français méprisent l'aumônier qui a dénoncé sa fuite et qu'ils sont « capables de colère ». (Cécile, 1ère année BIB.-MED. in littexpress.over-blog.net)
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 12h. 11min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18849
Résumé:Afin d'empêcher l'extradition de plusieurs trafiquants de drogue vers les États-Unis, le Cartel de Medellin a fait enlever et séquestrer plusieurs journalistes colombiens entre août 1990 et juin 1991. L'une des femmes séquestrées et son mari, qui s'est longtemps battu pour sa libération, ont proposé à l'auteur de Cent ans de solitude et de De l'amour et autres démons d'écrire un livre à partir de cette expérience. Le projet avait déjà considérablement avancé lorsque les liens entre les dix enlèvements sont devenus évidents. Gabriel Garcia Marquez (prix Nobel de littérature en 1982) a alors décidé d'enquêter - avec l'aide de deux journalistes et de sa secrétaire -, de recueillir les témoignages de ces victimes et de leurs familles, pour raconter ces dix cauchemars, dont deux ont abouti à des assassinats. Posant sa plume baroque, Garcia Marquez signe un livre sobre et poignant, dont l'intrigue authentique est digne des plus grands thrillers américains. Si le Journal d'un enlèvement se lit avec une délicieuse angoisse, son auteur veut aussi en faire un hommage aux victimes d'un drame qui ainsi ne "sombrera pas dans l'oubli, même s'il n'est hélas qu'un épisode de l'holocauste qui consume la Colombie depuis plus de vingt ans".
Lu par : Liseline Golay
Durée : 6h.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 18801
Résumé:L'éléphant n'arrive pas à se relever ? Les lionnes se sont échappées ? L'aigle des steppes s'est mis à boiter ? Le guépard a l'air bizarre ? C'est Florence Ollivet-Courtois qu'on appelle. Seule vétérinaire libérale en France à exercer exclusivement sur la faune sauvage et les animaux de parcs zoologiques, elle a entre autres imaginé une technique insolite pour faire une prise de sang à un mâle otarie de quatre cents kilos, convaincu une femelle chimpanzé diabétique de prendre chaque jour son insuline et fait faire ses premiers pas à un éléphanteau nouveau-né. D'une robustesse de Daktari quand il faut déménager un rhinocéros, Florence joue aussi les Dr House quand il s'agit d'élucider le mystère du panda roux aux mains enflées, ou autre énigme médicale dont la faune sauvage a le secret. Cette femme de science et d'action est mue par le désir de faire avancer la médecine vétérinaire autant que par un profond amour des animaux. À l'heure où les parcs zoologiques et animaliers se rapprochent de plus en plus des conditions naturelles, son témoignage est une plongée passionnante dans les rapports entre l'humain et le sauvage.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 4min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18544
Résumé:Qui n'a pas, une saison ou l'autre de la vie, tenu son journal personnel ? Et pas seulement de jeunes adolescentes ou des écrivains confirmés. Vous, moi, tout le monde... En lançant un appel dans Le Magazine littéraire, en avril 1988, Philippe Lejeune, spécialiste de la littérature personnelle, a eu la chance de recevoir les témoignages de quarante-sept diaristes - c'est un coup de sonde dans un univers d'écriture méconnu -, quarante-sept personnes qui racontent l'histoire de leur journal, décrivent leurs pratiques, expliquent ce qu'elles en attendent. Ce sont ces documents que rassemble ici Philippe Lejeune. Ils sont si éloquents, si variés qu'ils forcent à poser et à reposer toutes les questions qui touchent à l'écriture personnelle. Quiconque tient un journal ou s'interroge sur le genre pourra difficilement ignorer cette gerbe de témoignages d'inconnues en si profond accord avec l'humeur du temps. L'entreprise de Philippe Lejeune, indépendamment des résultats qu'elle a suscités, est originale. On y sent de sa part, et sans qu'il intervienne autrement que par une présentation descriptive et un index des thèmes, qui rendent sa collecte démonstrative, une ouverture de coeur et comme de l'amour.
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 4h. 28min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17613
Résumé:Texte de témoignage, texte animé par l'urgence, texte de compassion et de réflexion aussi, Failles désigne l'innommable qu'a été le 12 janvier 2010 en Haïti. Mais il tente aussi de prévenir de l'irresponsabilité qui consisterait pour les Haïtiens à ne pas changer leurs perceptions et leurs comportements. Pour Yanick Lahens en effet, la faille géologique qui a englouti Port-au-Prince interdit de faire comme si les autres failles - sociale, politique, économique - n'existaient pas. Il n'y a pas de fatalité dans le malheur du peuple haïtien, ni même dans les carences des élites et la mainmise des organisations internationales : telle est la conviction de l'écrivain qui, malgré le tableau sans complaisance qu'elle brosse de la réalité de son pays, insuffle à ses pages une formidable force de vie."
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17734
Résumé:Violemment secouée, à l'occasion d'une évocation en public de son père récemment disparu, par un tremblement irrépressible accompagné d'une expérience de dissociation, Siri Hustvedt décide, pour comprendre enfin la nature d'un phénomène qu'elle rapproche d'autres états-limites qu'elle a également connus, de prendre la mesure la plus exacte possible de la véritable nature des "gouffres" invisibles qui, hantant, fragilisant et formatant nos existences, sont tapis sous la vie ordinaire, afin d'affronter les mystères du moi. De la neurobiologie à la psychiatrie et à la littérature, une approche, aussi ambitieuse que personnelle, de l'histoire des pathologies mentales au fil d'une réflexion rigoureuse et lucide qui, transcendant la cartographie académique de la souffrance et de l'angoisse, aborde sans détour les rapports de la maladie avec le geste créateur.
