Recherche par mot-clé: RÉCIT
376 résultats. Page 13 sur 19.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 3h. 45min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19994
Résumé:
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 17min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 19956
Résumé:L'ouvrage, traduit de l'anglais par C.G.F. Dumas, a été publié à Amsterdam chez Marc Michel Rey en 1769. Il avait l'ambition d'éclairer ses lecteurs sur la guerre contre les Indiens, ses moyens, ses conditions et ses résultats - gains de territoires, en particulier. Il développait également une réflexion sur les relations avec les «sauvages». Aujourd'hui il constitue un document extraordinaire sur une histoire extrêmement complexe et montre que les Amérindiens n'ont pas été de simples victimes passives : ils se sont organisés, ont passé des alliances, ont résisté pas à pas à l'avancée des Européens sur le nouveau continent. Contre eux, tous les moyens ont été utilisés, y compris - il semble que Henry Bouquet ait été pionnier en la matière - la guerre bactériologique. Henry Bouquet, né en 1719 à Rolle (Suisse) et décédé le 2 septembre 1765 à Pensacola (Floride) est un officier mercenaire suisse de l'armée britannique qui s'est illustré pendant la guerre de Sept Ans entre les Français et leurs alliés amérindiens d'un côté et les Britanniques de l'autre, puis lors de la guerre de Pontiac. Bouquet est surtout connu pour sa victoire sur les Amérindiens à la bataille de Bushy Run, qui mit fin au siège de fort Pitt pendant la guerre contre Pontiac.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 19946
Résumé:Malraux toujours chercha à faire œuvre des instants les plus fortement vécus de son aventure, et à faire de sa vie quelque chose qui ressemblât à une œuvre. Jamais, chez lui, action et fiction n'ont été aussi violemment mêlées qu'à l'heure de son équipée espagnole ; jamais, pour tout dire, le combat mené au jour le jour dans ces moments-là (en 1936 et 1937) n'aura frôlé d'aussi près ce qu'on est en droit d'appeler la légende. Au point que des esprits chagrins, déconcertés par cette trop belle histoire - écrite pourtant avec du vrai sang et de vraies larmes - ont été jusqu'à mettre en doute sa véracité : étrange façon de reprocher au poète, au tisseur de fables, d'être capable, quand il le faut, de tirer l'épée ! Paul Nothomb, qui fut dès l'été 36 l'un des compagnons de Malraux au sein de l'escadrille " Espana ", et qui le restera jusqu'au dernier raid sur le front de Malaga en 37, a tenu scrupuleusement la chronique de cette folle aventure, qu'il livre ici pour la première fois, texte et images à l'appui - et qui se confond, à fort peu près, avec celle de L'Espoir. Il y fait justice, irréfutablement, des insinuations fantaisistes dont on accabla Malraux à cette occasion. Mais surtout il fait revivre, en témoin et en écrivain, ce moment de l'Histoire où des hommes purent se dire qu'ils vivaient à l'altitude de l'épopée. Ce que Malraux résumait crûment par ces mots : " Ce fut une guerre d'hommes. Sans doute la dernière. " Jorge Semprun, dont le trajet intime est lui-même issu de cette guerre-là, a tenu à préfacer ce Malraux en Espagne : " Un beau livre utile et grave, simple et tragique ".
