Recherche par lecteur : Jean-Claude Finot
2397 résultats. Page 96 sur 120.
Durée : 1h. 42min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 18911
Résumé:Voici réunie en un seul volume l'œuvre de dramaturge de Yasmina Reza. Conversations après un enterrement, La Traversée de l'hiver, Art, L'homme du hasard, ont en quelques années imposé sur la scène française un auteur dont les huis clos, train, hôtel ou living, sont autant de prétextes à des comédies subtiles et décapantes, d'un ton profondément moderne.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19038
Résumé:Roth traite ici des thèmes qui lui sont devenus familiers. À nouveau, le corps, la maladie, la diminution physique, la mort. La poliomyélite, horrible maladie qu'on ne savait pas vaincre et qui tuait les enfants ou les paralysait, sévit dans le quartier italien de Newark. Nous sommes en 1944, c'est-à-dire en pleine guerre, alors que beaucoup de jeunes hommes sont sur le front, en Europe. L'épidémie gagne le quartier juif et la psychose se répand. Les efforts pour enrayer la maladie sont vains et les familles, affolées, en arrivent à prendre des précautions excessives, quand ce n'est pas à rejeter l'étranger, celui qu'on va d'emblée soupçonner et exclure. Bucky Cantor, un professeur de gymnastique, juif lui aussi, élevé, après que sa mère est morte et que son père a été arrêté pour vol, par un grand-père rigoureux et hautement moral, est le héros de la communauté (il a repoussé à lui seul une bande de voyous italiens venus « répandre la polio »). La suite du roman retrace l'histoire malheureuse de cet homme scrupuleux, responsable, d'une intelligence limitée, qui va prendre sur lui la responsabilité du mal. Si ce n'est pas un dieu ignoble qui est l'auteur de ces crimes - le dieu qui a tué sa mère et lui a donné pour père un voleur - alors c'est peut-être lui, Bucky Cantor, qui portait en germe, sans le savoir, la maladie et qui l'a répandue autour de lui. En effet, pour suivre sa fiancée, il a abandonné ses élèves malades - un abandon qu'il ne pourra se pardonner - puis découvert qu'il avait lui-même contracté la polio. D'un endroit à l'autre, il l'a transmise aux enfants, ses protégés, qui meurent comme des mouches. « Je voulais aider les gosses et les rendre forts, au lieu de cela, je leur ai fait un mal irréparable ». Enfin, il tombe malade. A la fin de l'ouvrage, il n'est plus qu'un homme bourrelé de culpabilité et de remords, qui a renoncé à tout, vit seul et pauvrement et, surtout, qui a perdu l'usage de son corps merveilleux - avec lui, avec la perte de sa mobilité, toute confiance en soi. L'image finale est une sorte d'hymne au corps, à sa force, à sa beauté quand il est jeune : le lancer de javelot tel que le pratiquait Cantor. L'histoire est racontée avec la force coutumière de Roth et le livre se lit d'un trait.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18974
Résumé:"Qu'est-ce que tu dirais si j'avais tué quelqu'un ?" J'ai cru qu'elle plaisantait ou qu'elle m'avait posé cette question à cause des romans policiers qu'elle avait l'habitude de lire, c'était d'ailleurs sa seule lecture. Peut-être que dans l'un de ces romans une femme posait la même question à son fiancé. "Ce que je dirais ? Rien."
