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Les champs d'honneur

Résumé
Ils sont morts à quelques semaines d'intervalle : d'abord le père, puis la vieille tante de celui-ci, enfin le grand-père maternel. Mais cette série funèbre semble n'avoir fait qu'un seul disparu : le narrateur, dont le vide occupe le centre du récit. C'est à la périphérie et à partir d'infimes indices (un dentier, quelques photos, une image pieuse) que se constitue peu à peu une histoire, qui finira par atteindre, par strates successives, l'horizon de l'Histoire majuscule avec sa Grande Guerre, berceau de tous les mystères. Premier roman. Prix Goncourt 1990, il a été publié en traduction dans vingt-trois éditions étrangères en Europe, Amérique et Asie.
Durée: 5h. 26min.
Édition: Paris, Minuit, 1996
Numéro du livre: 34244
ISBN: 9782707315656
Collection(s): Double

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Lu par:Monique Gay
Durée:27h. 30min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:33750
Résumé: Et si l'histoire dramatique de la Russie au premier XXe siècle - le coup d'Etat bolchevique, la guerre civile, deux famines et le Goulag - n'était que la conséquence de la mobilisation générale des troupes russes le 30 juillet 1914 ? Et si l'Ukraine avait joué un rôle de tout premier plan dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Dominic Lieven, historien britannique de renommée mondiale, raconte dans ce livre magistral quel fut le rôle de la Russie dans la descente vers 1914. Armé d'un impressionnant corpus de sources inédites, il étudie à la loupe la machine infernale qui aboutit au conflit. Il donne la parole à de nombreux protagonistes, depuis les journalistes et les intellectuels «faiseurs d'opinion» jusqu'aux ministres et, bien sûr, au tsar Nicolas II. Avec Lieven, l'histoire diplomatique russe s'enrichit enfin des fameuses «forces profondes», chères au grand historien des relations internationales qu'était Pierre Renouvin. Mais le récit de Dominic Lieven n'est pas uniquement centré sur la Russie. Sa grande originalité est d'inscrire ce pays dans un contexte beaucoup plus vaste, qui s'apparente à un véritable bras de fer entre empires et nationalismes à la fin XIXe-début XXe siècle. Riche en comparaisons stimulantes et en hypothèses osées, cet ouvrage est appelé à devenir une référence non seulement pour comprendre les origines de la Première Guerre mondiale, mais aussi pour repenser l'histoire européenne - notre histoire.
Durée:26h. 53min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:29662
Résumé: Retrace les origines de la Première Guerre mondiale depuis les dernières décennies du XIXe siècle à l'attentat de Sarajevo. L'auteur met en lumière ce qui a rendu l'Europe, apparemment prospère et bien portante en 1914, aussi vulnérable à l'impact de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand. Prix Aujourd'hui 2014, prix du Livre d'histoire de l'Europe 2014.
Lu par:Zeina Kayali
Durée:5h. 28min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:29648
Résumé: A travers des témoignages et des documents d'archives, l'auteur évoque la pratique musicale au cours de la Première Guerre mondiale, sur les fronts. Après avoir brossé un rapide portrait des musiques populaires françaises, l'auteur décrit les instruments apportés, fabriqués par les soldats ou expédiés par la famille.
Lu par:Manon
Durée:11h. 53min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:29520
Résumé: Fondées sur des éléments d'archives, ces huit histoires abordent les années sanglantes de la Grande Guerre sous des aspects souvent méconnus, comme la naissance des blindés, les premiers bombardements de Paris par la Grosse Bertha ou la prise de Constantinople par l'armée d'Orient.
