Contenu

La vie après Daesh

Résumé
Lu par Manon Nadia et son équipe sillonnent la France pour rencontrer des adolescents qui ont rejoint le mouvement djihadiste Daech et tenter de les désembrigader. Le destin de huit d'entre eux est ici présenté. Un récit de fiction inspiré par l'expérience de l'auteure, anthropologue qui aide les parents à sortir leurs enfants de l'emprise djihadiste.

Pas disponible en CD.

Durée: 3h. 21min.
Édition: Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Ed. de l'Atelier, 2015
Numéro du livre: 31664
ISBN: 9782708243248
CDU: 300

Documents similaires

Lu par:Carole Beuron
Durée:9h. 54min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:70284
Résumé: Comment défendre les Lumières aujourd'hui ? Leur idéal d'émancipation a-t-il encore un sens ? On ne saurait se borner à invoquer un esprit des Lumières immuable dans un contexte marqué par le réveil du nationalisme, les crises environnementales et sanitaires et l'augmentation des inégalités. Faire face au danger d'effondrement de notre civilisation sans renoncer à la rationalité philosophico-scientifique, mais en tenant compte de notre dépendance à l'égard de la nature et des autres vivants : telle est la démarche qui fonde ce livre. Pour combattre les anti-Lumières qui souhaitent rétablir une société hiérarchique ou théocratique et répondre aux accusations des postmodernes qui suspectent tout universalisme d'être hégémonique, il faut donc proposer de nouvelles Lumières. Celles-ci supposent de revisiter l'histoire des Lumières, mais aussi de lutter contre l'amputation de la raison qui a été réduite à un instrument de calcul et d'exploitation. L'objectif des Lumières à l'âge du vivant et de leur projet d'une société démocratique et écologique est bien de destituer le principe de la domination - une domination des autres et de la nature à l'intérieur et à l'extérieur de soi qui traduit un mépris du corps et de la vulnérabilité.
Lu par:Bernard Dieu
Durée:9h. 3min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69145
Résumé: En plus de trente-cinq ans d’une carrière judiciaire où il s’est souvent heurté à l’ordre établi, Éric de Montgolfier a eu tout le loisir de débusquer les mensonges des prédateurs de la démocratie qui tentent de nous courber sous leurs exigences de morale alors qu’eux-mêmes ne s’y plient pas. On se sentirait pigeon à moins… Pressions du Pouvoir sur les magistrats, dossiers curieusement classés sans suite ou grâces surprenantes, traitements différents des affaires fiscales selon que vous êtes puissant ou misérable, influence ambiguë de la presse ligotée par ses annonceurs et ses connivences avec le monde politique, indélicatesses de certains avocats, enrichissement illégal de quelques notaires, aberrances de la législation sur les femmes, dévalorisation du travail dans les textes : oui, il s’agit de Justice ! Mais pas seulement de l’institution. Nous sommes tous concernés. Et parce que ce livre talentueux dont les anecdotes vécues soutiennent le discours respire l’intégrité, il donne à chacun de nous l’envie de s’y soumettre, pour être digne de l’exiger. Ceux qui seraient spontanément tentés d’adopter le plumage du pigeon comme une justification de leur passivité doivent se rappeler sans cesse que, plus qu’un droit, la citoyenneté est un devoir qui ne souffre pas de compromis.
Durée:1h. 35min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:67337
Résumé: L'écrivain et avocat François Sureau, dans le prolongement de ses prises de positions publiques récentes, fait état des nouvelles menaces pesant sur nos libertés civiques et individuelles. Le titre de son essai reprend la célèbre citation de François-René de Chateaubriand, « sans la liberté il n'y a rien au monde, elle seule donne du prix à la vie ».
Durée:1h. 16min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74167
