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Recherche par auteur : Chafiq, Chahla

2 résultats.

Lu par : Janick Quenet
Durée : 3h. 34min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 79177
Résumé:Étudiante et militante de gauche lors de la révolution iranienne de 1979, Chahla Chafiq s’est exilée en France après trois ans de pouvoir islamiste. Elle a publié plusieurs essais et plaide sans relâche pour la démocratie, la laïcité et l’égalité entre hommes et femmes. La littérature est peut-être une manière de recréer son monde dans l’exil. Avec « une intimité infiniment pudique » (Alain David) sur arrière-fond politique, ces sept nouvelles douces-amères commencent à Téhéran au début des années 1980, puis conduisent le lecteur en Turquie, première étape avant la France, et enfin à Paris : des chemins périlleux et hasardeux de l’exil à l’expérience de cet ailleurs qu’il leur faut apprendre à apprivoiser. Il y a la peur, la clandestinité, la corruption, les intrigues, les trahisons. Il y a la liberté enfin, mais avec elle le déracinement, la solitude, des vies étouffées, des jeunesses perdues, des rêves que l’on ne fait plus. Les faux passeports, les faux réfugiés, les faux merci, les fausses générosités, des mirages de rencontre. Et tout à coup, une main tendue, de vraies larmes, une nuit d’amour, une étreinte et le rêve qui dissipe le brouillard et doucement, illumine la nuit.
Durée : 1h. 45min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 79170
Résumé:La perte d'un enfant est une chose dont on ne peut pas parler. Pour l'évoquer, Chahla Chafiq a choisi la forme des nouvelles. Son génie, c'estque le deuil n'en est jamais le sujet. Dans ces six récits, une blessure à latête, l'incendie d'une gare, le vol d'un portefeuille dans le métro, unpetit-déjeuner de hasard, une invitation à une fête, une rencontre. Y a-t-ilencore quelqu'un dans une photographie, ou dans un coeur greffé dans un autrecorps ? A-t-on des enfants quand ils sont morts ? Comment compter leur âge ? Toujours le deuil surgit comme accidentellement évoqué, comme si la narratrice, au coeur de son écriture, était rattrapée par cela dont elle ne parle pas. L'innommable du deuil avec quoi il faut vivre, qu'il serait vain d'essayerd'oublier. Dont on ne peut presque rien dire, mais dont on ne peut pas ne pasparler. Et qui revient avec l'insistance insinuante d'une douleur lancinante etconnue, et avec la violence foudroyante d'une improbable crise de folie.