Durée:10h. 45min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:12731
Résumé: Il est temps de sortir de la guerre de grand-papa, d'un 14-18 pieux et édifiant. La recherche, ces dernières années, a investi ce champ d'études et en a renouvelé sensiblement la vision sommaire que les petits-enfants et arrière-petits-enfants des combattants avaient gardée sur la foi de leurs témoignages et de vieux films. «Retrouver la guerre», c'est tourner le dos à une guerre dont un rituel commémoratif, tous les 11 novembre devant les monuments aux morts, a longtemps occulté la vérité. Dans cet essai roboratif, d'une belle écriture, Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker ouvrent les nouvelles pistes de réflexion dans lesquelles se sont engagés, en Europe et aux Etats-Unis, des chercheurs décidés à exhumer le refoulé d'une mémoire déficiente ou mutilée. 14-18, c'est d'abord l'émergence d'une violence inouïe qui n'est pas liée seulement à la capacité dévastatrice de l'armement mais aussi aux hommes eux-mêmes et qui, en tout état de cause, rompt avec tout ce qui a précédé. Une violence qui se chiffre (900 Français et 1 300 Allemands meurent chaque jour). Combien de populations occupées, déportées, mises dans des camps, réduites au travail forcé, déjà! Combien de peuples victimes de ce qu'ils sont, tels les Arméniens qui inaugurent, avec un million de morts, l'ère des génocides... Tout aussi incompréhensible, la durée de ce sacrifice. Comment le front et l'arrière ont-ils tenu et comment le pacifisme s'est-il délité dès la déclaration de guerre? Les deux auteurs insistent particulièrement sur la «croisade» qui anime les acteurs, politiques et militaires, mais également les civils, tous prêts à honnir la «barbarie» de l'ennemi déshumanisé par les atrocités qu'ils lui prêtent. Le consentement à la guerre nourrit la radicalisation des discours. Retrouver la guerre, c'est donc ça, retrouver la part de mystique qui a habité des millions de gens, retrouver la part de souffrance de tous au plus près de la mort, retrouver aussi - c'est l'un des chapitres les plus sensibles de ce livre - le deuil de ceux qui restent (600 000 veuves en France, 525 000 en Allemagne) et qui n'ont pas pu toujours récupérer les corps.
Lu par:Manon
Durée:5h. 3min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:39650
Résumé: Cinquième volet de la série dans lequel l'auteur retrace son expérience de kiosquier de presse de 1983 à 1990. Alors apprenti écrivain, il voit défiler une foule de personnages : le gérant du dépôt, un anarcho-syndicaliste, un peintre maudit, un oracle autoproclamé, un rescapé de la Shoah... Tous ces personnages inspirent et inquiètent l'écrivain débutant de 36 ans à l'ambition encore obscure. ©Electre 2019
Lu par:Jean Frey
Durée:10h. 5min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:30869
Résumé: «Le jeune narrateur de la Recherche résume assez bien la situation : «Puisque je voulais un jour être un écrivain, il était temps de savoir ce que je comptais écrire.» Ce qui semble tomber sous le sens. Mais quand l'époque condamne tout ce qui peut ressembler à raconter une histoire ? La question ne devient plus quoi écrire, mais comment. Et là, après avoir retourné en vain la phrase dans tous les sens comme «Belle Marquise vos beaux yeux d'amour mourir me font», mieux vaut jouer mal du violon folk et s'intéresser au Guignolo de Saint-lazzo, une vieille chanson de quête. Quand se présente l'opportunité d'écrire un billet d'humeur dans un quotidien régional, c'est l'occasion de prendre conscience que le réel existe bel et bien, et qu'il serait temps de s'y confronter. Et pas seulement par l'écriture. Quoi faire de sa vie mérite aussi qu'on se pose la question.»
Durée:4h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16162
Résumé: Avoir vingt ans au moment où le monde bascule dans la seconde guerre mondiale, ce n'est pas le moyen de devenir illustre. Plutôt l'occasion tragique de sombrer dans un destin collectif et cruel. Après " Les Champs d'honneur " qui le révélèrent, consacré à la figure du grand-père, Jean Rouaud s'attache ici à la figure de son père et à sa propre enfance au cours des années cinquante, dans cette Loire Atlantique qu'on appelait alors Inférieure.
