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Être un écrivain

Résumé
«Le jeune narrateur de la Recherche résume assez bien la situation : «Puisque je voulais un jour être un écrivain, il était temps de savoir ce que je comptais écrire.» Ce qui semble tomber sous le sens. Mais quand l'époque condamne tout ce qui peut ressembler à raconter une histoire ? La question ne devient plus quoi écrire, mais comment. Et là, après avoir retourné en vain la phrase dans tous les sens comme «Belle Marquise vos beaux yeux d'amour mourir me font», mieux vaut jouer mal du violon folk et s'intéresser au Guignolo de Saint-lazzo, une vieille chanson de quête. Quand se présente l'opportunité d'écrire un billet d'humeur dans un quotidien régional, c'est l'occasion de prendre conscience que le réel existe bel et bien, et qu'il serait temps de s'y confronter. Et pas seulement par l'écriture. Quoi faire de sa vie mérite aussi qu'on se pose la question.»
Lu par: Jean Frey
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 10h. 5min.
Édition: Paris, Grasset, 2015
Numéro du livre: 30869
ISBN: 9782246803782

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Lu par:Manon
Durée:5h. 3min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:39650
Résumé: Cinquième volet de la série dans lequel l'auteur retrace son expérience de kiosquier de presse de 1983 à 1990. Alors apprenti écrivain, il voit défiler une foule de personnages : le gérant du dépôt, un anarcho-syndicaliste, un peintre maudit, un oracle autoproclamé, un rescapé de la Shoah... Tous ces personnages inspirent et inquiètent l'écrivain débutant de 36 ans à l'ambition encore obscure. ©Electre 2019
Durée:5h. 26min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34244
Résumé: Ils sont morts à quelques semaines d'intervalle : d'abord le père, puis la vieille tante de celui-ci, enfin le grand-père maternel. Mais cette série funèbre semble n'avoir fait qu'un seul disparu : le narrateur, dont le vide occupe le centre du récit. C'est à la périphérie et à partir d'infimes indices (un dentier, quelques photos, une image pieuse) que se constitue peu à peu une histoire, qui finira par atteindre, par strates successives, l'horizon de l'Histoire majuscule avec sa Grande Guerre, berceau de tous les mystères. Premier roman. Prix Goncourt 1990, il a été publié en traduction dans vingt-trois éditions étrangères en Europe, Amérique et Asie.
Lu par:Jean Frey
Durée:7h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20391
Résumé: « Nous étions deux ou trois ans après mai 68. On m'annonçait que le roman était mort, ce qui n'était pas la meilleure nouvelle quand on se promettait de devenir écrivain. Le siècle n'avait pas été avare en exterminations massives, alors face à ces montagnes de cadavres on n'allait pas se lamenter pour la mort d'un genre, le roman, parfaitement bourgeois et réactionnaire. La solution de remplacement ? Le texte, rien que le texte. Mais à la réflexion, il y avait une autre mort qui était passée inaperçue ; celle, brutale, de mon père. Est-ce que de cette mort du roman, on ne pourrait pas faire le roman de la mort ? Le roman du mort ? Vingt ans plus tard, j'apportai à l'éditeur le manuscrit qui glissait cette disparition d'un homme de quarante-et-un au milieu des massacres de la première guerre. L'éditeur s'alarma d'une autre disparition, celle du narrateur. Au bilan du siècle, il convenait de rajouter deux victimes collatérales : le roman et moi. » Jean Rouaud
Lu par:Jean Frey
Durée:2h. 3min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:18731
Résumé: Ce recueil de trois textes est consacré aux débuts de l'histoire humaine et à la naissance de la création artistique. Jean Rouaud tente d'imaginer la vie quotidienne durant l'ère préhistorique, avec cette question à la clé: après la chasse, qui est chargé de dessiner l'exploit? Il évoque Lascaux, Rouffignac, etc. Pour l'auteur des Champs d'honneur, c'est le porteur de flèches, le ramasse-miettes, le petit estropié... celui qui ne pourrait pas faire de l'ombre au «grand caïd» apporteur de viandes. Pourquoi? Ne cherchez pas à comprendre, c'est la préhistoire revisitée par l'écrivain, qui a visiblement une sympathie pour les perdants de la vie. Les perdants? Pas si sûr, car des siècles après, c'est le ramasse-miettes, «dompteur de formes» qui a laissé sa trace dans l'Histoire. (Le Figaro Livres)
Lu par:Hubert Charly
Durée:10h. 17min.