Résumé: "La guerre d'Ukraine a rappelé en moi les terribles souvenirs de la Seconde guerre mondiale. Les destructions massives, les villes ravagée et détruites, les carcasses d'immeubles éventrés, les innombrables morts militaires et civiles, les afflux de réfugiés... J'ai revécu les crimes de guerre, le manichéisme absolu, les propagandes mensongères. Et me sont revenus en mémoire les traits communs à toutes les guerres que j'ai connues, guerre d'Algérie, guerre de Yougoslavie, guerres d'Irak. J'ai écrit ce texte pour que ces leçons de quatre-vingt années d'histoire puissent nous servir à affronter le présent en toute lucidité, comprendre l'urgence de travailler à la paix, et éviter la pire tragédie d'une nouvelle guerre mondiale."
Durée:9h. 2min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74134
Résumé: Avec son regard aiguisé sur les événements et son amour des gens, Kourkov dresse le portrait d’un peuple uni dans la lutte contre sa disparition. Le pain est cuit et partagé dans les ruines. Un homme amputé trouve une place dans un train d’évacuation, des grand-mères fuient les villes occupées avec leurs coqs sous le bras… Et malgré tout, l’espoir reste le plus fort : des enfants naissent dans les caves, les fermiers cultivent leurs champs malgré les mines et les bombardements.
Lu par:André Jol
Durée:5h. 13min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74189
Résumé: Ils sont trois visages et trois têtes de gondole de la littérature française : Michel Houellebecq, Sylvain Tesson, ou encore Yann Moix. Des parcours différents, mais un point commun, ignoré de leurs lecteurs. Dans l'ombre, tous ont été, ou sont restés des "compagnons de route" de l'extrême droite. Cette enquête sur l'itinéraire de ces trois "stars", révèle comment s'est constitué une coterie littéraire très réactionnaire où se côtoient, depuis les années 1990, de petits et de grands écrivains, des éditeurs, des journalistes, des animateurs TV et des idéologues peu fréquentables. C'est l'histoire d'une génération qui, par goût de la provocation, mépris de son époque ou pure conviction, a franchi la ligne rouge — ou plutôt, brune.
Durée:6h. 24min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74180
Résumé: Sa vie et son parcours ne ressemblent en rien à un fleuve tranquille. Actif successivement dans les trois pouvoirs de l’État, Dick Marty a affronté des enquêtes complexes et parfois périlleuses, souvent avec un grand retentissement au-delà de nos frontières : criminalité organisée, trafic international de drogue, prisons secrètes de la CIA en Europe, investigations en Tchétchénie, usage abusif des Listes noires de l’ONU, violations des droits fondamentaux et allégations de trafic d’organes au Kosovo, ne sont que quelques dossiers qui ont rythmé sa vie professionnelle. Engagé en faveur des droits de l’homme et des minorités, il s’est battu en première ligne pour l’initiative populaire pour des multinationales responsables, un combat d’ailleurs qu’il poursuit afin que la Suisse ne soit pas, une fois de plus, à la remorque des autres pays. Alors qu’il pensait enfin pouvoir jouir d’une vie calme entouré des siens, un coup de téléphone bouleverse brutalement sa vie quotidienne et celle de sa famille. Une menace grave, imminente et concrète déclenche une opération de protection policière sans précédent en Suisse. Pendant seize mois, son habitation est transformée en une espèce de forteresse et tout déplacement a lieu selon un protocole de haute sécurité. L’auteur fait le récit de ces péripéties, rend hommage à ceux qui le protègent, mais ne cache pas son exaspération, voire sa colère envers la façon dont est conduite l’enquête : celle-ci ne saurait se limiter à la seule mise en sécurité de la cible, sans s’attaquer directement aux auteurs de la menace. D’autres intérêts, d’autres raisons non avouées seraient-ils en jeu ?
Durée:9h. 52min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:72160
Résumé: Lorsque leur développement dépasse certains seuils critiques, certaines institutions deviennent les principaux obstacles à la réalisation des objectifs qu’elles visent. Cette « contre-productivité paradoxale », version moderne du mythe de la Némésis (déesse grecque de la vengeance), Ivan Illich en fait ici la théorie systématique à propos de la médecine. Il critique tout particulièrement la diminution de la santé des hommes sous l’effet du développement sans fin de l’institution médicale, en soulignant l’inefficacité globale d’une médecine coûteuse, la perte de la capacité personnelle des individus de s’adapter à des environnements variés et le mythe de l’immortalité qui conduit au déni de la douleur, du vieillissement et de la mort.
