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Le môme en conserve

Résumé
Mme Bartolotti adore commander par correspondance les objets les plus divers. Elle reçoit un jour une immense boîte de conserve, avec un mode d'emploi... Ayant suivi les instructions, elle obtient un enfant de sept ans en état de marche - un garçon modèle garanti par le fabricant ! Mais Frédéric est trop parfait, et devient le sujet de moqueries des écoliers. Il faut qu'il apprenne quelques mauvaises manières !
Genre littéraire: Humour-satire
Durée: 3h. 17min.
Édition: Paris, Librairie générale française, 1985
Numéro du livre: 7414
ISBN: 9782253036500
Collection(s): Le livre de poche. Jeunesse

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Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 31min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 71444
Résumé:Monsieur Faustini habite Hörbranz, une petite bourgade sur les hauteurs du lac de Constance. Célibataire retraité, il vit seul avec son chat. Il porte depuis des années le même veston avec lequel il a fini par « ne plus faire qu’un », et qui est devenu « sa demeure, son repaire, sa carapace, sa livrée de paon ». De temps en temps, Monsieur Faustini prend l’autobus et se rend à Bregenz, la grande ville toute proche, où il se promène au bord du lac… À cet antihéros esquissé avec une tendre ironie, l’auteur réserve des surprises propres à le déstabiliser de plus en plus, pour notre plus grand plaisir. Monsieur Faustini, qui se met à rêver d’Afrique, devient la proie de la fiction la plus débridée. Lointain frère en miniature de l’illustre Faust, le Faustini de Wolfgang Hermann a tellement séduit les lecteurs que l’auteur en a fait le héros de toute une série de romans pleins de malice et de finesse. Dans la littérature récente de langue allemande, peu de livres sont aussi divertissants que ce petit chef d’œuvre d’humour et de fantaisie.
Lu par : Perceval Voxia
Durée : 1h. 9min.
Genre littéraire : Humour-satire
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Résumé:Bethsabée, la tante de Lison, ne fait rien comme tout le monde. Au cours de sa vie, elle a pratiqué le surf, le ski, traversé des océans à la voile, escaladé les plus hauts sommets des Andes et de l’Himalaya avant de s’installer dans une forêt du Jura où elle a retapé elle-même une bergerie. C’est là que Lison passe plusieurs semaine chaque été, à lire, observer les oiseaux ou simplement rêver, en toute liberté. Mais cette année, Lison est à peine arrivée que la fidèle tronçonneuse de sa tante tombe en panne. En acheter une neuve ? Hors de question ! Bien décidée à demander des comptes au fabricant, Bethsabée embarque sa nièce dans une drôle d’aventure !
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 9min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 66935
Résumé:Kurt a une moustache. Mais il a aussi une femme, super-sympa, mignonne et tout, et qui est architecte. Elle s’appelle Anne-Lise. Anne-Lise dessine des maisons, des grandes comme des petites, puis elle veille à ce que le maître d’oeuvre les construise correctement. C’est son travail à elle. Quand les maisons sont terminées, Kurt a l’habitude de venir les voir et à chaque fois, il répète à Anne-Lise combien elle est douée pour dessiner des maisons. En chariot élévateur, nourris par un énorme poisson, Kurt et sa famille partent à la découverte du monde. Un vrai talent d’écrivain dans un style qui se veut naïf.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20105
Résumé:Né discrètement en Hollande où sa mère va cacher un accouchement hors mariage, Thomas Bernhard est bientôt recueilli par ses grands-parents qui vivent à Vienne. La crise économique des années trente les force à s'établir dans un village aux environs de Salzbourg où l'enfant découvre avec ravissement la vie campagnarde. Le grand-père, vieil anarchiste, doit aller s'installer à Traunstein, en Bavière. Le jeune Thomas se familiarise avec le monde de la petite ville, commence à s'émanciper, fait l'école buissonnière et ses premières escapades à vélo. Il découvre aussi le national-socialisme et la guerre aérienne.«Le monde enchanté de l'enfance» n'est pas celui pourtant du petit Thomas. Persécuté par ses maîtres, souffrant du complexe de l'immigré et du pauvre, il a plusieurs fois la tentation du suicide, tentation qui plus tard hantera aussi l'adolescent et le jeune homme.
Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20237
Résumé:Quatrième tome de l'autobiographie de l'auteur. Cette fois, monsieur Bernhard, âgé de dix-huit ans est hospitalisé dans l'établissement pour poitrinaires Grafenhof. Il passe le temps en observant les autres malades et en réfléchissant à ses origines obscures. En effet, il n'a jamais connu son père et lorsqu'il ose aborder le sujet avec sa mère, il se heurte à une hostilité sourde et tenace. Son grand-père lui manque cruellement et bientôt, il devra affronter la perte d'un autre être cher en la personne de sa mère qui se meurt d'un cancer. Son état de santé est inquiétant et il doit subir un pneumopéritoine, intervention toute nouvelle à l'époque. Son univers se réduit donc à sa chambre de malade qu'il partage avec différentes personnes auxquelles il s'attache mais qui lui sont enlevées soit par une guérison miraculeuse ou bien une mort affreuse. Le jeune homme se sent de plus en plus seul au monde et son moral vacille. Il décide pourtant de se battre et de s'accrocher à ce qui lui reste de vie malgré toutes les épreuves et les perspectives d'avenir plutôt minces. Sa carrière de chanteur est sérieusement compromise et son certificat de commis d'épicerie ne lui est d'aucune utilité car qui va engager un poitrinaire pour servir la clientèle ? Il découvre « Les démons » de Dostoïevski ainsi que d'autres livres qui lui permettent de tenir le coup.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Après L'origine et La cave, ce troisième volet de l'autobiographie de Thomas Bernhard marque une étape décisive : la maladie l'ayant obligé à renoncer à sa carrière de chanteur, il se tournera désormais vers la littérature, avec cette passion qu'il met à devenir, envers et contre tout, lui-même.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20088
Résumé:Salzbourg, c'est la beauté. l'art, la culture. C'est aussi une ville au climat pourri, peuplée de bourgeois bornés, mesquins, matérialistes, hypocrites. une ville haïe de l'auteur qui y est né, qui ne peut jamais y retourner sans se sentir de nouveau accablé par l'atmosphère qui s'en dégage. où tout être sensible se sent condamné à tous les abandons et parfois au suicide. C'est l'idée du suicide qui obsédait le collégien lorsque. dans le cagibi à chaussures de l'internat où l'avait placé son grand-père, il étudiait le violon. Internat dirigé par un nazi. selon des méthodes éprouvées. guère différentes de celles des bons catholiques qui le remplacèrent après la défaite. Entre-temps il y a eu la guerre et les bombardements avec leurs visions d'horreurs. Premier volume autobiographique de Thomas Bernhard, L'origine nous plonge dans l'enfer quotidien de l'internat dans lequel il a passé son adolescence. D'abord tenu par les nazis, il est reconverti en établissement catholique, après la chute du III Reich. mais les méthodes restent les mêmes...
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19958
Résumé:«Partir dans la direction opposée» à celle qu'il a prise, comme chaque jour pour se rendre au lycée, voilà ce que décide soudain Thomas Bernhard à quinze ans. Ce demi-tour décidera de toute sa vie. Il ne le regrettera jamais. Pourtant les conditions sont dures dans la cave de M. Podlaha, le magasin d'alimentation où il a trouvé une place d'apprenti. Aucun travail ne le rebute. Et quelle clientèle ! Dans ce quartier que la ville tient à l'écart, c'est la misère, l'ivrognerie, le crime, le suicide.Dans ce style bien particulier où la répétition de mots, de groupes de mots, développe comme un thème musical une pensée à la fois obsédée et obsédante, Thomas Bernhard raconte son adolescence, les siens, entassés à neuf dans trois pièces, et son goût pour la musique.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 4h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19952
Résumé:« Ne pas être un père qui dit à son fils : on doit fonctionner. » Taguchi Hiro refuse de « fonctionner », il refuse aussi de sortir de sa chambre, de se mêler aux autres, y compris les siens. Il a 20 ans, il est ce qu'on appelle au Japon un hikikomori. Telle est sa situation lorsqu'il aperçoit, dans le parc en face de chez lui, un homme qui semble passer ses journées assis sur un banc : il porte un costume, une mallette, et surtout une belle cravate, qu'il relève sur son épaule pour manger le bento, bref cet homme est un employé modèle, un salaryman. On s'en doute, l'apparence est trompeuse. Le salaryman, Ohara Tetsu, a perdu son emploi, mais ne veut pas l'avouer à son entourage. Taguchi Hiro et