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Recherche par mot-clé: Ressentiment

2 résultats.

Durée:9h. 54min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:69609
Résumé: La philosophie politique et la psychanalyse ont en partage un problème essentiel à la vie des hommes et des sociétés, ce mécontentement sourd qui gangrène leur existence. Certes, l'objet de l'analyse reste la quête des origines, la compréhension de l'être intime, de ses manquements, de ses troubles et de ses désirs. Seulement il existe ce moment où savoir ne suffit pas à guérir, à calmer, à apaiser. Pour cela, il faut dépasser la peine, la colère, le deuil, le renoncement et, de façon plus exemplaire, le ressentiment, cette amertume qui peut avoir notre peau alors même que nous pourrions découvrir son goût subtil et libérateur. L'aventure démocratique propose elle aussi la confrontation avec la rumination victimaire. La question du bon gouvernement peut s'effacer devant celle-ci : que faire, à quelque niveau que ce soit, institutionnel ou non, pour que cette entité démocratique sache endiguer la pulsion ressentimiste, la seule à pouvoir menacer sa durabilité ? Nous voilà, individus et Etat de droit, devant un même défi : diagnostiquer le ressentiment, sa force sombre, et résister à la tentation d'en faire le moteur des histoires individuelles et collectives.
Durée:6h. 10min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:16014
Résumé: Pourquoi une "guerre de cent ans" entre la France et l'Angleterre ? Pourquoi deux siècles de conflits entre la France et l'Allemagne ? Pourquoi des millénaires de persécutions entre juifs et chrétiens, et des siècles entre catholiques et protestants ? Pourquoi les Arabes invoquent-ils les croisades dans leurs chocs avec l'Occident ? Pourquoi les conflits sociaux et politiques à répétition ? Pour Marc Ferro, il faut y voir la part du ressentiment. Guerres de religion, révolutions, guerres nationales et de libération, fascisme et racisme, l'historien le plus créatif de sa génération passe l'histoire au crible de cette force obscure et ouvre des perspectives nouvelles. La violence dans l'histoire des hommes n'aurait-elle pas avant tout une origine psychologique ?