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18888
Résumé:Cette étude interroge la nature et les finalités de l'industrie culturelle, définie par extension comme une industrie du divertissement.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 2h. 25min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18978
Résumé:Cette série de proses brèves auxquelles Tozzi travailla de 1915 à 1917, constamment republiées depuis cette date, ont un seul point commun : dans chacun des 69 fragments, un animal apparaît, de manière fortuite ou marginale, pour parer le récit de sa signification propre. Chaque segment narratif se trouve ainsi relié à toutes les autres par un subtil fil symbolique. Deux fragments, le premier et le dernier, donnent la clef du texte. Ils se caractérisent par la présence du seul animal qui, au sein du recueil, semble vivre en accord avec la nature : l'alouette. Cet oiseau représente un besoin d'élévation, de sens, d'accord avec la nature. Dans la premier fragment est décrite la difficulté qu'a l'alouette à vivre dans un monde dominé par l'homme ; dans le dernier, un appel à l'animal afin qu'il revienne au sein de l'âme humaine pour la régénérer. Les narrations intermédiaires, dans lesquelles l'alouette n'est pas présente, deviennent des allégories vides. Celles-ci s'attachent à souligner le besoin d'un sens et l'impossibilité de l'obtenir. Les Bêtes est également le portrait d'un homme irrité contre la vie et contre lui-même en polémique avec son temps.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 18883
Résumé:The Lost Garden est un traité singulier. C'est, en quelque sorte, une "biographie jardinière". On y lit en filigrane la vie, les passions et les amitiés de Jorn de Précy, les jardins qu'il a connus et aimés le plus. Les thèmes traités détonnent par rapport à la littérature sur les jardins de l'époque. Ceci explique, peut-être, le retentissement limité du livre. Publié à deux mille exemplaires, à compte d'auteur, il ne fit l'objet d'aucune critique dans la presse spécialisée à sa sortie. Mais ces deux mille livres continuent à circuler. Il peut arriver de tomber par hasard sur un exemplaire noirci de terre dans un marché aux puces de Londres (c'est ce qui m'est arrivé il y a trois ans, et qui a marqué le début de mes enquêtes sur le jardinier islandais), dans une petite bibliothèque de province ou dans le salon d'un des "fidèles" de Jorn de Précy éparpillés à travers le monde. MARCO MARTELLA (Extrait de l'avant-propos)
Lu par : Jean Cuttat
Durée : 49min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19528
Résumé:Né à Porrentruy, il se lie avec Pierre-Olivier Walzer et Roger Schaffter, deux autres enfants du pays, passionnés de littérature. En 1942, pour prendre le relais de la culture française dont la voix s'est tue, il crée avec ses deux amis les éditions des Portes de France. Puis, à Paris où il tient une librairie, il côtoie un grand nombre d'artistes et d'écrivains et fait rayonner la culture helvétique. Enfin, il s'engage dans la lutte du Jura pour son autonomie. De 1966 à 1972, il vit ce qu'il appelle « un roman de cape et d'épée », lisant ses poèmes devant des milliers de personnes enthousiastes.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 53min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 18789
Résumé:Dans ce bouleversant recueil d'observations, de réflexions et de témoignages entendus lors de différents reportages à Hiroshima, le Prix Nobel de littérature Kenzaburô Ôé s'interroge sur ce que nous avons réellement retenu, su et peut-être trop vite conclu du bombardement nucléaire. Il s'interroge, mais n'apporte pas de réponse. Il ne se pose pas en moralisateur, mais en simple rapporteur, en témoin humaniste et universel d'une catastrophe trop vite oubliée. C'est lors d'un reportage sur la neuvième conférence mondiale contre les armes nucléaires que Kenzaburô Ôé croise ces hommes et ces femmes, agonisants, défigurés, rescapés de ce funeste 6 août, écartelés entre "devoir de mémoire et droit de se taire". Il ira à leur rencontre, mais à celle aussi des médecins qui luttent courageusement contre le "syndrome des atomisés". C'est à tous ces héros silencieux qu'il rend ici un hommage poignant et digne.
Lu par : Jean-Marc Fayolle
Durée : 5h. 9min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18945
Résumé:Du Joueur d'échecs à Combat avec le démon, l'œuvre entière de Stefan Zweig est fascinée par les grandes aventures de l'esprit humain, qu'elles le mènent vers la pensée, l'absolu, l'idéal ou la folie. C'est de la création romanesque que nous parle ici le grand écrivain autrichien, à travers trois " géants " du XIXe siècle. Tous trois ont forgé un univers autonome, portant l'empreinte d'une puissante personnalité, avec ses types humains, ses lois morales, sa métaphysique. Chez Balzac, l'élan créateur exprime une volonté de puissance par rapport à la société ; chez Dostoïevski, l'affirmation d'un destin tendu entre extase et anéantissement ; chez Dickens, l'accord entre un génie individuel et les traditions d'une époque. Chacun incarne ainsi un " type " d'artiste exemplaire. Pénétration psychologique, admiration passionnée, intime complicité d'un romancier avec ses grands modèles, dont de Trois Maîtres un chef-d'œuvre critique inégalé.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 3min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 18731
