Recherche par auteur : Pierrat, Emmanuel
3 résultats.
Lu par : André Cortessis
Durée : 2h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20952
Résumé:Je m'étais pourtant interdit de fouiller, de m'enliser dans la lecture d'affaires périmées. Mon cabinet parisien, "Maître Emmanuel Tapiro & associés", suffoquait pour de bon mais, seul descendant des fondateurs, j'avais beaucoup de mal à me séparer de la masse de papier accumulée par mes aïeux et prédécesseurs. C'est ainsi que j'attrapai, un après-midi, une pile de cartonnages desséchés, ligotés par une mince cordelette, et que je dénouai le fagot pour découvrir ce qui était baptisé en capitales tracées à l'aide d'une règle : "LE PROCES DU DRAGON". Un geste qui allait de nouveau mettre mes pas dans ceux de mon grand-père, maître Vincent Tapiro, et m'entraîner sur l'île de Komodo, près d'un siècle plus tôt, dans les méandres d'une sombre affaire de disparition d'une famille de missionnaires hollandais. Un geste, surtout, qui allait m'apprendre combien rouvrir un vieux dossier peut s'avérer dangereux et révéler de lourds secrets.
Lu par : Françoise Majesté
Durée : 8h. 17min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 67742
Résumé:Entre août 1792 et mai 1795, le Tribunal révolutionnaire envoya plus de 2.500 personnes à l'échafaud, sous l'autorité de l'accusateur public Fouquier-Tinville. Se fondant sur les actes des procès, les journaux d'époque et certains dossiers d'accusés inédits, l'auteur, avocat au barreau de Paris, dresse le portrait de ce tribunal et récapitule les événements.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 4h. 44min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 39307
Résumé:Il faut s’en alarmer : la culture est aujourd’hui attaquée dans tous ses territoires. Arts plastiques, littérature, cinéma, musique... Au nom des bonnes mœurs, de la lutte contre le racisme ou la souffrance animale et autres nobles causes, des ligues de vertu du troisième millénaire et des citoyens ordinaires manifestent, agissent auprès des élus, pétitionnent sur les réseaux sociaux, toujours pétris des meilleures intentions. Sous des prétextes apparemment légitimes, le principe de liberté d’expression, avec ses limites communément admises (racisme, antisémitisme…), subit d’incessants coups de boutoir. Il existe pourtant des solutions médianes, permettant de concilier le devoir de mémoire, le respect de l’égalité entre les citoyens, le droit des minorités, avec l’amour de l’art et de la liberté. La clé est sans doute dans la pédagogie, le développement d’appareils critiques repensés. Il est urgent d’analyser ce que cherche à imposer cette nouvelle morale en forme de censure, de dire par qui elle est pensée et activée, d’où elle vient, quels intérêts elle sert, de montrer ses limites et ses paradoxes. Nous devons préserver la culture de ces revendications qui fusent à la vitesse d’un tweet.