L'indiscrète
Résumé
Emilie, la narratrice, a la révélation soudaine de son désir de devenir écrivain public. Elle publie alors une petite annonce dans laquelle elle donne son numéro de téléphone, suggérant aux intéressés de lui faire confiance. Mais les choses ne se passent pas comme elle l'imaginait.
Lu par :
Valérie Pajot
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature française
Durée:
1h. 57min.
Édition:
Vence (Alpes-Maritimes), Editions La Gauloise, 2022
Numéro du livre:
74688
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782383530077
Documents similaires
Lu par : Marie-Christine Mével
Durée : 3h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70387
Résumé:« J’ai conçu Canoës comme un roman en pièces détachées : une novella centrale, “Mustang”, et autour, tels des satellites, sept récits. Tous sont connectés, tous se parlent entre eux, et partent d’un même désir : sonder la nature de la voix humaine, sa matérialité, ses pouvoirs, et composer une sorte de monde vocal, empli d’échos, de vibrations, de traces rémanentes. Chaque voix est saisie dans un moment de trouble, quand son timbre s’use ou mue, se distingue ou se confond, parfois se détraque ou se brise, quand une messagerie ou un micro vient filtrer leur parole, les enregistrer ou les effacer. J’ai voulu intercepter une fréquence, capter un souffle, tenir une note tout au long d’un livre qui fait la part belle à une tribu de femmes — des femmes de tout âge, solitaires, rêveuses, volubiles, hantées ou marginales. Elles occupent tout l’espace. Surtout, j’ai eu envie d’aller chercher ma voix parmi les leurs, de la faire entendre au plus juste, de trouver un “je”, au plus proche. » (M. de K.)
Lu par : Simone Reeve-Gagnebin
Durée : 7h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20126
Résumé:À Mourava, hameau perdu de Sibérie centrale, Vladimir Golovkine n'a qu'un rêve : prendre le bateau pour Krasnoïarsk, la grande ville en amont du fleuve. Mais faute de pouvoir s'offrir un billet, c'est un étranger qu'il voit débarquer dans sa vie : Colin, un pianiste raté dont la main droite refuse d'obéir dès qu'il se met à jouer le concerto nº2 en do mineur de Rachmaninov.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76777
Résumé:Gabriel, l’ami de toujours, meurt sans avoir tenu sa promesse : emmener la narratrice au Liban, où il est né, où il a grandi, où il n’est jamais retourné. Mue par un élan qu’elle ne comprend pas elle-même, elle entreprend alors seule ce voyage, à la recherche de la maison d’enfance de Gabriel dont elle ne sait que ce qu’il lui en a raconté. Ce voyage sur les traces d’un passé dont ne subsistent que des ruines, d’une affolante beauté, va la mener face aux non-dits de sa propre histoire.
Lu par : Serge Valerino
Durée : 6h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31764
Résumé:En 1988, Charles vit à Berlin où il a intégré une équipe de pontes de trafics en tous genres. Mais sa vie, entre braquages et séquestrations, lui semble fade. Assoiffé d'aventures et d'argent, il décide de partir à la conquête des pays de l'Est avec son équipe. Charles, Dragan, Radomir, Darvor et Raducu traversent ainsi la Yougoslavie et la Bulgarie, en route vers les portes de l'Orient.
Lu par : Charton
Durée : 2h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21781
Résumé:«On le sait, chaque automne depuis cent ans, le Goncourt est attribué au livre le plus insignifiant de la rentrée. Si l'utilité de ce prix-repoussoir n'est plus à prouver - il montre à nos jeunes écrivains les voies littéraires sans avenir -, il ne faut pas oublier trop vite les goncourables, ces malheureux qui passent deux mois dans une grande détresse morale à attendre le verdict. Ils sont chair et tripes, ces gens-là, et ils ont mal à l'amour-propre. Peu de supplices sont comparables à ceux d'un pauvre bougre en sursis du Goncourt !»
