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Recherche par auteur : Beaussant, Philippe

4 résultats.

Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14761
Résumé:Être née à la fin du XVIIIe siècle, au temps où Jean-Jacques Rousseau régnait en maître sur les âmes sensibles ; avoir été baptisée Héloïse pour mieux ressembler à une héroïne de roman ; être amoureuse d'un garçon nommé Jean-Jacques pour la même raison ; vivre avec lui dans l'illusion d'un monde doux, bon, beau, philosophique et pastoral, qu'est-ce que cela donne en Messidor an II ? L'auteur analyse le sentiment amoureux sous un angle peu commun. La nature, l'éducation, les idées de liberté et d'égalité prônées par Rousseau à l'époque de la Révolution habite ces personnages. Mais lorsque la théorie de l'éducation - qui doit commencer par le caractère et tendre à former des hommes plus que des esprits - et lorsque les stratégies du désir ne sont plus littéraires mais deviennent réelles et impossibles à vivre, que faire, que croire ? Le long monologue en forme de confession de Héloïse est attendrissant et révélateur de toute une époque, de toute une philosophie. L'écriture est sensible, fine, douce, envoûtante au fil des pages. Le lecteur se laisse emporter par la romance que Philippe Beaussant joue avec brio sur quelques centaines de pages.
Lu par : Michel Fleury
Durée : 8h. 37min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 21442
Résumé:Mantoue, palais ducal, 24 février 1607 : voici que s'élève le chant d'Orphée. Le miracle n'est pas seulement que ce chant soit beau, émouvant, qu'il n'ait rien perdu de son pouvoir en quatre siècles. Le miracle est que cette œuvre ait pu apparaître là, à ce moment-là, de cette manière-là, concentrant dans son chant toute la Renaissance en train de finir, ce que disaient sa poésie, sa musique, sa peinture, sa philosophie, sa croyance en l'harmonie du monde et son désir éperdu de l'atteindre. L'Orfeo de Monteverdi n'est pas seulement un chef-d'œuvre, c'est une œuvre carrefour, à la croisée des chemins. Il conclut la Renaissance et le Baroque en naît. Pour entendre le chant d'Orphée, il n'est pas besoin d'être musicologue averti. Il suffit de savoir se placer au centre de cette stéréophonie, où Pétrarque, Laurent de Médicis, Marsile Ficin, Mantegna, Le Titien, Castiglione, Le Tasse parlent par sa voix : pour comprendre une œuvre carrefour, il faut y être.
Durée : 6h. 15min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 13524
Résumé:Le Roi-Soleil se lève aussi nous montre Louis XIV, homme privé et homme public, au rythme d'une de ses journées. Du Petit Lever au Petit Coucher, on y apprend que le roi n'est jamais seul, qu'il est toujours (ou presque), en représentation, dans son rôle de monarque. Les grands moments de sa journée sont ritualisés, et l'on apprend que certains cérémoniaux pouvant paraître absurde ont leur explication dans la tradition historique... Si Beaussant prend prétexte de nous montrer une journée du roi, il n'oublie cependant pas de retracer les grandes lignes de son existence, et évoque sa politique qui consistait à s'entourer de gens qui ne menaçaient pas son autorité tout en écartant stratégiquement les nobles des postes à responsabilités. Ses tactiques, telles que le secret et le coup de théâtre, sont expliquées à l'aide d'anecdotes. Beaussant évoque aussi les femmes qui ont comblé la place d'une reine effacée: la belle soeur du roi; Henriette d'Angleterre, Mlle de La Vallière, Mme de Montespan et Mme de Maintenon. Boulimique, Louis XIV ne l'était pas que de femmes, mais également de nourriture et d'exercice physique. Excessif, il était aussi perfectionniste, et lorsqu'il entreprenait une activité, comme la danse, il voulait être le meilleur, puisqu'il était le roi...
Durée : 4h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22580
Résumé:Les femmes n'étaient pas absentes de la pensée de mon austère vieil oncle. Il les aimait. Je le sais : il était intarissable quand il parlait d'elles. Mais c'étaient toujours des femmes peintes, des tableaux, des portraits... Alors, qui était cette Judith dont il parlait avec tant d'amour et de regret dans le carnet que j'avais découvert après sa mort ? Et lui, qui était-il en vérité ? N'était-ce que l'historien d'art érudit et admiré que j'avais cru connaître ? Et moi, qu'est-ce que je deviens, quand une femme déboule dans ma vie, et qu'elle n'est pas un tableau ?