Genre littéraire:Roman d'amour
Numéro du livre:23745
Résumé: Normalement, voir débarquer un homme en tenue de plongeur sous-marin, encadré minute un prévenu, dans une gendarmerie de Basse-Normandie. inciterait plutôt à la méfiance. Seulement voilà, la normalité, le plongeur qui a tout perdu et la jeune femme sentie déposer plainte pour le cambriolage de sa demeure en ont visiblement fait le tour. Que le sort se soit ainsi acharné sur eux, est sans doute à leurs yeux un signal d'alerte, l'occasion d'affronter enfin les ombres du passé. Le passé, pour Daniel, chercheur en physique nucléaire, c'est une enfance orpheline désastreuse, entre un réparateur de cycles mutique et une grand-mère comateuse. Pour Mariana, artiste plasticienne qu'on pourrait dire de bonne famille si son grand-père collaborateur n'avait été exécuté par la Résistance, c'est un désir de création dont elle semble aujourd'hui douter. Mais il y a l'éblouissement de la rencontre, mais il y a le père de Mariana, enfermé dans sa grotte qui attend de la contemplation des fresques paléolithiques la révélation de son identité, mais il y a madame Moineau et ses intuitions à l'emporte-pièce, mais il y a ce portrait inachevé qu'il va bien falloir faire parler, mais il y a l'auteur qui poursuit un rêve semblable, et à qui cette même Mariana aurait demandé quelques lignes pour sa prochaine exposition.
Durée:4h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16162
Résumé: Avoir vingt ans au moment où le monde bascule dans la seconde guerre mondiale, ce n'est pas le moyen de devenir illustre. Plutôt l'occasion tragique de sombrer dans un destin collectif et cruel. Après " Les Champs d'honneur " qui le révélèrent, consacré à la figure du grand-père, Jean Rouaud s'attache ici à la figure de son père et à sa propre enfance au cours des années cinquante, dans cette Loire Atlantique qu'on appelait alors Inférieure.
Durée:2h. 53min.
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Numéro du livre:65490
Résumé: Il aura fallu trente ans pour que Clémentine Autain écrive sur sa mère, la comédienne Dominique Laffin, morte en 1985. Clémentine en avait 12 et déjà un long et douloureux chemin avec cette mère en souffrance, égarée, incapable de prendre soin de sa fille. Clémentine Autain s’est construite en fermant la porte aux souvenirs, en opposition avec cette mère dont, petite fille, elle avait parfois dû s’occuper comme d’un enfant. Aujourd’hui, elle n’occulte rien, dit avec justesse le parcours tragique d’une femme radieuse et brûlée, passionnée de vie, actrice magistrale, féministe engagée mais dévorée par ses angoisses et prise au piège d’une liberté dangereuse. Dites-lui que je l’aime : dans ce récit poignant dont le titre rappelle le film éponyme, Clémentine Autain rend justice à une figure oubliée des uns, culte pour les autres. Elle retrouve ce qu’elle lui doit, son féminisme, sa propre maternité peut-être. Et malgré l’âpreté des souvenirs, elle écrit un récit d’une grande douceur, une lumineuse lettre d’amour.
Durée:2h. 14min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:38106
Résumé: Dans Un voile de coton, Amélie Plume obéit à un irrésistible appel vers la terre de ses origines. Elle décide de s’en aller le plus souvent possible loin de sa grise capitale, avec le train, le car, la voiture. Rendre visite à ces petits villages et ces vastes campagnes jurassiennes où elle n’a plus mis les pieds depuis longtemps lui procure une joie profonde et inattendue. Alors son alerte monologue en basse continue se teinte de commentaires de voyage dont la palette va du grand bon sens à l’autoironie la plus cocasse. Son entrain l’amène pourtant à déterrer des souvenirs enfouis « dans une purée de pois », qui, finalement, la conduisent à se mettre en chambre et regarder en face son enfance et sa mère. La seconde partie de ce livre leur est consacrée, avec une honnêteté qui émeut. Du cocon fusionnel « comme dans une poche de kangourou » avec cette mère si douce et sévère à la déchirure d’avec cette femme à l’ancienne, voici le retour d’une féministe à l’enfance, là où l’amour maternel, lorsqu’il est trop fort, peut être source d’une sourde violence.