Ohara Tetsu finissent par se rencontrer, ils parlent, parlent indéfiniment. Voilà l'essentiel du roman, ponctué par les récits des deux protagonistes, la disparition d'un ami poète fauché par une voiture, le suicide d'une camarade de classe, la vie de famille, la vie scolaire qui n'existe plus, la vie professionnelle brisée nette, le vide après la mort d'un enfant et l'amour d'une épouse. La Cravate n'est pas seulement un livre sur le phénomène japonais du hikikomori: plus universellement c'est un roman consacré à la pression sociale, celle qui fait éclater les esprits et les êtres. Mais sans militantisme, sans colère. Juste un roman sombre et léger, qui ne craint pas d'évoquer des sujets aussi graves que la solitude, la liberté, l'enfance et la mort.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31312
Résumé:Deux hommes se promènent le long du Rhin, plongés dans une discussion sur la littérature. L'un est écrivain, l'autre son éditeur. On est au coeur de l'hiver, l'ancien bras du fictive est gelé, pourtant le foehn souffle, annonciateur du printemps. De loin, les promeneurs aperçoivent soudain un grand chien noir qui court à leur rencontre sur la glace, mais elle cède sous son poids et il tombe à l'eau. Pendant que son ami part chercher du secours, l'écrivain rampe jusqu'au chien qui s'agrippe à sa manche. Très vite, il comprend qu'il risque de sombrer avec lui. Pourquoi ne renonce-t-il pas, pourquoi refuse-t-il, au mépris de sa vie, de laisser le dernier mot à la mort Michael Köhlmeier a perdu sa fille aînée après une chute mortelle en montagne. Comment la retrouver par l'écriture sans que sa mort devienne un objet littéraire, c'est tout l'enjeu de ce livre admirable.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31316
Résumé:Bien souvent dans le restant de sa vie, Andreas Egger repensera à ce matin de février dix-neuf cent trente-trois où il a découvert le chevrier Jean des Cornes agonisant sur sa paillasse. Dans une hotte arrimée à son dos, il l'a porté au village, sur un sentier de montagne de plus de trois kilomètres enfoui sous la neige. Pour se remettre d'aplomb après cette course hallucinée, il fait halte à l'auberge : quand le corsage de Marie, la jeune femme qui lui sert son schnaps, effleure son bras, une petite douleur l'envahit tout entier. Andreas Egger a déjà trente-cinq ans alors, et il a construit sa vie tout seul : orphelin, il a été recueilli à quatre ans par une brute dont les coups l'ont rendu boiteux. Malgré cela, comme il le dit à Marie au moment de lui demander sa main : un homme doit « élever son regard, pour voir plus loin que son petit bout de terre, le plus loin possible. » Aussi prend-il part à l'aventure des téléphériques, qui vont ouvrir sa vallée à la modernité, avant d'être envoyé sur le front de l'Est, dans les montagnes du Caucase. À son retour, « le maire n'est plus nazi, à la place des croix gammées les géraniums ornent de nouveau les fenêtres des maisons » et les étables vidées de leurs bêtes abritent les skis des touristes. Pris par la force visuelle de certaines scènes - la déclaration d'amour à Marie est un morceau d'anthologie -, et par une langue sobre et rythmée où chaque mot est pesé, on ne lâche pas ce saisissant portrait d'un homme ordinaire, devenu bouleversant parce qu'il ne se donne d'autre choix que d'avancer. La beauté rare de ce petit livre a valu à Robert Seethaler le statut de meilleur auteur de l'année, décerné par les libraires d'outre-Rhin.
Lu par : Cathy Cristofari
Durée : 6h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30442
Résumé:Tout commence en Inde, à Ellorâ, où le narrateur déambule sans fin dans des temples bouddhistes creusés dans le roc. De temps à autre, il se plonge dans la lecture du bref journal d'Ilsé Aichinger, Kleist, mousse, faisans. Une phrase le transporte soudain en 1943, le jour où son grand-père reçoit un courrier lui annonçant qu'Adam, le troisième de ses fils, est mort au front, comme ses deux frères avant lui. La mère du narrateur apprend la triste nouvelle par cette formule elliptique : «Notre Adam rentre aussi, mais autrement...» Un profond silence s'étend alors sur le domaine familial. De toute sa vie, la mère du narrateur - récemment décédée - ne parlera plus. Mère et le crayon lui est tout entier consacré, et dépeint différentes scènes de sa vie, entrecoupées d'extraits du Malheur indifférent, de Peter Handke, et du récit autobiographique de Peter Weiss, Adieu aux parents. Six ans après Requiem pour un père, Josef Winkler nous livre aujourd'hui son «requiem pour une mère».