Recherche par auteur : Mann, Klaus
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Lu par : Françoise Dufour
Durée : 27h. 41min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 31704
Résumé:Né en 1906, Klaus Mann, le fils aîné de Thomas Mann, fut un écrivain précoce qui, à dix-huit ans, avait déjà publié une pièce de théâtre et un recueil de nouvelles. Seul ou avec sa soeur Erika, il commença dès ce moment à parcourir le monde- Europe, Asie, Etats-Unis... Mais, très vite, cette vie insouciante et libre de dandy des Années folles - drogue dure, sexe, homosexualité affichée - fut interrompue par la montée du nazisme, auquel il s'opposa résolument dès le début. Ecrivain prometteur encouragé par Cocteau et Gide, il fonda en exil une revue antifasciste à laquelle collaborèrent notamment Einstein, Brecht, Trotski, Pasternak, Roth et Hemingway, et participa, en 1934, à la préparation avec René Crevel du Congrès international pour la défense de la culture. Après avoir été correspondant de guerre en Espagne du côté républicain, il s'installa aux Etats-Unis en 1938, et c'est sous l'uniforme américain qu'il devait revenir dans une Allemagne en ruine. Son oeuvre romanesque - Fuite au nord, Le Volcan, Mephisto - contenait déjà de nombreux fragments autobiographiques. Mais il fallut attendre Le Tournant, qu'il acheva peu avant son suicide à Cannes, en 1949, à l'âge de quarante-deux ans, pour qu'il brosse magistralement la fresque tragique de son temps. La beauté du livre tient à cette étrangeté : c'est l'autobiographie sans confession d'un homme plus attentif aux autres et à son époque qu'à lui-même.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 2h. 52min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 70104
Résumé:Ecrite en 1926, alors que Klaus Mann, fils aîné de Thomas Mann, avait à peine vingt ans, c’est le deuxième ouvrage de cet auteur. Dans cette nouvelle au titre innocent, Klaus Mann montre donc déjà un véritable engagement pour les marginaux et les réprouvés – un engagement qui, peu à peu, va mener Klaus Mann vers un combat plus public, vers une ouverture à la cité et aux problèmes qui, dans cette République de Weimar à l’agonie, deviennent de plus en plus oppressants. En même temps, Klaus Mann efface symboliquement la figure du père, ce Thomas Mann honoré et vénéré, modèle, juge et rival, qui n’a jamais vraiment compris son fils, lequel, du moins dans sa jeunesse et avant que leurs relations s’apaisent, a profondément souffert de ce manque d’amour.