Durée:3h. 20min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:35807
Résumé: « J’ai aimé ma mère, follement. Je l’ai cajolée, protégée. Je lui chantais des comptines de couleur, bleue, ou rose selon l’humeur, pour la rassurer. Je l’épaulais lors de ses chagrins d’amour, j’assistais, déboussolée, à ses crises de manque. J’étais parfois la mère de ma mère… Pourtant, je l’admirais plus que quiconque, je ne l’aurais à aucun moment échangé contre une autre. Maman, elle n’avait pas peur de se bagarrer avec ses pieds et ses mains, ni de claquer la porte aux nez de ses amants. Maman, elle partait en pleine nuit faire la fête, elle m’emmenait dans des dîners de grands en plein Saint-Germain des Prés, à la Coupole ou au Flore, alors que nous vivions dans de petits appartements faits de bric et de broc. Ma mère était bohème. Elle était mon ciel et ma terre. Elle était mon Ode. Tout un poème. » La comédienne retrace la vie bohème de sa mère, entre les chagrins d'amour et les grands dîners du côté de Saint-Germain-des-Prés. Premier roman. ©Electre 2017
Durée:5h. 27min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:33891
Résumé: Elle est la seule personne qui ne l'a jamais quittée, de Sofia à Paris, de Paris à Los Angeles. Tout tenait par elle. Grâce à elle. Parce qu'elle était là. Toujours. Sylvie Vartan a retrouvé le journal intime de sa mère, Ilona. Elle a rassemblé toutes les notes qu'elle avait prises après chacune de leurs conversations. Puis elle a composé cet hommage bouleversant à cette femme qui aura été tout pour elle : le pilier, l'alliée, le secours. Lorsqu'en 1952 ils ont décidé de fuir l'enfer du communisme et de vivre à Paris, les Vartan ont logé dans une petite chambre d'hôtel du quartier des Halles. Pendant trois ans, le père a dormi avec son fils, et Sylvie a partagé le lit de sa mère. C'est là, sans doute, dans ces années où Sylvie Vartan a vu sa mère tomber de fatigue sans jamais se plaindre, que ce lien unique s'est formé. Aujourd'hui, dans son livre, tout lui revient. Et on se laisse submerger par la puissance de cet amour maternel.
Lu par:Myriam Dibot
Durée:5h. 13min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:36500
Résumé: "Quand je t'ai retrouvée, morte, j'aurais dû te cracher à la figue", écrit l'auteur en parlant à sa mère. Comme l'a écrit Elisabeth Badinter, l'amour maternel n'est en rien naturel. Pour Edith Reffet, l'auteur de Ma mère, il n'est pas au rendez-vous. Dans ce récit, elle raconte son enfance et ses relations avec une mère, institutrice, qui commence par l'abandonner alors qu'elle n'a qu'un jour. C'est en ayant le courage de la fuir dès qu'elle a 20 ans qu'elle évitera d'être détruite par la diabolique énergie négative d'une mère qui finira par la déshériter après l'avoir déclarée morte à l'hôpital.
Durée:3h. 9min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:39335
Résumé: « On écrit pour comprendre ce que l’on ne comprend pas. Quand j’écrivais Vie de ma voisine, mon héroïne me parlait de sa mère. Elle me racontait ses mots, elle évoquait ses gestes. L’amour d’une mère. Je mesurais mon ignorance dans ce domaine. Ma mère n'en savait ni les mots ni les gestes. Je suis donc partie sur les traces d'une petite fille grecque et arménienne et de sa mère, danseuse orientale et apatride, à Paris dans les années 20. Ma mère ne voulait rien savoir de son passé. Il a fallu que j’enquête et que je l’invente. Que je trouve les mots pour la retrouver. C’est ce livre, Le chagrin d’aimer. Je suis passée par la cour du roi de Grèce et par les collines de Fiesole. Par un atelier d’écriture, une maison de retraite, plusieurs voitures, un supermarché, des quantités de paquets de gauloises, une machine à écrire. Autant de circonstances, par-delà les guerres, les destructions, les irrémédiables pertes, où ma mère se battait avec ce qui fait la vie ordinaire : la nourriture, l’argent, le travail, l’amour. J’ai tenté d’en savoir un peu plus sur elle, sur moi. Chemin faisant, j’ai compris que ce n’était qu’un début. »