Lu par : Sylvain Jaquenoud
Durée : 4h. 50min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19941
Résumé:Le personnage s'était comme évanoui dans la nuit, comme si son nom avait été rayé de la distribution des rôles. Sans l'état civil et un document irréfutable parvenu jusqu'à moi par miracle, ce Livret de service établi par le bureau de recrutement de la Légion étrangère, dont j'aurais à tirer quelques enseignements, chacun de ses descendants eût été en droit de douter de son existence en qualité de pater familias. Après tout, tant de braves ?lles furent engrossées par des enjôleurs sans nom. Donc ce Voisard-là fut bel et bien. Mais qui était-il, notre grand-père des oubliettes? Dans le ?ou de sa légende, je le vois, moi, Voisard dit «Quéquan» de la troisième génération, je le vois qui me fait signe de sa pauvre lanterne parmi les brumes où il est censé avoir disparu, ces bruines acides des souvenirs que les vivants repoussent comme des mouches. Je le suis dans sa nuit où l'étoile du Berger lui aura de tout temps fait faux bond.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19920
Résumé:La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans les quatre récits rassemblés ici en un volume, selon le souhait de l'auteur. Qu'il s'agisse de Goethe mourant, de la haine de l'Autriche ou la détestation de la famille, l'humour et l'ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais surtout, ces quatre miniatures contiennent tout l'univers de Bernhard et forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son œuvre.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19890
Résumé:Quatrième de couverture : « Que l'on soit à la traite ou l'autre devant son établi, les heures pour eux sont fixes, les horaires immuables, les journées réglées, le temps alloué, celui d'une vie, découpée avec minutie avant même que d'être vécue, des jours pareils à ces images patiemment ciselées dans du papier noir, appliquées sur un fond blanc, qu'on envoie pour les fêtes ou qu'on suspend contre les carreaux d'une fenêtre qu'on veut coquette ; tableaux champêtres admirés non point pour la richesse du motif ou pour l'inventivité de l'auteur, mais bien pour la précision du coup des ciseau, la sûreté du trait, la propreté de l'exécution. »
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19870
Résumé:L'auteure, qui fut l'epouse et la collaboratrice du maître spirituel Arnaud Desjardins, se trouve au chevet de sa mere atteinte d'un cancer des os. Elle raconte avec simplicité et vérité les derniers jours de cette femme...
Lu par : Anne-Lise Zambelli-Blanc
Durée : 1h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19795
Résumé:Le 9 juillet de cette année-là, sa vie d'adolescente bascule. Au petit matin, elle est rouée de coups, molestée à la poitrine, frappée au ventre, violée par un homme tandis que deux autres la tiennent par les épaules, puis, une fois leur crime accompli, elle est laissée à terre. Elle sait que ces salauds ne seront jamais retrouvés. Ce n'est pas seulement son corps qu'ils ont souillé. Aussi un sentiment indicible l'envahit-il presqu'aussitôt: malheureusement ils ne l'ont pas tuée...
Lu par : Madiana Roy
Durée : 5h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19796
Résumé:Le Fils est mort. Méningite foudroyante. Et rien ne prédispose à la mort d'un enfant. Tout est perdu, d'un seul coup. Tout s'éteint. On traque le moindre signe, une odeur, une image ; on décortique le moindre souvenir. Cette expérience tragique, Michel Rostain en a fait un livre. Et prête sa plume, sa voix, son "je" à celui qui n'en a plus. Celui qui voit tout, sait tout. Qui sait la douleur et les pleurs, le vide, l'immense chagrin de ceux qui restent. Et raconte sa vie, sa courte vie de jeune homme. Avec tendresse, amour, pudeur, humour, le Père se coule dans les habits du fils, relit, réécrit leur vie commune, de l'autre côté du voile. Et lui redonne un souffle. Du deuil à la lumière...
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 1h. 1min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19789
Résumé:Le Gros poisson du lac est un des plus beaux récits que Ramuz ait écrits, l'un des plus caractéristiques aussi, car il révèle les aspects essentiels de l'art du grand écrivain vaudois (...) au carrefour du Ramuz diurne des premiers romans et de celui qui, de plus en plus tourmenté, scrute la face nocturne des choses. Cette singulière position de charnière, son extraordinaire simplicité, mais aussi le recours au mythe du bateau entraîné par un poisson fabuleux, font la valeur de ce récit.
