Recherche par mot-clé: Pensée politique et sociale
6 résultats.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 8h. 48min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 73232
Résumé:Une vague de folie et d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture. Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites. La « théorie du genre » professe que sexe et corps n’existent pas et que seule compte la conscience. La « théorie critique de la race » affirme que tous les Blancs sont racistes mais qu’aucun « racisé » ne l’est. L’« épistémologie du point de vue » soutient que tout savoir est « situé » et qu’il n’y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : « déconstruire » tout l’héritage culturel et scientifique d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel. Comme dans La philosophie devenue folle, Braunstein s’appuie sur des textes, des thèses, des conférences, des essais, qu’il cite et explicite abondamment, afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté. Un essai choc et salutaire.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 8h. 25min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 72119
Résumé:Voici un des classiques les plus provocateurs de la pensée sociale, devenu depuis sa parution en 1951, un véritable best-seller et un ouvrage influent. Il est l’œuvre d’Eric Hoffer, docker et grand lecteur, et a été écrit au cours des années 1940 dans les gares de triage de San Francisco. Hoffer y dessine une théorie remarquablement suggestive du type de changement social qu’il résume sous le nom de « mouvement de masse ». À l’aide d’exemples concrets tirés d’un large éventail historique, l’esprit du fanatique et la dynamique des mouvements de masse y sont méthodiquement analysés. D’où viennent-ils ? D’une tentative désespérée pour compenser le manque de sens de la vie ; d’une régression – entraînée par la vitesse des changements – de la maturité de ceux qui ont grandi dans une société différente. Sont-ils identiques ? Qu’ils soient politiques ou religieux, radicaux ou réactionnaires, les mouvements de masse sont interchangeables car l’important est de faire partie du mouvement. Hoffer est bref, lisible et perspicace. Comment devient-on fanatique ou pas ? Lisez Hoffer.
Lu par : Dominique Daniel
Durée : 10min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 72921
Résumé:Face au manque de considération accordée par ses collègues aux arts, une ministre de la Culture met en place des Journées sans culture, afin de révéler les enjeux culturels dans le quotidien de toute société. Avec un poster de l'arrêté ministériel pour propager la revendication culturelle.
Lu par : Monique Gay
Durée : 7h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70687
Résumé:De Saint-Germain-des-Prés aux chaînes d'info en continu, l'intellectuel français est auréolé d'un pouvoir singulier. Défenseur des opprimés ou décrypteur de l'actualité, militant des causes perdues ou expert au discours ciselé, il occupe, au pays de Descartes, où l'on aime à théoriser, une place à part. Crise financière, attentats islamistes, poussée migratoire, montée des populismes, féminismes, épidémie... L'histoire est de retour, les idées gouvernent de nouveau le monde. La vieille opposition entre droite et gauche, périmée, s'est vue évincée par d'autres clivages, dans l'air du temps. Réacs, gauchistes, libéraux : chacun accuse l'autre d'avoir gagné la guerre culturelle. D'Alain Finkielkraut à Edouard Louis, en passant par Michel Onfray, de la Manif pour tous à Nuit debout, sans oublier les Gilets jaunes, qui a vraiment remporté cette bataille idéologique ? A l'heure de la cancel culture, de l'hystérisation de la polémique, de l'immédiateté de l'information et du pouvoir de l'image, quel rôle l'intellectuel peut-il encore jouer ? Le débat est-il seulement toujours possible, en France ? Eugénie Bastié a mené l'enquête : pendant trois ans, elle a rencontré une trentaine de penseurs de tous bords. Elle décrit un paysage intellectuel morcelé, mais plus riche que jamais. Une plongée passionnante au coeur de l'intelligentsia, la France racontée au travers des idées qui l'agitent et des personnages qui les incarnent.
Lu par : Philippe Koller
Durée : 6h. 8min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 39285
Résumé:La connaissance scientifique se construit avec nous et pour nous. Une démarche qui invite à cultiver et privilégier trois attitudes: comprendre, partager et servir. C’est ce projet qui anime les choix et les travaux de Jacques Dubochet et qui ressort avec honnêteté des pages de sa première œuvre littéraire. Dans ce recueil de propositions et suggestions autour de la vie, du monde, de la politique et de la science, le Prix Nobel de chimie nous fait part des valeurs humaines qui donnent sens à sa vie. Un bouquet de messages riches et documentés, tantôt engagés, tantôt intimes, qui nous invitent à prendre à bras-le-corps les enjeux majeurs d’aujourd’hui et de demain.
De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes
Constant de Rebecque, Benjamin de (1767-1830)
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 1h. 17min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 17459
Résumé:La liberté qui caractérise les sociétés modernes (Liberté des Modernes) pour Constant peut aisément être considérée comme une liberté négative. Ainsi, ce n'est pas la participation à la délibération commune qui rend un individu libre, mais l'exercice de ses droits et libertés fondamentaux. C'est pourquoi les attributions du Léviathan, que constitue à l'évidence l'État, doivent être bornées. Ces limites ne sont autres que les droits, à la fois, naturels, immuables et universels de l'individu. Ce qui caractérise essentiellement l'homme n'est non pas l'appartenance mais, au contraire, l'autonomie ainsi que la perfectibilité. Loin de devoir entraver les initiatives individuelles, l'État doit en devenir l'auxiliaire. L'artifice étatique n'est qu'un moyen, un instrument, dont la fin est l'individu.