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Le partage des eaux

Résumé
Fuyant New York et la civilisation, un musicien gagne la forêt vierge du Venezuela. Ainsi commence une série d'aventures fabuleuses d'où s'élèvent, comme d'une symphonie, les grands thèmes de New York de la Forêt, de l'Eau, de la Révolution...
Durée: 11h. 39min.
Édition: Paris, Gallimard, 1976
Numéro du livre: 30896
ISBN: 9782070367955
Collection(s): Folio, 795

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Lu par:Alain Burnand
Durée:18h. 3min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:19899
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Lu par:Henri Duboule
Durée:2h. 30min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15156
Résumé: A Venise, pendant le carnaval, un Mexicain déguisé en Moctezuma rencontre Vivaldi. Puis Scarlatti et Händel se joignent à eux pour visiter un couvent de nonnes musiciennes et pour aller prendre un petit déjeuner sur la tombe d'Igor Stravinski. Car les chronologies s'enchevêtrent dans ce merveilleux concert baroque où la musique, forme sublimée du temps, mène le récit. Si Vivaldi avait pris la plume, il n'aurait pas écrit autrement ce Concert baroque...
Durée:4h. 9min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:72004
Résumé: Les données historiques qui servent de point de départ à ce roman - la révolte des Noirs de Saint-Domingue, suivie de l'exil des colons à Santiago de Cuba ; le gouvernement du général Leclerc, beau-frère de Napoléon ; le surprenant royaume noir de Henri-Christophe - ne doivent pas nous égarer sur son véritable sens. C'est une chronique par certains côtés ésotérique sur quoi plane l'atmosphère maléfique du Vaudou. Mackandal, le sorcier manchot, envoûte tous les animaux de l'île et les fait périr. Les colons ne tardent pas à subir le même sort. L'envoûtement se mêle à la farce et le ridicule s'achève dans le sang. L'image de la belle Pauline Bonaparte faisant masser son corps admirable par le nègre Soliman se détache sur ce fond d'incendie et de meurtres.
Durée:6h. 44min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:19111
Résumé: En 1824, le futur pape Pie IX se rend au Chili. Il en revient convaincu que la découverte des Amériques a été l'événement capital des temps modernes. Il décide de faire béatifier le navigateur génois. Voici Léon Bloy qui vient plaider sa cause et le compare à Moïse. Mais l'avocat du diable n'est autre que... Jules Verne ! Il appelle Victor Hugo et Lamartine à la barre pour témoigner des inconduites de celui qui, à ses yeux ne fut qu'un vulgaire marin. Transcrits par l'imagination de l'écrivain, les documents d'archives nous restituent un être hallucinant de présence.
Durée:7h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31355
Résumé: Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.
Lu par:Jean Frey
Durée:20h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32523
Résumé: Somme culturelle qui rassemble tous les types urbains de La Havane nocturne et dépravée, ce livre est avant tout le roman du langage. Les trois tigres des Tropiques pas si tristes sont, en fait, quatre comme nos Mousquetaires : Silvestre l'écrivain, Arsenio Cué l'acteur, Codac le photographe et Eribo le joueur de bongo, qui gravitent autour d'un personnage emblématique, Bustrofedon -qui est aussi le boustrophédon, ou écriture grecque ancienne qui se lisait alternativement de gauche à droite et inversement-, que l'on ne perçoit pratiquement que comme une voix. Naturellement ce livre est aussi une histoire, ou plutôt un tissu d'histoires. Les débuts dans la vie de chacun des principaux personnages sont ainsi présentés comme autant de nouvelles indépendantes, mais tous ces personnages évoluent dans le même monde : La Havane d'avant la Révolution, métropole nocturne, monde trouble, humide, torride, déliquescent, clos sur lui-même, avec ses bars, ses night-clubs, et leur faune d'entraîneuses, de prostituées, d'homosexuels, de musiciens, de chanteuses -telle l'énorme et géniale Estrella, poignante Moby Dick de cette mer des Sargasses. Un même délire détruit les personnages de cette Babel.
Durée:20h. 22min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:22464
Résumé: 1959: à la tête de leurs troupes, trois hommes, Fidel Castro, Camilo Cienfuegos et Huber Matos, ce dernier commandant de la fameuse « colonne 9 », s'emparent de La Havane et prennent le pouvoir à Cuba. Neuf mois plus tard, Castro fait condamner Huber Matos, coupable d'être démocrate, à 20 ans de prison, peine que Matos purgera au jour près. Et la nuit est tombée sont les mémoires du commandant Matos, qu'il publia en 2002. Huber Matos, né en 1918, instituteur idéaliste, raconte d'abord comment il a rejoint la guérilla, en est devenu l'un des chefs, et a conquis, avant la victoire finale, Santiago de Cuba témoignage exceptionnel sur l'homme qu'était alors Castro, témoignage aussi sur la vie clandestine des combattants de la Sierra Maestra, leur organisation, leurs histoires individuelles, amitiés et rivalités, revers et succès, portraits de ses proches camarades: Che Guevara, Raul Castro... Ensuite viennent la rupture avec Castro, et la prison: vingt ans de tortures et humiliations de toutes sortes. Écrit dans une langue simple, directe, la langue d'un instituteur, Et la nuit est tombée est un livre bouleversant, par ce qu'il contient d'horreurs et d'espérances déçues il est aussi un document unique sur l'une des figures majeures de notre temps, Castro, dont Matos nous trace un portrait au quotidien, sans haine, et une exceptionnelle leçon de courage: comment survivre au goulag cubain.
