Contenu

Mon ange

Résumé
Livre échangé sous le manteau, longtemps introuvable dans sa langue d'origine, Mon ange a été instrumentalisé par les Cubains des deux rives aux fins de le réduire à un sommaire règlement de comptes. L'histoire de sa publication serait simplement romanesque, si son contenu n'était dramatiquement testamentaire. Un écrivain qui a fui le régime carcéral insulaire refuse la reddition sans condition à la sphère étriquée des " triomphateurs " qui l'attendent à Miami. Il est interné par sa famille " américaine " dans un boarding home, asile prisé qui recueille des inadaptés de toute engeance. Les grilles se referment sur lui et en lui, seul dans un univers hallucinant où l'on ne peut que souffrir et faire souffrir. C'est ici qu'il faut vivre, et pour toujours, sans espérance ni pitié ; pour personne. Le faut-il vraiment ? Reinaldo Arenas et Carlos Victoria célèbrent dans leurs œuvres Guillermo Rosales, l'ami génial et fou qui s'est donné la mort. [Source : 4ème de couverture]
Durée: 2h. 38min.
Édition: Arles (Bouches-du-Rhône), Actes Sud, 2002
Numéro du livre: 32876
ISBN: 9782742739387

Documents similaires

Durée:11h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30896
Résumé: Fuyant New York et la civilisation, un musicien gagne la forêt vierge du Venezuela. Ainsi commence une série d'aventures fabuleuses d'où s'élèvent, comme d'une symphonie, les grands thèmes de New York de la Forêt, de l'Eau, de la Révolution...
Durée:7h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31355
Résumé: Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.
Lu par:Jean Frey
Durée:20h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32523
Résumé: Somme culturelle qui rassemble tous les types urbains de La Havane nocturne et dépravée, ce livre est avant tout le roman du langage. Les trois tigres des Tropiques pas si tristes sont, en fait, quatre comme nos Mousquetaires : Silvestre l'écrivain, Arsenio Cué l'acteur, Codac le photographe et Eribo le joueur de bongo, qui gravitent autour d'un personnage emblématique, Bustrofedon -qui est aussi le boustrophédon, ou écriture grecque ancienne qui se lisait alternativement de gauche à droite et inversement-, que l'on ne perçoit pratiquement que comme une voix. Naturellement ce livre est aussi une histoire, ou plutôt un tissu d'histoires. Les débuts dans la vie de chacun des principaux personnages sont ainsi présentés comme autant de nouvelles indépendantes, mais tous ces personnages évoluent dans le même monde : La Havane d'avant la Révolution, métropole nocturne, monde trouble, humide, torride, déliquescent, clos sur lui-même, avec ses bars, ses night-clubs, et leur faune d'entraîneuses, de prostituées, d'homosexuels, de musiciens, de chanteuses -telle l'énorme et géniale Estrella, poignante Moby Dick de cette mer des Sargasses. Un même délire détruit les personnages de cette Babel.
Durée:20h. 22min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:22464
Résumé: 1959: à la tête de leurs troupes, trois hommes, Fidel Castro, Camilo Cienfuegos et Huber Matos, ce dernier commandant de la fameuse « colonne 9 », s'emparent de La Havane et prennent le pouvoir à Cuba. Neuf mois plus tard, Castro fait condamner Huber Matos, coupable d'être démocrate, à 20 ans de prison, peine que Matos purgera au jour près. Et la nuit est tombée sont les mémoires du commandant Matos, qu'il publia en 2002. Huber Matos, né en 1918, instituteur idéaliste, raconte d'abord comment il a rejoint la guérilla, en est devenu l'un des chefs, et a conquis, avant la victoire finale, Santiago de Cuba témoignage exceptionnel sur l'homme qu'était alors Castro, témoignage aussi sur la vie clandestine des combattants de la Sierra Maestra, leur organisation, leurs histoires individuelles, amitiés et rivalités, revers et succès, portraits de ses proches camarades: Che Guevara, Raul Castro... Ensuite viennent la rupture avec Castro, et la prison: vingt ans de tortures et humiliations de toutes sortes. Écrit dans une langue simple, directe, la langue d'un instituteur, Et la nuit est tombée est un livre bouleversant, par ce qu'il contient d'horreurs et d'espérances déçues il est aussi un document unique sur l'une des figures majeures de notre temps, Castro, dont Matos nous trace un portrait au quotidien, sans haine, et une exceptionnelle leçon de courage: comment survivre au goulag cubain.
Lu par:Jacques Bagge
Durée:7h. 21min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:67743
Résumé: Deux hommes âgés, Arsenio, un exilé proche du chef d'Etat cubain F. Batista, renversé par F. Castro en 1959, et son ami Elbio, resté toute sa vie au pays, se retrouvent après de longues années de séparation. Afin d'aider sa petite-fille à étayer sa thèse consacrée au dirigeant, Arsenio, accompagné de son ami, part à la rencontre des habitants de l'île pour recueillir leurs témoignages.
Durée:18h. 29min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:32746