Durée:7h. 12min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71109
Résumé: A partir d'archives et d'entretiens avec des acteurs centraux, l'auteur décrit le fonctionnement passé et présent de France Inter et explique comment elle est devenue un pouvoir culturel et politique au sein de la société médiatique. Il évoque les émissions emblématiques, les figures clés de la radio comme R. Dhordain, son premier directeur, l'évolution des programmes ou les crises internes.
Durée:7h. 12min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71022
Résumé: L'auteur retrace l'histoire de la télévision en Espagne depuis les premières diffusions, au cours de l'année 1956. Apparu dans un pays plongé dans la dictature franquiste, ce média a été un témoin et un acteur de la transition démocratique puis de la consolidation des nouvelles institutions, accompagnant l'émergence d'une culture globale et le développement d'un imaginaire collectif.
Lu par:Agnès Hatt
Durée:13h. 47min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71007
Résumé: Pour les marxistes, les ouvriers qui manquaient de "conscience de classe" étaient aliénés, victimes de l'idéologie dominante. Grave aux intellectuels qui disposaient de la bonne théorie révolutionnaire, ils retrouveraient leur véritable identité. A l'opposé, Bourdieu défend l'idée que c'est en respectant l'autonomie de la science que le sociologue peut échapper aux travers de l'intellectuel engagé et la sociologie jouer un rôle utile dans la cité. Car produire des connaissances sur les acteurs du monde social, ce n'est pas parler à leur place, ni leur dire comment se comporter. Là où règnent les injustices, les inégalités et les discriminations, c'est avant tout à mettre en lumière ces vérités que la science sociale doit s'attacher. La "question raciale" occupe désormais la place publique. Les auteurs de ce livre ont voulu sortir de l'agenda médiatique et politique et mettre le débat sur le terrain de l'autonomie des sciences sociales. Ils reviennent sur l'histoire des enjeux politiques et savants qui se sont noués au XIXe siècle autour de la notion de race, pour éclairer les débats actuels et les inscrire dans la continuité de la science sociale telle que la concevaient Durkheim, Weber et Bourdieu. Pour ne pas s'en tenir à des visions trop générales ou théoriques, ils proposent aussi l'analyse d'un "scandale racial " particulier, celui des "quotas" dans le football.
Durée:15h. 54min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71377
Résumé: Le coronavirus a cruellement mis à nu l'aberrante hiérarchie des métiers : au sommet, les superdiplômés qui occupent des postes prestigieux et bien rémunérés ; à la base, les métiers vitaux mais en réalité méprisés et mal payés. Alors même que ce sont ceux-là, les infirmiers, les livreurs, les manutentionnaires... qui, pendant le confinement, ont fait tourner la société, quand les cadres sont restés chez eux, en télétravail. L'intelligence cognitive est devenue l'unique critère de sélection méritocratique - la Tête a pris le pouvoir, au détriment de la Main et du Coeur, et façonné la société en fonction de ses intérêts. Dans les années 1970, la plupart des élèves quittaient l'école sans qualification ; aujourd'hui 40 % des postes sont réservés aux diplômés du supérieur. L'inflation artificielle d'une "classe cognitive" sélectionnée sur ses diplômes universitaires a suscité une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l'est pas. Pourtant, une société démocratique doit pouvoir reconnaître et rétribuer justement tous ses membres, y compris ceux qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, passer par de grandes études et des postes de cadre pour réussir dans la vie. David Goodhart prône un rééquilibrage en faveur des métiers qui privilégient des qualités humaines sous-estimées et par conséquent sous-payées, comme la sensibilité, l'empathie, la générosité, l'habileté manuelle. La Tête, la Main et le Coeur est l'histoire de cette nouvelle lutte sociale du XXIe siècle.