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Recherche par auteur : Greenblatt, Stephen

2 résultats.

Lu par : Jean Frey
Durée : 20h. 15min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 36742
Résumé:Cinquante lignes : telle est la modeste place qu'occupe l'histoire d'Adam et Eve dans la Bible. Pourtant, rien n'a plus durablement influencé notre conception des origines de l'homme. Ce bref épisode recèle des paradoxes prodigieux : un homme et une femme nés adultes, un serpent doué de parole, un arbre conférant la connaissance du bien et du mal… Comment cet invraisemblable récit peut-il être considéré, encore aujourd'hui, comme le miroir exact de l'aube de l'humanité ? Stephen Greenblatt, auteur de l'inoubliable Quattrocento, part ici pour une impressionnante épopée narrative en retraçant l'histoire sans fin de nos origines. Pour en toucher du doigt le coeur mystérieux, il nous emmène avec lui des récits millénaires de la Création jusqu'aux rivages darwiniens de l'évolutionnisme, en passant par les voies tumultueuses de la pensée de saint Augustin, par l'atelier des plus grands artistes de la Renaissance, de Dürer au Caravage, ou par Le Paradis perdu de Milton. Chercheur érudit et conteur passionné, l'auteur nous guide dans ce labyrinthe d'interprétations rivales, célébrant en chacun de ses détours l'inextinguible pouvoir de la narration.
Lu par : Michel Méron
Durée : 9h. 59min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 26814
Résumé:Et si la Renaissance était née d'un livre ? Un livre perdu, connu par fragments, recopié par quelques moines et retrouve par un humaniste fou de manuscrits anciens ? L'idée, audacieuse, vertigineuse, ouvre les portes de l'histoire de Poggio Bracciolini, dit le Pogge, qui découvrit une copie du De renon nanéra de Lucrèce dans un monastère allemand. C'était a l'aube du XVe siècle. Le Pogge n'était pas seulement un bibliophile passionné et un copiste hors pair. II aimait les arts et il avait écrit des facéties grivoises. Il aimait les femmes et était père de dix - neuf enfants. Il n'aimait pas l'Eglise mais il était secrétaire d'un pape diaboliquement intelligent et corrompu. Ainsi s'ouvre à nous un monde inouï. celui d'une cour papale où s'agitaient agents cupides, moines séducteurs, filous. femmes de petite vertu et humanistes d'exception: un monde a la fois sévère et déprave, contraignant mais libre. En découvrant. copiant et diffusant l'oeuvre de Lucrèce, le Pogge aura levé le voile sur les temps modernes, et influence des esprits aussi puissants que Montaigne ou Machiavel. Car tout, selon Lucrèce, est fait d'atonies en mouvement, qui s'entrechoquent au hasard, se séparent et se rencontrent à nouveau. Telle fut l'intuition géniale du poète latin, une célébration de la danse de la matière et un bréviaire d'athéisme qui allaient bouleverser le Moyen Age finissant.