Lu par : Karine Peltier
Durée : 6h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19770
Résumé:Ce récit est l'histoire vraie d'un homme exceptionnel, d'un personnage de légende. Naoto Matsumura, tel un samouraï sans maître, a refusé en mars 2011 d'évacuer la zone interdite autour de la centrale explosée de Fukushima. Malgré le tsunami et l'apocalypse nucléaire, malgré les réacteurs qui, deux ans après, continuent de cracher de la radioactivité, il a choisi de rester sur la terre de ses ancêtres, dans sa ferme, auprès des quelques animaux encore vivants. Il est aujourd'hui le dernier habitant de Fukushima. Par cet acte de résistance, le fermier manifeste sa colère face à Tepco, le géant de l'industrie nucléaire, mais préserve aussi son honneur en refusant le sort des habitants évacués des zones contaminées, condamnés à l'errance aujourd'hui et demain aux maladies certaines, pour finir tels des parias. Dans son combat, Matsumura porte toute l'humanité de celui qui refuse de se soumettre à la bureaucratie, à la finance et au lobby nucléaire, dont les choix sont d'abord économiques : sauver le pays de la faillite à n'importe quel coût humain, y compris le sacrifice des enfants.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 3h. 35min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19689
Résumé:À la date du 3 janvier 1939, dans "le salon de lecture" d' "Alger républicain", Albert Camus donnait la lecture suivante de la "Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix" de Jean Giono. "Cette petite brochure de Giono s'adresse aux paysans et, par certains de ses accents, constitue un réquisitoire violent (mais non sans nostagie) contre l'ouvrier. On en jugerait mal cependant si on ne savait pas que, dans le dernier numéro des "Cahiers du Contadour", Giono est revenu sur sa position et a précisé que, devant les évènements de septembre 1938, désespérant de la classe ouvrière, il s'est adressé aux paysans comme au dernier espoir des hommes pacifiques. Quoi qu'il en soit, et dégagée de l'actualité, cette "Lettre" ne s'oublie pas facilement. Giono s'est débarrassé, à ce propos, de tout lyrisme et privée de la surabondance poétique qui l'alourdit si souvent, sa phrase est ici rapide et nette. Si je puis dire elle est "parlante". On serait même tenté de croire, à la lire, que Giono est moins poète quon ne le croit et qu'à sa façon, il se rattache à cette lignée de prosateurs moralistes qui figure assez bien la tradition littéraire de la France. On en juge, du moins, au bon sens dévastateur et à l'impitoyable lucidité qui font le prix de cette "Lettre".
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 9min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 19668
Résumé:Un homme - Karim - débarque au Caire après plus d'un demi-siècle d'absence. Depuis quatre jours, l'Égypte est en pleine révolution, plongée dans son printemps arabe. S'agit-il uniquement d'un retour aux sources ? Un besoin de voir de ses yeux ce que les témoignages rapportaient depuis son départ, en 1967 ? Serait-ce un ultime rendez-vous avec son passé ? Car, on le pressent, les jours de cet homme sont comptés. Un mélange de tout cela sans doute, inspiré avant tout par le désir éperdu de retrouver Nadia, une femme aimée quarante-cinq ans plus tôt. Insensiblement, ce pèlerinage, prendra la forme d'un voyage initiatique. Karim va revivre les événements qui marquèrent sa jeunesse, tout en se confrontant à un monde différent de celui qu'il a connu.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 4h. 45min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19666
