Recherche par mot-clé: Discrimination raciale
7 résultats.
Lu par : Agnès Hatt
Durée : 6h. 34min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 72973
Résumé:Dans ce recueil d'articles initialement parus dans la revue L'Histoire, l'auteur évoque l'histoire des Noirs américains, marquée au fer rouge par l'esclavage, la ségrégation et les violences raciales. Mais cette histoire mouvementée est aussi celle des résistances, des victoires acquises de haute lutte et des cultures artistiques d'une grande richesse.
Lu par : Madeline Volet
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70413
Résumé:C’est l’histoire d’un Américain d’origine asiatique qui essaie de trouver sa place dans la société américaine. Et, comme on est dans la patrie d’Hollywood, Yu raconte cette épopée sous la forme d’une quête du rôle idéal. Car le rêve de toujours du héros c’est de devenir Mister Kung Ku : il a vu la série à la télé quand il était petit, et c’est son but dans la vie. Sauf que plus il monte les échelons, plus il comprend que Mister Kung Fu n’est qu’un autre rôle qu’on veut lui coller parce qu’il est asiatique. C’est un roman high-concept écrit sous la forme d’un scénario : le héros n’est ni « je » ni « il » mais il est désigné par un « tu ». Lé héros suit le script qui peint sa vie comme une série télé en mélangeant les genres : la bonne vieille série policière, avec un flic noir et une flic blanche et une grande tension amoureuse entre les deux, des scènes de kung fu, et on finit sur une superbe scène de court drama où l’Amérique se retrouve jugée pour son traitement de la communauté asiatique. Un roman virtuose, drôle et attachant : un Lala Land sauce aigre-douce. [National Book Award, Meilleur roman américain, 2020]
Lu par : Emilie Berger
Durée : 5h. 20min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 69396
Résumé:Silhouette imposante, port de tête altier, elle fait résonner la voix d’une femme noire, fière et volontaire, qui va devoir survivre dans un monde d’une extrême dureté, dominé par les Blancs. Une voix riche et drôle, passionnée et douce qui, malgré les discriminations, porte l’espoir et la joie, l’accomplissement et la reconnaissance, et défend farouchement son droit à la liberté. Après l’inoubliablement beau Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage, Maya Angelou poursuit ici son cycle autobiographique. Maya Angelou fut poétesse, écrivaine, actrice, militante, enseignante et réalisatrice. Elle a mené de nombreux combats avant de devenir une icône contemporaine qui a inspiré la vie de millions de personnes. Elle a côtoyé Nelson Mandela, Martin Luther King, Malcolm X et James Baldwin. À sa mort, Michelle Obama, Rihanna, Oprah Winfrey, Emma Watson, J. K. Rowling et beaucoup d’autres encore lui ont rendu hommage.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 11h. 57min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69174
Résumé:La chute du Mur a laissé les gauches européennes en plein désarroi. Sur le champ de bataille des idées, le progrès, la liberté et l'universel ont cédé la place à une nouvelle triade directement importée des USA : le genre, l'identité et la race. On se battait hier au nom du prolétariat, du Tiers-monde et des damnés de la terre ; on condamne aujourd’hui l'homme blanc, coupable du colonialisme, de l’esclavage et de la domination des femmes. Trois discours – néo-féministe, antiraciste et décolonial - le désignent comme l’ennemi commun de l’humanité. Il est devenu le nouveau Satan, celui que son anatomie même désigne comme violeur ontologique, sa couleur de peau comme raciste, sa puissance comme exploiteur de tous les « dominés » et « racisés ». Tout l'enjeu de cet essai est d'analyser comment, sous l'impulsion d’une américanisation caricaturale de l’Europe, la lutte des genres et celle des races sont en train de remplacer la lutte des classes, de balayer la méritocratie et de détruire l’idée d’humanité commune. Faire de l'homme blanc le bouc émissaire par excellence, ce n’est jamais que remplacer un racisme par un autre ; avec, comme horizon funeste, des sociétés tribalisées, crispées sur leur trésor identitaire et en proie à la guerre de tous contre tous.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 15h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 69076
Résumé:La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, ne´e dans une baignoire, sixie`me de huit enfants. Sa famille vit en marge de la socie´te´ car, si sa me`re est blanche, son pe`re est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, apre`s des anne´es d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses fre`res et sœurs, Betty grandit berce´e par la magie imme´moriale des histoires de son pe`re. Mais les plus noirs secrets de la famille se de´voilent peu a` peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’e´criture : elle confie sa douleur a` des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des anne´es. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin re´ve´ler. Betty raconte les myste`res de l’enfance et la perte de l’innocence. A` travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir re´parateur des mots et donne naissance a` une he´roi¨ne universelle
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 10h. 24min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 39142
Résumé:« Être mort, pensa-t-il, c'était savoir que rien, jamais, ne serait autrement. Il pensa : Moi, je suis vivant. » Là où la guerre de Sécession bat son plein, quelque part en Virginie, Adam Rosenzweig décide de lutter pour la libération des Noirs. Animé par une grande soif de liberté et de justice, ce jeune Allemand d'origine juive pénètre au cœur d'une nature sauvage, soumise à la furie indomptable de l'Histoire. Dans un monde de faux-semblants et de violence, l'idéalisme d'Adam résistera-t-il au prosaïsme du réel ? Robert Penn Warren (1905-1989) est un romancier, essayiste et poète américain. Considéré comme un auteur classique, il a reçu à deux reprises le prix Pulitzer pour sa littérature et sa poésie. Robert Penn Warren, romancier, essayiste, poète est né en 1905 à Guthrie, dans le Kentucky, et décédé en 1989. Il a reçu la médaille présidentielle de la Liberté.
Lu par : Richard Lefèvre
Durée : 11h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26739
Résumé:Qu'il s'agisse d'inégalités de traitement en fonction du sexe, de la race, de la sexualité, de la religion, de l'origine, des handicaps, de la santé, les discriminations sont aujourd'hui perçues et combattues comme la figure centrale des injustices. S'il est indispensable de les décrire et de les mesurer, il faut aussi que l'on sache mieux comment elles sont vécues par celles et ceux qui les subissent. L'écart est grand, en effet, entre les inégalités objectives et la manière dont les personnes les ressentent et, surtout, dont elles les tiennent pour justes ou injustes. Pourquoi moi ? s'efforce de rendre compte de ce vécu plus divers qu'il n'y paraît. De l'"expérience totale" qui fait de la discrimination le coeur de l'identité et du rapport au monde des individus à la distanciation que d'autres parviennent à installer grâce à un ensemble de stratégies et de tactiques, se déploie un espace de discriminations ressenties de façon plus ou moins intense. Ces expériences sont déterminées par le jeu complexe des conditions sociales. Ainsi les plus discriminés ne sont pas nécessairement ceux qui éprouvent les sentiments d'inégalité les plus aigus. La comparaison entre l'école et l'hôpital montre que les discriminations sont perçues de façon très différente dans ces institutions pour lesquelles la diversité des cultures et des personnes ne constitue pas le même enjeu. Les discriminations et les luttes qu'elles entraînent révèlent de profondes transformations de notre vie sociale et de nos subjectivités ; non seulement elles dévoilent des injustices intolérables, mais elles montrent comment les individus essaient de se construire comme les sujets de leur liberté et de leur identité quand l'ordre social perd de son unité et de son ancienne légitimité.