Lu par:Jean Frey
Durée:2h. 3min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:18731
Résumé: Ce recueil de trois textes est consacré aux débuts de l'histoire humaine et à la naissance de la création artistique. Jean Rouaud tente d'imaginer la vie quotidienne durant l'ère préhistorique, avec cette question à la clé: après la chasse, qui est chargé de dessiner l'exploit? Il évoque Lascaux, Rouffignac, etc. Pour l'auteur des Champs d'honneur, c'est le porteur de flèches, le ramasse-miettes, le petit estropié... celui qui ne pourrait pas faire de l'ombre au «grand caïd» apporteur de viandes. Pourquoi? Ne cherchez pas à comprendre, c'est la préhistoire revisitée par l'écrivain, qui a visiblement une sympathie pour les perdants de la vie. Les perdants? Pas si sûr, car des siècles après, c'est le ramasse-miettes, «dompteur de formes» qui a laissé sa trace dans l'Histoire. (Le Figaro Livres)
Lu par:Jean Frey
Durée:7h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20391
Résumé: « Nous étions deux ou trois ans après mai 68. On m'annonçait que le roman était mort, ce qui n'était pas la meilleure nouvelle quand on se promettait de devenir écrivain. Le siècle n'avait pas été avare en exterminations massives, alors face à ces montagnes de cadavres on n'allait pas se lamenter pour la mort d'un genre, le roman, parfaitement bourgeois et réactionnaire. La solution de remplacement ? Le texte, rien que le texte. Mais à la réflexion, il y avait une autre mort qui était passée inaperçue ; celle, brutale, de mon père. Est-ce que de cette mort du roman, on ne pourrait pas faire le roman de la mort ? Le roman du mort ? Vingt ans plus tard, j'apportai à l'éditeur le manuscrit qui glissait cette disparition d'un homme de quarante-et-un au milieu des massacres de la première guerre. L'éditeur s'alarma d'une autre disparition, celle du narrateur. Au bilan du siècle, il convenait de rajouter deux victimes collatérales : le roman et moi. » Jean Rouaud
Lu par:Hubert Charly
Durée:10h. 17min.
Genre littéraire:Roman d'amour
Numéro du livre:23745
Résumé: Normalement, voir débarquer un homme en tenue de plongeur sous-marin, encadré minute un prévenu, dans une gendarmerie de Basse-Normandie. inciterait plutôt à la méfiance. Seulement voilà, la normalité, le plongeur qui a tout perdu et la jeune femme sentie déposer plainte pour le cambriolage de sa demeure en ont visiblement fait le tour. Que le sort se soit ainsi acharné sur eux, est sans doute à leurs yeux un signal d'alerte, l'occasion d'affronter enfin les ombres du passé. Le passé, pour Daniel, chercheur en physique nucléaire, c'est une enfance orpheline désastreuse, entre un réparateur de cycles mutique et une grand-mère comateuse. Pour Mariana, artiste plasticienne qu'on pourrait dire de bonne famille si son grand-père collaborateur n'avait été exécuté par la Résistance, c'est un désir de création dont elle semble aujourd'hui douter. Mais il y a l'éblouissement de la rencontre, mais il y a le père de Mariana, enfermé dans sa grotte qui attend de la contemplation des fresques paléolithiques la révélation de son identité, mais il y a madame Moineau et ses intuitions à l'emporte-pièce, mais il y a ce portrait inachevé qu'il va bien falloir faire parler, mais il y a l'auteur qui poursuit un rêve semblable, et à qui cette même Mariana aurait demandé quelques lignes pour sa prochaine exposition.
Durée:3h. 4min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:65955
Résumé: Au printemps 1917, l’armée française doit faire face à une grave crise morale qui se traduit par la recrudescence des actes d’indiscipline individuels mais surtout, fait totalement nouveau, par la multiplication des mutineries au cours desquelles des soldats, faisant bloc, par compagnies, par bataillons, par régiments voire par même divisions entières, refusent purement et simplement de monter au front. Ce phénomène de grande ampleur, dont le déclencheur a été l’échec de l’offensive du Chemin des Dames en avril-mai 1917, a longtemps été occulté et a échappé aux investigations des historiens. Mal connu jusqu’aux années 1960, il a fait l’objet de bien des légendes (notamment sur le nombre des fusillés) ou de récupérations politiques (par les pacifistes notamment). A l’approche du centième anniversaire des mutineries, cet ouvrage, s’appuyant sur les publications les plus récentes, fait le point sur cette crise, tournant capital de la Grande Guerre et conséquence des souffrances inimaginables endurées par les combattants du front. Il présente le contexte des mutineries, leur déroulement et la manière dont elles ont été jugulées finalement assez rapidement, notamment grâce à l’action mesurée du général en chef, Pétain.