Résumé:«Quiconque visite le Rwanda est saisi par la beauté de son paysage, mais il est aussi effaré par la violence de son histoire postcoloniale. Tout se passe comme si le bien et le mal irrémédiablement inséparables avaient scellé sous ses mille et une collines un pacte d'amitié. Il y a d'un côté les collines ; il y a, de l'autre, le million de crânes qui les jonchent. Mais ce qui prédomine, dans ce récit, c'est le remords des survivants, qui se traduit par les multiples cauchemars de l'auteur. D'où ce désir manifeste de donner aux disparus une digne sépulture de mots à la fois pour apaiser les vivants et sanctifier les morts. Avec Inyenzi, Scholastique Mukasonga a écrit un récit autobiographique précieux, un document qui nous éclaire de l'intérieur sur le Rwanda postcolonial, un livre que je rangerais à côté du Suicide d'une république de Peter Gay : l'un et l'autre nous montrent à partir d'une succession de faits pourquoi le génocide était hélas, trois fois hélas, inévitable.» Boniface Mongo-Mboussa.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 15h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19655
Résumé:Tant apprécié par Proust et par Gide qui tous deux envisagèrent de le traduire, le chef-d'œuvre littéraire de Henry D. Thoreau n'a jamais obtenu la traduction en français qui rendrait justice à sa richesse et à sa complexité. Rédigé à partir d'une conférence donnée pour expliquer le sens de son séjour dans les bois de Concord (Massachusetts), l'essai a été longuement retravaillé entre 1847 et 1854. Il a été réécrit 8 fois, chaque nouvelle version bénéficiant d'ajouts empruntés au Journal et de formulations plus proches de ce que Thoreau cherchait à dire au sujet de son immersion dans la nature, de son refus de la tradition tout autant que du monde moderne. Le ton employé par cette figure excentrique de la littérature américaine est volontiers provocateur lorsqu'il exprime son refus d'une société trop préoccupée de commerce et d'argent. Thoreau ne veut pas une communication simple, univoque, mais joue sur les mots, retrouve des sens oubliés, voire imagine une étymologie, afin de faire entendre bien plus que le sens commun, au risque d'une obscurité qu'il accepte, si c'est le prix à payer pour s'approcher au plus près de sa vérité intime. C'est dire que cette œuvre longuement mûrie s'est forgé une langue noueuse, surchargée d'intertextualité et d'allusions culturelles à la vie du XIXe siècle américain et qu'elle est parfois difficile à interpréter.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 2h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19632
Résumé:Récit autrobiographique d'une limpide simplicité, « mémorial plein de fraîcheur et de sentiment que l'on pourrait comparer aux livres de l'américain Thoreau », comme l'a décrit Claudel, les Notes de ma cabane de moine, rédigées en 1212, s'ouvrent par le constat de l'universelle précarité de la vie humaine. Kamo no Chômei, fils d'un prêtre shintoiste, relate les différentes calamités auxquelles il lui a été donné d'assister - ouragan, incendies, transfert de la capitale de Kyoto à Fukuhara, famine, tremblement de terre - autant de raisons de sentir avec intensité « l'impermanence de toutes choses en ce monde et la précarité de sa propre vie ». Que faut-il donc faire pour « goûter un instant le contentement du cœur » ? Il vient à l'idée de Chômei de se construire un ermitage. Ses demeures deviennent plus modestes à mesure qu'il vieillit, jusqu'à la « toute petite bicoque », posée à même le sol, de ses dernières années. Chômei décrit l'existence qu'il y mène, fruste mais agrémentée par la contemplation des paysages, la poésie et la musique. Il possède encore quelques livres, et a emporté son biwa, une sorte de luth. Il ne cache pas les moments de tristesse, et « mouille sa manche de ses larmes » lorsqu'il entend les cris des singes alors qu'il songe à ses amis perdus. Avec une infinie modestie, il témoigne des progrès qu'il accomplit dans la voie du bouddhisme, malgré « un cœur qui reste souillé » : « J'assimile ma vie à un nuage inconsistant, je n'y accroche pas mon espoir et n'éprouve pas non plus de regret. »
Lu par : Christiane May-Sudan
Durée : 5h. 13min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 19616
Résumé:Crimes est un recueil de nouvelles relatant onze affaires criminelles stupéfiantes. Pour Ferdinand von Schirach, avocat de la défense à Berlin depuis une quinzaine d'années, le monstrueux fait partie du quotidien. Il transcende le témoignage de sa fonction par la maîtrise souveraine du récit et une réflexion sur la valeur du fait vrai.