Lu par : Brigitte Garel
Durée : 2h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 25954
Résumé:Dès l'ouverture de ce bref roman, on prend le train en marche, en l'occurrence le Transsibérien, déjà loin de Moscou, à mi-chemin de l'Asie. Le long du corridor, se presse une foule de passagers de 3e classe bardés de bagages, d'où se détache une horde de jeunes hommes en tenue camouflage agglutinés dans la fumée de cigarettes, que le sergent Letchov conduit à leur caserne d'affectation en Sibérie. Parmi eux, Aliocha, grand et massif, âgé de vingt ans mais encore puceau, et comme désarmé face aux premiers bizutages qui font partie du rituel de ces transports de conscrits. Il préfère s'isoler, lui qui n'a pas su trouver le moyen d'éviter le service militaire, qui n'attend rien de bon de cette vie soldatesque et sent la menace de cette destination hors limite. A l'écart, il commence à échafauder les moyens de fausser compagnie à son régiment. Mais comment se faire la belle à coup sûr ? Profiter d'un arrêt à la prochaine gare pour se fondre dans la foule et disparaître. A priori, il a tout à craindre de son sergent, mais aussi des deux provodnitsa, ces hôtesses de wagons, en charge de la maintenance des lieux et de la surveillance du moindre déplacement des voyageurs. Une première tentative échoue. Aussitôt repéré, il remonte dans le train. Sa fébrilité suspecte a dû le trahir. Occasion manquée donc, mais sur le quai, Aliocha a croisé une jeune Occidentale qui va bientôt s'émouvoir de son sort : Hélène, une Française de 35 ans, montée en gare de Krasnoïarsk. Elle vient de quitter son amant Anton, un Russe rencontré à Paris et récemment revenu au pays gérer un énorme barrage, un homme qu'elle a suivi par amour près du fleuve du même nom. Malgré les barrières du langage, Aliocha et Hélène vont se comprendre à mi-mots. Toute une nuit, au gré d'un roulis engourdissant, ils vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d'un bout à l'autre du train. Les voilà condamnés à suivre un chemin parallèle, chacun selon sa logique propre et incommunicable, à fuir vers l'Est et son terminus océanique, Vladivostok.
Lu par : Françoise Cristin
Durée : 8h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29504
Résumé:De ce voyage à bord d'un cargo dont il était le capitaine, Bohdan aurait pu ne garder que de lointains souvenirs. Le quotidien du navire et l'humeur de la houle se seraient perdus dans le flot des années de routine. Marek, l'officier arrogant, aurait continué de lui inspirer le mépris et Joséphine, la passagère, ne lui aurait évoqué que l'image d'un sourire. Mais l'apparition d'un passager clandestin vient jeter le trouble. Face à cet étranger qui n'a aucun droit, Bohdan, Marek et Joséphine se révèlent, ni tout à fait les mêmes ni tout à fait autres. Les points de vue s'opposent, les peurs et les désirs s'exacerbent, les masques tombent, et le chemin se dessine, sombre et impitoyable. Un voyage sur l'océan où ceux qui le contemplent plongent dans leurs propres abysses. Et condamnent un homme qui, comme eux, avait rêvé d'une autre vie.
Lu par : Carole de Lépine
Durée : 1h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30611
Résumé:L'essai d'Elisabeth Badinter intitulé Le Conflit soulignait, l'an passé, la dureté de l'injonction faite aux femmes par l'obligation non seulement d'être mères, mais de l'être absolument, dans un fantasme de perfection typique d'une société où la sphère privée est devenue un spectacle permanent. En écrivant à l'enfant qu'elle a choisi de ne jamais concevoir, Linda Lê s'affranchit du monde en général pour poser un regard strictement personnel sur sa volonté de ne pas devenir mère. Ce travail autobiographique lui permet d'éclairer les premiers jalons qui, dans l'enfance, préparent l'expression de sa liberté d'adulte. La figure étouffante de la mère et une adolescence passée dans un monde exclusivement féminin contribuent à forger un désir de soi, aussi évident que douloureux à porter dans le regard de l'autre, et plus particulièrement de cet homme, S. Car l'homme qu'elle aime veut avoir des enfants. Chaque jour il tente de lui montrer que son refus se fonde sur l'erreur : erreur d'analyse, trop intellectuelle ; erreur ontologique d'un égocentrisme qui aurait mal tourné ; erreur personnelle, d'une peur jamais confrontée, etc. La narratrice, elle, en lieu et place d'idées toutes faites, voit défiler de simples images, précises et palpables : celle d'un enfant qu'elle ne saurait pas aimer, quelle que soit son identité, et celle d'un écrivain qui perdrait forcément la sienne à l'éduquer. "On ne part pas à la conquête du Graal avec une poussette", écrivait Karen Blixen. Et là où l'expression de la liberté devient intolérable aux yeux des notaires de ce monde exigeant une conversion systématique au modèle de la famille, la narratrice écarte toute forme de dureté, toute prétention à une règle édifiée à d'autres qu'elle-même. Bien au contraire, c'est toute la douceur de son amour qu'elle offre à cet enfant qui n'existera jamais, mais vit sans cesse, à chaque seconde, dans l'imaginaire lumineux de sa conceptrice.