Lu par : Denise von Arx
Durée : 3h. 39min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 17083
Résumé:Ils sont partout : dans nos rues, nos journaux, nos discussions politiques. Mais que sait-on vraiment de ces vendeurs de drogue africains dont la présence muette monopolise les débats sur l'asile et sur la sécurité ? Ce livre apporte le témoignage inédit de l'un d'entre eux : son enfance dans une région en guerre, la fuite dans un pays voisin, puis son arrivée en Suisse à 17 ans, son entrée rapide dans le réseau des trafiquants de cocaïne, commerce dont il donne tous les détails, sans jamais se chercher d'excuses. Une vie faite de coups de chance et de mauvais choix, d'espoirs déçus et de fatalisme, de désoeuvrement et de belles rencontres.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 9h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 12598
Résumé:En octobre 2000, Jean Hatzfeld, grand reporter à Libération avait publié un recueil de témoignages bouleversants des rescapés Tutsis du génocide qui s'est déroulé au Rwanda entre avril et mai 1994. Génocide au cours duquel au moins 500 000 Tutsis ont été massacrés sauvagement à la machette par les Hutus. Pour ce nouveau livre, Jean Hatzfeld a eu la possibilité de rencontrer les tueurs des marais, emprisonnés dans le pénitencier de Rilinai près de Nyamata, une bourgade rwandaise.
Lu par : Alain Maillard
Durée : 6h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 15456
Résumé:Un matin brûlant de mai 2003, une file de prisonniers franchit les portes du pénitencier de Rilima, en chantant des alléluias. Ces anciens tueurs rwandais viennent d'être libérés, à la surprise de tous, notamment des rescapés qui les regardent s'installer à nouveau sur leurs parcelles, à Nyamata et sur les collines de Kibungo ou Kanzenze. Que peuvent désormais se dire Pio et Eugénie, le chasseur et le gibier à l'époque des tueries dans la forêt de Kayumba, lorsqu'ils se croisent sur le chemin ? Comment Berthe et le vieil Ignace peuvent-ils se parler au marché puisque toute vérité est trop risquante ? Quels sont les maléfices qui les frappent ? De quelle façon partager Dieu, la Primus, la justice, l'équipe de foot ? Et revivre avec la mort et les morts ? Que ramène-t-on de là-bas ? « Moi aussi je me sens menacée de marcher derrière la destinée qui m'était proposée. De quoi ? Je ne sais le dire. Une personne, si son esprit a acquiescé à sa fin, si elle s'est vue ne plus survivre à une étape, si elle s'est regardée vide en son for intérieur, elle ne l'oublie pas. Au fond, si son âme l'a abandonné un petit moment, c'est très délicat pour elle de retrouver une existence. » Ce livre suit "Dans le nu de la vie. Récits des marais rwandais" et "Une saison de machettes".
Lu par : Simone Reeve-Gagnebin
Durée : 14h. 45min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 5190
Résumé:De passage à New-York, Dominique Lapierre apprend que Mère Teresa ouvre, en plein coeur de Manhattan, un foyer destiné à accueillir les victimes du sida sans ressources. Il s'y précipite et découvre 6 petites soeurs indiennes semblables à celles qu'il a vu dans les léproseries et les mouroirs de Calcutta et dont les pensionnaires sont des détenus de Sing Sing, des toxicomanes noirs de Harlem, des habitués des lupanars "gay" voisins. Cette découverte va catapulter l'écrivain au coeur d'une aventure humaine, médicale et scientifique unique - ce sera l'enquête de sa vie. Pendant 3 ans, il va forcer la porte des laboratoires, reconstituer la formidable chasse au virus, revivre la course haletante pour la mise au point du premier médicament efficace contre le mal, être témoin du prodigieux élan de générosité et de compassion des soignants, du courage et de l'espérance des victimes. Ce livre est le récit de l'inllassable combat de tous ceux, médecins, chercheurs, soignants, victimes, qui se montrent chaque jour plus grands encore que l'amour dans l'accomplissement de leur vocation ou de l'acceptation de leurs souffrances. C'est aussi l'histoire de dizaines de héros connus ou inconnus, du Professeur Montagnier et l'équipe de l'Institut Pasteur à la petite indienne de Benarès devenue l'infirmière des toxicomanes new-yorkais. Une aventure passionnante, poignante, unique.
Lu par : Marguerite Delacrétaz
Durée : 9h. 31min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 3637
Résumé:La guerre au féminin, la guerre subie par des femmes d'Israël et des femmes d'Egypte qui ont livré le récit de leur vie à Laurence Deonna, chacune de son côté, chacune dans son camp. Ce document n'est pas un roman. C'est du vécu. Ce n'est pas le livre des drapeaux bien repassés, c'est le livre des drapeaux linceuls et de la révolte. Laurence Deonna vit à Genève. Elle est journaliste reporter, particulièrement sensible au Moyen-Orient et à la condition féminine. Ce livre, "La guerre à deux voix", lui a valu l'obtention du prix de l'UNESCO en 1987.