Durée:12h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31327
Résumé: Dans la grande tradition du réalisme magique sud-américain, une épopée foisonnante ancrée dans l'histoire mouvementée de Cuba. Le jour où Oscar Kortico se retrouve seul au monde, il se souvient des paroles de son grand-père : "On ne peut pas savoir qui l'on est vraiment avant de connaître son propre passé, son histoire et aussi celle de son pays." Sur les traces de sa famille, il part à la recherche du minuscule hameau de Pata de Puerco, fondé dans les années 1800 par ses ancêtres. Qui étaient ces esclaves fugitifs aux haines féroces, aux amours improbables, et que signifie cette amulette étrange, un collier avec un pied de cochon séché, qui a donné son nom au hameau et qui constitue le seul héritage d'Oscar ? Au cours de sa quête, Oscar plongera dans son passé familial et dans celui de son île, son peuple.
Durée:2h. 38min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32876
Résumé: Livre échangé sous le manteau, longtemps introuvable dans sa langue d'origine, Mon ange a été instrumentalisé par les Cubains des deux rives aux fins de le réduire à un sommaire règlement de comptes. L'histoire de sa publication serait simplement romanesque, si son contenu n'était dramatiquement testamentaire. Un écrivain qui a fui le régime carcéral insulaire refuse la reddition sans condition à la sphère étriquée des " triomphateurs " qui l'attendent à Miami. Il est interné par sa famille " américaine " dans un boarding home, asile prisé qui recueille des inadaptés de toute engeance. Les grilles se referment sur lui et en lui, seul dans un univers hallucinant où l'on ne peut que souffrir et faire souffrir. C'est ici qu'il faut vivre, et pour toujours, sans espérance ni pitié ; pour personne. Le faut-il vraiment ? Reinaldo Arenas et Carlos Victoria célèbrent dans leurs œuvres Guillermo Rosales, l'ami génial et fou qui s'est donné la mort. [Source : 4ème de couverture]
Durée:7h. 11min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32575
Résumé: À La Havane, une petite fille aux yeux clairs et aux cheveux crépus négocie le difficile tournant de l'enfance à l'adolescence, dans une famille condamnée à la cohabitation par les conditions sociales du pays : un père, officier de toutes les guerres de la Révolution, une mère argentine droguée au tango, une tante amateur d'opéra, un oncle masseur et une grand-mère plaintive, gardienne de la morale. L'enfant va peu à peu découvrir que tout le fragile édifice familial ne tient que sur le mensonge, à commencer par ses origines à elle ; ses cheveux crépus lui font découvrir la faute cachée et inavouable de la grand-mère : un grand-père noir et très sympathique, puis l'homosexualité de l'oncle, la double vie du père... Celle qu'on a surnommée P'tit Mec fuit la famille pour les amis de son âge, fréquente les fêtes des années 80, les débats où l'on refait le monde, et goûte à la drogue, loin de l'apocalypse annoncée du système politique. Également étrangère à cet univers, tout aussi faux que celui de sa famille, l'adolescente cherche sa voie dans la solitude et le silence. Karla Suârez utilise une langue originale, moderne, directe et lucide, séduisante par son rythme expressif et sa concision. Ce premier roman construit autour de personnages attachants, loin des clichés, révèle des aspects inattendus de la Cuba actuelle.
Lu par:Madiana Roy
Durée:16h. 28min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:33114
Résumé: Ces récits dessinent une mosaïque qui capture de manière saisissante une réalité complexe. Les Cubains forment un peuple divisé, mais uni dans l'attente. Ce volume réunit 27 textes dans l'ordre chronologique de naissance des écrivains et prouve que malgré l'exil et la diaspora, le credo de leurs auteurs est vérifié : il n'y a qu'une littérature cubaine. [Source : 4ème de couverture]
Durée:2h. 41min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:20511
Résumé: Un après-midi de pluie, un homme et une femme déjeunent dans un restaurant du centre-ville de La Havane : une scène d'ouverture commune pour ces nouvelles, point de départ de trois histoires d'amour qui sont autant de portraits de Cuba. En un brillant exercice de style, Cuba aux multiples visages : l'île des rites africains et des tambours sacrés, l'île des hôtels de luxe, l'île de l'utopie communiste et des persécutions politiques.