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La rage de vivre: récit

Résumé
Il n'y a pas d'enfants de chœur dans la bande de Mezz Mezzrow : rien que des chenapans qui dissipent leur trop-plein d'énergie en faisant les quatre cents coups. Les automobiles sont encore une nouveauté, en ce temps-là, et les emprunter » une tentation permanente. Voilà comment une belle Studebaker décapotable conduit Mezz tout droit à « l'École » de Pontiac... et à la musique. Car, là-bas, il s'imprègne des rythmes obsédants des « blues » que chantent et jouent ses camarades, les détenus noirs, au point de jouer à son tour « comme un vrai Noir ». Il a trouvé sa vocation. C'est tout Chicago et New York des années 20 à 30, les États-Unis tumultueux de la prohibition et de la crise économique, qui surgissent dans ces pages vibrantes où Mezz Mezzrow dit sans fard sa rage de vivre et son amour jamais affaibli — malgré la misère, ta drogue et la prison pour le jazz et les Noirs.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 16h. 42min.
Édition: Paris, Le Livre de poche, 1964
Numéro du livre: 29727
Collection(s): Le livre de poche
CDU: 785.1

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Durée : 21h. 50min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Ce troisième volume s'ouvre sur la Restauration et nous conduit jusqu'à la Révolution de 1830 : après la carrière du voyageur puis de l'écrivain, voici venu le temps du politique. Nommé pair de France en 1815, Chateaubriand devient ambassadeur dans plusieurs capitales d'Europe, et surtout ministre des Affaires étrangères de 1822 à 1824. Mais comme frappé de mutisme au moment d'évoquer le véritable exercice du pouvoir, le mémorialiste reste silencieux sur ces mois de gouvernement, soudainement impuissant à se représenter pleinement comme acteur de l'Histoire. L'écrivain en tout cas fragmente son tableau d'une Restauration qui se déréalise peu à peu sous nos yeux, et le présente d'emblée sur le ton du désenchantement : " Retomber de Bonaparte et de l'Empire à ce qui les a suivis, c'est tomber de la réalité dans le néant, du sommet d'une montagne dans un gouffre. " Mais c'est que la rédaction de cette partie des Mémoires fut tardive et qu'au moment où elle s'achève déferle sur la France la vague du mythe napoléonien, qui atteindra son apogée en 1840 avec le retour des cendres de l'Empereur : la grande ombre du héros national vient éclipser le soleil de la monarchie.
Durée : 26h. 14min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12083
Résumé:Cette quatrième partie des Mémoires nous conduit de 1830 à la date symbolique que portent les dernières lignes : 1er novembre 1841, trente ans après le début de leur rédaction à la Vallée-aux-Loups. Mais cet ultime volume ne fut pas écrit après les autres. Tout au contraire, il les accompagna et son écriture, comme dans un miroir, les réfléchit et à sa manière les recommence puisqu'il est ici question, à nouveau, comme si les trois " carrières " se redéployaient, de littérature, de politique et de voyages : en Suisse, à Venise, à Prague auprès du vieux roi Charles X. Et c'est une expérience du retour du présent vers le passé, du passé vers le présent. L'écriture maintenant s'ouvre au discontinu qui est aussi le scintillement du poétique, comme si, à une histoire ou à une existence de plus en plus problématique, ne pouvait désormais correspondre qu'un émiettement des pages - travail du provisoire et du suspens dans la liberté d'un loisir en attente de la mort : " Les scènes de demain ne me regardent plus ; elles appellent d'autres peintres. "
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 41min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30400
Résumé:C'est une biographie en forme d'hommage que Stefan Zweig consacre en 1920 à Romain Rolland, l'un " des plus grands écrivains de la France actuelle " d'après lui. Hommage à un ami, puisque les deux hommes ont entretenu une longue correspondance, mais surtout à celui que Zweig présente comme un de ses " maîtres intellectuels ", un guide aux accents parfois prophétiques, une conscience. Décrivant à la fois le parcours de l'écrivain et l'œuvre, Zweig s'attache à en montrer la profonde unité. Esprit libre, tout imprégné de grandeur morale, l'auteur de Jean-Christophe met son art au service de l'humanité. Retraçant les engagements successifs de Rolland, Zweig souligne son courage, son héroïsme même quand, presque seul contre tous, il dénonce la folie belliciste qui s'est emparée de toute l'Europe en 1914. Paru pour la première fois en français en 1929, ce texte permet de redécouvrir une des grandes figures littéraires de la première moitié du XXe siècle. Il met en lumière les idéaux de Zweig, pacifiste convaincu et inlassable défenseur d'une certaine idée de la culture européenne, mais homme de lettres avant tout, quand son modèle - et cette différence jettera plus tard une ombre sur leur amitié - se voulait aussi un homme d'action. Une préface de Serge Niémetz, l'auteur de Stefan Zweig, le voyageur et ses mondes (Belfond, 1996), apporte un passionnant éclairage sur la complexité de la relation entre les deux hommes et son évolution en regard des enjeux qui secouent l'Europe dans les années 1930 et jusqu'à la mort de l'écrivain autrichien.
Lu par : Daniel Martin
Durée : 23h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24793
Résumé:Comment devient-on Staline? Né pauvre, ce garçon séducteur et dangereux s'essaye à la poésie romantique, se prépare à entrer dans les ordres, mais trouve sa vocation dans l'action révolutionnaire. À la fois intellectuel, gangster et terroriste, le jeune Staline avait tout pour se forger un destin hors du commun dans la Russie de 1917: peu de scrupules et un énorme appétit de vie et de pouvoir. En s'appuyant sur dix ans de recherches, en particulier dans des fonds d'archives récemment ouverts en Géorgie et à Moscou, ainsi que sur les Mémoires de nombreux acteurs et témoins de l'époque, Simon Sebag Montefiore décape le vernis de la mythologie révolutionnaire. Il montre comment la rencontre, chez le jeune Staline, du banditisme caucasien, d'une paranoïa extrême et d'une idéologie impitoyable lui permit de conquérir le Kremlin et l'URSS et fit de lui un des dictateurs les plus sanguinaires de l'histoire. Sont exposés ici ses liens ambigus avec la police secrète tsariste, ses nombreuses conquêtes féminines, ses innombrables crimes et délits, mais aussi le rôle qu'il joua dans la naissance du parti bolchevique et dans la Révolution d'Octobre. On comprend mieux la question des nationalités, les luttes d'influence et la guerre idéologique, puis exterminatrice, entre bolcheviks et mencheviks avant et pendant la Révolution de 1917. Se trouvent aussi éclairées d'un jour nouveau ses relations avec Lénine, qu'il impressionna tant que celui-ci en fit, avec Trotski, son principal homme de main, avant de mesurer, trop tard, le danger qu'il représentait.
Lu par : Cyrille Caille
Durée : 12h. 24min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20653
Résumé:Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans «l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.