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Le sari rose

Résumé
Cambridge, 1965 : rien ne prédisposait Sonia Maino, une étudiante italienne piémontaise díorigine modeste à rencontrer Rajiv Gandhi, petit-fils de Nehru et fils díIndira. Au Varsity, le restaurant où leur ami commun, Christian von Stieglitz, les présente, Sonia tombe immédiatement sous le charme de cet étudiant discret, presque ordinaire, dont le seul rêve dans la vie est de devenir pilote. Trois ans plus tard, bravant les réticences de son père (qui níassistera pas à la noce), Sonia épouse Rajiv à New Delhi. Elle revêt pour líoccasion le sari rose tissé par Nehru en prison, celui-là même quíavait porté Indira pour son propre mariage. Le symbole est fort : en épousant Rajiv, Sonia Maino, líEuropéenne catholique, choisit díunir son destin à celui díune nation, qui, pour líheure, lui est étrangère. Plus de vingt ans plus tard, la mort tragique de Rajiv, en 1991, ne pourra défaire les liens qui se sont tissés entre Sonia et le peuple indien. Par-delà líhistoire de Rajiv et Sonia, ce couple improbable et passionné, Javier Moro nous livre le récit de la métamorphose díune femme : étudiante timide à Cambridge, Sonia devient une épouse, une mère, pour se révéler dans líépreuve une politique habile. Dans ce pays quíavec le temps elle a fait sien, Sonia reprendra le flambeau des Gandhi. En racontant sa vie, Javier Moro écrit la saga tragique de la première famille de líInde.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Mots-clés: Inde -Histoire
Durée: 15h. 45min.
Édition: Paris, R. Laffont, 2010
Numéro du livre: 25342
ISBN: 9782221113141

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Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri lV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peut exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, bien sûr, et peut-être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d'écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une oeuvre d'art, où l'on n'oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n'est qu'à quelques pas de Buchenwald.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d'un puits de terre, au milieu d'une forêt. Ils tentent de s'échapper, sans succès. Ils parviennent à survivre aux loups, à la soif, aux pluies torrentielles, mais le Petit s'affaiblit de jour en jour. Le Grand sait qu'il doit sauver son frère, quitte à sacrifier sa propre vie.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Jonas, photographe de presse, a pour habitude de se rendre tous les jours à la piscine et de nager en compagnie de son ami Sergio. Séparé de sa compagne, il vit seul, dans la banalité d'un quotidien sans surprise. Mais la disparition inexpliquée de sa mère, puis celle d'un collègue photographe et de plusieurs personnes de son entourage introduisent le chaos dans l'ordre des jours. Sans explication aucune, les gens, soudain, ne sont plus là : ils ne se présentent plus sur leur lieu de travail, ou ne rentrent pas chez eux, les écoles se vident, des commerces ferment sans que l'apparente normalité de la ville s'en trouve affectée. Une réalité parallèle s'installe, absurde, vide, oppressante, que Jonas tente de conjurer en allant nager dans la piscine déserte, où l'une des dernières traces de présence humaine est un exemplaire du Temps retrouvé. La beauté de l'écriture illumine ce roman d'une troublante originalité, métaphore de la solitude de l'homme contemporain.
Lu par:Manon
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30293
Résumé: C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable. Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s'échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe. Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l'élégance, la légèreté, la vie. Elle lui dit qu'elle choisit l'été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera. Livre événement de la Foire de Francfort 2014, traduit et publié dans une trentaine de pays, ce deuxième roman de Milena Busquets est un petit prodige d'équilibre et d'intelligence.
Lu par:Armine Bloch
Durée:3h. 31min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30341
Résumé: «Je me suis suicidé il y a seize ans. C'est un laps de temps plus que suffisant pour que vous m'ayez oublié, Delmar, ou tout au moins pour que se soit estompée la précision de vos souvenirs.» Ainsi commence la lettre-fleuve déposée le 24 décembre 1990 à l'attention d'un homme déchu. Elle a été écrite en prison seize ans auparavant par un trafiquant d'art de haut vol, membre d'une organisation secrète, arrêté par le dénommé Delmar alors jeune et brillant commissaire de police. Avant de mettre fin à ses jours, l'homme a imaginé une vengeance terrible : détruire à petit feu son ennemi en soumettant son existence, sans qu'il en ait jamais le soupçon, à une manipulation de tous les instants. La perversion machiavélique de l'auteur de la missive n'a d'égale que la virtuosité de celui du livre : toutes deux participent à la réussite de ce roman glaçant, impressionnant de violence et d'audace.