Résumé:Ce recueil de trois textes est consacré aux débuts de l'histoire humaine et à la naissance de la création artistique. Jean Rouaud tente d'imaginer la vie quotidienne durant l'ère préhistorique, avec cette question à la clé: après la chasse, qui est chargé de dessiner l'exploit? Il évoque Lascaux, Rouffignac, etc. Pour l'auteur des Champs d'honneur, c'est le porteur de flèches, le ramasse-miettes, le petit estropié... celui qui ne pourrait pas faire de l'ombre au «grand caïd» apporteur de viandes. Pourquoi? Ne cherchez pas à comprendre, c'est la préhistoire revisitée par l'écrivain, qui a visiblement une sympathie pour les perdants de la vie. Les perdants? Pas si sûr, car des siècles après, c'est le ramasse-miettes, «dompteur de formes» qui a laissé sa trace dans l'Histoire. (Le Figaro Livres)
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18723
Résumé:«Toute une vie brûlée inutilement ! Sur toutes les routes, j'ai laissé des gouttes de sang, des lambeaux de chair et surtout des lambeaux de ma dignité. » Panaït Istrati, le Gorki des Balkans comme le surnommait Romain Rolland, aurait eu cent ans en 1984 et son éditeur, en cet honneur, a publié « ce volume de textes autobiographiques qui reconstituent sa vie de vagabond et d'écrivain. Ce sont des pages en grande partie inédites ou publiées dans la presse de l'époque, inconnues du lecteur d'aujourd'hui. » Ces textes sont rassemblés en cinq parties concernant, des documents autobiographiques, la naissance de l'écrivain, des témoignages sur la liberté, la foi, les arts, l'humanité, le pèlerin du coeur (des hommages rendus à des amis disparus) et pour finir « les dernières années », des textes en forme de testament ou de bilan sur sa vie d'errance et de quête.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 56min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18730
Résumé:"Pourquoi, se demandait Bertholt Brecht, aimerait-on d'un amour particulier le pays où l'on paie ses impôts ?" A lui, et à tous ceux qui ne voient les impôts que comme un fardeau, Pascal Broulis répond à sa manière, à la fois précise et enjouée. Sans grandes phrases, sans théories complexes, il raconte la fiscalité. Au gré de plus de cent cinquante anecdotes, il en touche toutes les facettes, dit son rôle dans l'établissement des équilibres sociaux, démontre son importance dans la construction des sociétés.
Lu par : Jean Frey
Durée : 6h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18700
Résumé:Hoffmann rêva toute sa vie du ciel doré de l'Italie : un ciel qu'il ne put jamais apercevoir qu'en songe. Raison pour quoi, sans doute, il logea Princesse Brambilla dans le décor le plus italien qui se puisse imaginer : le carnaval de Rome. Raison pour quoi, surtout, ce roman bref se trouve être le plus vibrant appel qu'il ait adressé de sa vie à la fuyante beauté : occasion de conjuguer sa fantaisie la moins retenue et le meilleur de cette ironie mélancolique qui est son élixir secret. Baudelaire voyait là la quintessence de l'imaginaire romantique : " Il faut lire Hoffmann, et surtout, avant tout, Princesse Brambilla, qui est comme un catéchisme de haute esthétique. "
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18673
Résumé:Ils sont trois à raconter " la nuit de l'Abomination " - nuit mi-fictive, mi-réelle - lors de laquelle l'histoire récente d'Haïti revêt des allures d'apocalypse. C'est la vieillissante tenancière d'un bordel qui la première prend la parole : véhémente, ironique, désespérée, elle mêle à sa chronique imprécations et prophéties, dénonçant la corruption, citant les noms des acteurs et des victimes de la boucherie permanente dont l'île est depuis trop longtemps le théâtre. A la fois mémoire et oracle, elle tient le registre et l'état civil de la catastrophe. Dans une maison retirée, chez un intellectuel, on écoute la radio, on s'inquiète, on débat encore. Mais cette nuit-là, le jeu des controverses politiques - et amoureuses - risque bien de ne plus faire le poids. La troisième voix est celle d'un chauffeur de taxi, heureux possesseur d'une Toyota - sa raison de vivre et sa fierté. Cette nuit-là, il va perdre son client, sa voiture et sa jambe gauche...
Lu par : Claude Fissé
Durée : 8h. 9min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18816
Résumé:Ces chroniques de Peter Bichsel - choisies et traduites par Ursula Gaillard - sont parues dans la presse alémanique de 1980 à 2008. Elles ont davantage la saveur de contes que la tonalité de la narration historique ou anecdotique. Et c'est justement dans une histoire intitulée «Un conte d'hiver africain» que Peter Bichsel évoque la couleur isabelle à propos du «Livre», les Mammifères de la Terre du Dr Schleyer, grâce auquel, écrit-il, il s'est éveillé au monde?: «?Je l'ouvre de temps en temps et cela commence toujours par une déception, ses illustrations ne sont plus d'emblée aussi captivantes qu'au moment du premier regard, mais quand je les regarde plus longuement, elles prennent la couleur du souvenir, cette couleur qui comme la couleur isabelle n'est pas une couleur de ce monde-ci, mais celle du monde qui commence à la gare du préposé Schleyer, la gare agricole royale. [...] Je n'ai encore jamais été en Afrique. L'école isabelle a ceci de particulier que ce que l'on y apprend, on ne l'apprend pas pour aller de l'avant ou plus loin, mais pour être là et pour rêver.»