Résumé: Fernando revient passer un mois à La Havane, après dix-huit ans d'exil, pour trouver le mystérieux manuscrit autobiographique du grand poète José María Heredia, auquel il a consacré sa thèse. Il souhaite aussi tirer au clair les circonstances qui l'ont contraint à l'exil. Qui l'a trahi ? A la mélancolie du retour de l'exilé se superposent le journal de Heredia, alors que Cuba luttait pour son indépendance, ainsi que les réflexions de son fils, franc-maçon, vers 1920. Peu à peu émergent des parallélismes surprenants dans la vie des trois hommes, comme si, à travers les siècles, l'histoire de Cuba marquait d'un sceau fatal les destins individuels. Leonardo Padura confirme ici, au-delà du roman noir, son talent d'écrivain. Il nous emmène à la fois dans un voyage aux origines de la conscience nationale cubaine à travers la vie de son premier grand poète romantique, et au coeur des questions que la situation actuelle impose à tous les habitants de l'île.
Durée:13h. 48min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:34395
Résumé: Cuba, 1 977. Sur la plage d'une île à l'ouest de La Havane, dans le vieux bungalow qu'elle a hérité d'un médecin américain, la famille Godinez s'active à barricader portes et fenêtres pour prévenir l'arrivée de l'ouragan Katherine. Sous le même toit sont réunies trois générations. Alors que le calme s'installe avant la tempête, le jeune Jafet, qui rêve de vivre aux Etats-Unis, prend le large à bord d'un radeau de fortune baptisé Le Mayflower. Impuissante, la petite Valeria assiste au départ de celui qui préfère fuir le régime cubain plutôt que le cyclone. et qui deviendra " le navigateur endormi". Dans ce vieux bungalow se concentre toute l'histoire du pays : l'esclavage, la guerre contre l'Espagne, la dictature de Batista, l'ouragan révolutionnaire, la tragédie des balseros... Excellent conteur, Estévez fait de ses personnages les symboles de l'histoire et de la culture cubaines, et éclaire le présent à la lumière du passé.
Lu par:Alain Burnand
Durée:18h. 3min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:19899
Résumé: Alejo Carpentier donne un goût exotique à la Révolution française. Ou comment les Antilles, Cuba, la Guadeloupe et les Guyanes reçurent les idées et événements français de 1789 à 1808. Sous nos yeux se tisse une histoire singulière car aux troubles français se mêlent des problèmes locaux, tels que l'esclavage ou les déportations massives à Cayenne. Malgré la somme de connaissances réunies par l'auteur, le roman, servi par une langue foisonnante, baroque, saturée d'épices et de lourdes senteurs, ne s'enferme jamais dans l'Histoire. Ses trois protagonistes (Victor Hugues, disciple de Robespierre, le jeune bourgeois Esteban et la belle Sofia) sont les médiateurs d'une méditation poétique sur les grandeurs et désillusions de toute révolution humaine.
Lu par:Serge Cantero
Durée:2h. 36min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:33126
Résumé: Le quartier chinois de La Havane ne manque ni de saveur ni d'exotisme : un corps y est retrouvé pendu, amputé d'un doigt, deux flèches incisées sur la poitrine... Le lieutenant Mario Conde, revolver à la ceinture et bouteille de rhum à la main, s'immisce parmi les immigrés asiatiques, répond à leurs sourires énigmatiques et cherche le mobile du crime : argent, rituel religieux, drogue ? " C'était un assassinat étrange, pimenté de certains ingrédients exotiques. "
Durée:8h. 25min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:32546
Résumé: L'inspecteur Mario Conde est un peu perturbé : son chef est parti à la retraite, un cyclone menace La Havane, et il découvre que nombre de ses collègues sont corrompus...[source : 4ème de couverture]
Durée:9h. 43min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:34376
Résumé: La Havane. Hiver 1989. Le lieutenant Mario Conde est chargé d'enquêter sur la mystérieuse disparition du directeur d'une grande entreprise. Rafael Morin était étudiant avec Mario Conde, il était beau, brillant, et il a épousé Tamara, le grand amour de Mario. Le lieutenant Conde s'engage dans une double recherche sur son passé et sur le disparu. Dans ce premier roman de la tétralogie Les Quatre Saisons, Leonardo Padura présente ses personnages : le Vieux, commissaire et grand fumeur de cigares, Carlos El Flaco, l'ami d'enfance, vétéran des guerres d'Angola cloué dans son fauteuil roulant, Josefina la cuisinière qui crée des banquets avec rien, et tout le petit monde d'un quartier populaire de La Havane autour de Mario Conde, le flic amateur de rhum et de littérature, le représentant de la génération "cachée", celle dont la lucidité mesure cruellement les échecs des utopies
Durée:7h. 31min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:33380
Résumé: En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d'un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n'ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps qui passe ; à ce désir qu'ont les choses, souvent, d'arriver contre notre gré, sans nous consulter. Ainsi les toits qui s'effondrent, les pénuries de rhum, le départ intempestif d'êtres aimés. On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées, soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens désoeuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants... On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique : l'humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu'on ne vit pas, et l'art suprême de nous plonger dans une île qu'on emporte toujours avec soi.