Lu par : Elodie Miserez
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19592
Résumé:Vingt-trois courts récits qui ont pour cadre le monde du travail. Vingt-trois personnages recrutés à contre-emploi ou exposés aux paradoxes de leur statut social. Et à chaque fois, un détail inattendu qui, mettant le quotidien en porte-à-faux, excite, comme par accident, notre imagination... Les « petits métiers » d'aujourd'hui portant de drôles de noms, on croisera, au fil des pages, un consultant d'entreprise, une hôtesse d'accueil, un télévigile, un enseignant par correspondance, un acteur de complément, etc. S'il s'agissait d'un film, on parlerait de «documentaire-fiction». C'est sur ce même fil du rasoir qu'Yves Pagès a conçu ses Petites Natures mortes au travail, entre cinéma du réel et dérives imaginaires. Entre témoignages vécus et jeux de rôle fictifs.
Lu par : Marie-Françoise Piot
Durée : 4h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19526
Résumé:Après la belle enquête sur la mort de son père au Liban, sur le fil entre fiction et reportage, Marie Gaulis nous livre un nouveau texte au statut troublant. Rêverie, méditation, réflexion ou fiction, il s'agit en tout cas de l'exposé d'une tristesse anthropologique, du constat d'un paradis perdu, du rêve d'un état encore sauvage. Rousseau n'est pas loin, mais la narratrice est bien une femme du XXIe siècle, lucide, curieuse et joueuse, vivant dans le monde hybride d'aujourd'hui. A travers marches, rencontres et lectures, elle évoque les Aborigènes d'Australie, ces Naturels dont le mode de vie millénaire a basculé au moment de leur rencontre.
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 9h. 51min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19680
Résumé:Le récit n'est pas un roman, c'est l'exposition d'un journal tenu par Monique Barbey entre 1943 et 1948, découvert par son fils et édité par les soins de ce dernier. En 1942, Monique Bierens de Haan s'engage dans l'Armée néerlandaise en exil aux côtés de son époux. Elle rencontre à Londres le général Koenig, héros de la France Libre et vainqueur de la bataille de Bir-Hakeim. Elle en tombe amoureuse et expose cette situation dans les lignes datées du 20 juillet 1944 : « C'est la foudre qui m'a frappée. Je suis clouée sur ce banc et mon cœur s'arrête de battre. Je ne bouge plus et retiens mon souffle, craignant d'avoir compris. Personne ne m'avait jamais dit ainsi qu'il m'aimait. » L'embarras est grand pour Monique, le dilemme moral est à son comble. Tout est alors susceptible de contrarier la réalisation de cet amour fou, insensé : aimer un général, en pleine guerre, au cœur des cercles diplomatique et militaire, dans lesquels Monique et Pierre Koenig évoluent quotidiennement. Consciente de ces obstacles, Monique se console : elle n'est pas seule et y voit une confirmation de ses convictions : « Pourquoi nous sommes-nous rencontrés puisque nous devrions ne plus nous revoir ? Pourquoi ? Pour nous redonner à tous deux du courage et de la foi. J'en suis sûre. Foi en Dieu, foi en nous-mêmes, courage chaque jour renouvelé puisque nous ne sommes plus seuls. » Le récit fourmille d'épisodes heureux, décevants, tragiques ; ce peuvent être des rendez-vous secrets dans les hôtels de Londres ou de Paris, des doutes sur leur relation - on n'ose parler de liaison tant le terme apparaît impropre - des rebonds et fluctuations sur l'intensité de leurs espérances respectives. C'est pourtant le réalisme qui l'emporte. Au nom de la morale, de la fidélité, à cause des impératifs d'une guerre, d'un pays à servir, la France, et d'une certaine idée de la morale chrétienne : « La solution, elle se trouve en nous, ou plutôt hors de nous, en Dieu. C'est la foi aveugle et l'espoir qui doivent nous guérir de nos pires détresses. »