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18818
Résumé:Un homme est retrouvé, épuisé, au bord d'un campement. Alpiniste courageux devenu simple vagabond, sa disparition avait fait perdre espoir à tout un peuple dont il était le guide. On découvre son histoire, l'ascension difficile, lorsque soudain, face à la muraille, sa voix se met à résonner : «Je suis Adonai (Yod) ton Elohim.» C'est ainsi que débute la déclinaison du Décalogue qu'Erri De Luca met en scène. Il revient aux sources de la langue et de la spiritualité pour raconter les Commandements dont il tire le plus beau en une poétique biblique singulière : «Ils apprirent au pied du Sinaï que l'écoute est une citerne dans laquelle se déverse une eau de ciel de paroles scandées à gouttes de syllabes.» Sa relecture des Dix Paroles s'intensifie jusqu'à atteindre deux petits textes, comme deux suspensions au livre. Le premier, «Adieu au Sinaï», conte les bienfaits de la voix extatique du prophète et ses conséquences sur les corps. Puis, De Luca nous plonge «En marge du campement» où il confie en quelques lignes - parmi les plus émouvantes de son oeuvre - l'équilibre entre intimité et distance qu'il entretient avec le peuple Juif et sa langue sacrée.
Lu par : Jean Frey
Durée : 8h. 31min.
Genre littéraire : Science-fiction
Numéro du livre : 18875
Résumé:"La guerre des mondes s'est hissé depuis longtemps au rang de ces oeuvres exceptionnellement rares, écrites par des hommes dont on n'a même plus besoin de rappeler le nom - L'Iliade, L'Odyssée, les Évangiles -, qui ont transcendé leur origine littéraire pour devenir des mythes fondateurs, des histoires archétypales de notre inconscient collectif, tout aussi publiques que n'importe quel fait historique, et légitimement adaptées dans d'innombrables versions au gré des peurs et de l'esprit du temps." (Norman Spinrad)
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18900
Résumé:«Le docteur Ramzi An-Nawawî n'était pas un docteur comme les autres, un vulgaire guérisseur de maladies humaines. Vêtu d'une gandoura sombre comme sa peau. Son visage saisissait. Sous la calotte noire des cheveux, un front ample trahissait des dons intellectuels, tandis que la bouche ourlée débordait de sensualité et que le menton creusé d'une fossette suggérait la tendresse. Kassem n'avait jamais contemplé un être aussi attirant.» De père guadeloupéen et de mère roumaine, Kassem se voit forcé d'endosser des identités qu'il n'a pas choisies. Il rencontre le Dr Ramzi dont il devient le protégé. Le médecin a une réputation sulfureuse. Kassem soupçonne des pratiques douteuses. Mais Ramzi exerce sur lui une fascination dont il ne peut se défendre... Sur un rythme haletant, Maryse Condé nous conduit d'énigme en rebondissement sur les pas d'un héros au destin à la fois burlesque et pathétique.
Lu par : Jean Frey
Durée : 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18630
Résumé:L'histoire se passe en 1901. Deux êtres faits pour s'aimer, marqués par la fatalité et par le passé, vivent un déchirement profond. C'est un jour de corrida. A l'aube, Pierre Guilhem, le plus pauvre, le plus noble, le plus beau des gardians, quitte sa cabane, à cheval, pour se rendre aux arènes d'Arles. Pierre aime Naï, une jeune couturière qui mena une vie légère jusqu'au jour de sa rencontre avec Pierre. Ce matin-là, Pierre annonce à Naï son intention de renoncer à la vie de gardian. Pour elle, il a décidé de travailler à la SNCF et de vivre en Arles. Naï qui mesure l'étendue de ce sacrifice est bouleversée. Mais la corrida commence, superbe, riche, violente, avec son cérémonial, son or et ses blessures. Pierre est dans les arènes...
Lu par : Suzanne Bettens & Jean Frey
Durée : 5h. 37min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 18605
Résumé:Ce petit opuscule "celui par qui le scandale arrive" est paru en 2001 et reprend bien la théorie mimétique, centre de l'oeuvre de René Girard. En résumé, cette théorie pose que le moteur de l'action humaine, c'est l'imitation, le désir mimétique. On désire une chose, non pour elle même, mais parce qu'un autre la désire aussi. On se trouve de ce fait en permanence dans des relations humaines basées sur le conflit et la violence, qui mettent en péril l'équilibre des sociétés humaines. Pour Girard, les sociétés humaines ont trouvé la solution à cette instabilité avec la pratique du bouc émissaire. Une victime innocente est régulièrement désignée comme coupable des désordres et de la violence, ce qui permet à la communauté de se refaire une unité et de donner ainsi un exécutoire à la violence collective, qui peut se déchaîner sans risque pour la survie de la société.