Lu par : Anne Louis-Dreyfus
Durée : 5h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21976
Résumé:Ce roman propose non pas une mais trois versions différentes de la vie d'un couple moyen qui, après quinze ans de mariage, cherche à sortir du train-train quotidien et de l'enlisement d'une vie médiocre. La contrainte consiste à faire de la troisième version (« Ensemble ») la somme des deux précédentes, les pages de gauche reprenant intégralement celles de la première (« Gauche ») et les pages de droite recopiant in extenso celles de la deuxième (« Droite »). La troisième Vie de Lucie résulte ainsi d'un « couper-coller » des deux premières, qui alternent suivant la répartition matérielle des pages du livre : une page de « Gauche » à gauche, une page de « Droite » à droite et ainsi de suite. Le défi d'une telle contrainte consiste littéralement à faire tenir « ensemble » cette troisième Vie, à produire une histoire cohérente sans perdre, d'une page à l'autre, le fil des repères spatio-temporels et des renvois aux personnages, bref, sans perdre le fil du récit. Si ce montage comporte quelques passages délicats, il se tient bien et invite à faire une lecture joueuse, attentive aux déplacements de sens provoqués par la reprise d'une même page dans une nouvelle trame narrative. (Marie-Pascale Huglo)
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20391
Résumé:« Nous étions deux ou trois ans après mai 68. On m'annonçait que le roman était mort, ce qui n'était pas la meilleure nouvelle quand on se promettait de devenir écrivain. Le siècle n'avait pas été avare en exterminations massives, alors face à ces montagnes de cadavres on n'allait pas se lamenter pour la mort d'un genre, le roman, parfaitement bourgeois et réactionnaire. La solution de remplacement ? Le texte, rien que le texte. Mais à la réflexion, il y avait une autre mort qui était passée inaperçue ; celle, brutale, de mon père. Est-ce que de cette mort du roman, on ne pourrait pas faire le roman de la mort ? Le roman du mort ? Vingt ans plus tard, j'apportai à l'éditeur le manuscrit qui glissait cette disparition d'un homme de quarante-et-un au milieu des massacres de la première guerre. L'éditeur s'alarma d'une autre disparition, celle du narrateur. Au bilan du siècle, il convenait de rajouter deux victimes collatérales : le roman et moi. » Jean Rouaud
Lu par : d'Auzac
Durée : 1h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21330
Résumé:Vienne, au début du siècle dernier. Sigmund Freud sort de chez lui. Quel joli temps pour une promenade ! Tiens, bonjour, Frau Emmy ! Au moment de remettre son chapeau, il s'étonne : ce ne sont pas ses initiales. Mais d'où lui vient ce chapeau ? Un de ses patients l'aurait-il confondu avec le sien ? et voici le célèbre médecin, troublé par sa découverte, marchant et s'égarant dans les rues de Vienne. Les associations d'idées se précipitent, troublantes, baroques, désordonnées. L'écrivain Arthur Schnitzler y tient une place importante, ainsi que la femme, " cette inconnue ". Ce roman, qui puise ses éléments dans la vie et l'œuvre de Freud, fait la part belle à l'humour, laissant le lecteur, s'il le souhaite, le soin de démêler la fiction de la réalité. A qui appartient le chapeau de Monsieur Freud ?
Lu par : Monique Evenot
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 73484
Résumé:Au Canada, se trouve un lac où seules les femmes peuvent s'y baigner. En relatant son expérience, la narratrice dresse un éloge de la nature, de la féminité et de la sororité. Premier roman.