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L'inespérée

Résumé
Christian Bobin nous livre ici onze textes sur les sentiments tels que l'amour, l'amitié, la vie mais aussi son profond mépris de la société et surtout de la télévision qui vient gâcher la pureté dont Bobin nous avoue être "fou".
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 2h. 24min.
Édition: Paris, Gallimard, 1994
Numéro du livre: 7077
ISBN: 9782070736539

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Résumé: "Aujourd'hui les gens sont occupés à tuer Dieu. C'est une occupation à plein temps". Une réflexion sur l'amour et la foi.
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Résumé: Antonin Artaud, c'est l'impossible que vous exigiez. Il vous revenait de droit, du très haut droit de votre naissance sur la terre peinte en or. Vous cherchiez la vie innocente, la vie au sang de neige, et votre voix, pour l'appeler, était celle d'un enfant de cinq ans, perdu sous l'orage. L'homme du désastre, c'est Antonin Artaud, à qui est adressée cette longue lettre que Bobin écrit avec cette trompeuse douceur qu'on lui connaît et d'où découle une méditation sur l'enfance, l'innocence, la précarité de l'existence.
Lu par:Alain Burnand
Durée:2h. 27min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15735
Résumé: L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d'Assise. On sait de lui peu de choses et c'est tant mieux. Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de la connaître. Ce qu'on en dit, en croyant savoir ce qu'on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d'Assise. On le dit somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n'est pas le nôtre, qui est l'ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:68493
Résumé: Le sommet de la vie, veux-tu que je te dise ce que c'est ? C'est écrire une lettre d'amour, sentir le feutre appuyer sur le papier, et voir le papier s'ouvrir à une nuit plus grande que la nuit.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:66726
Résumé: Parlant de sa ville natale, Christian Bobin fait exploser toutes les notions tristes d’appartenance, de racines, voire d’identité. Il dessine ses rues, ses maisons préférées, le ciel qui roule au-dessus et contracte le tout dans le dessin d’une feuille d’automne, ou la minuscule cathédrale d’un flocon de neige. Celui qui était réputé immobile, plus sédentaire qu’un arbre, se révèle en vérité habitant de tous les mondes, vagabond de tous les ciels.
Lu par:Sylvie Habary
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:67351
Résumé: Le romancier exprime son admiration pour P. Soulages. Il guide le lecteur pour une visite de la maison et de l'atelier du peintre, lui fait entendre ses mots, lui montre ses tableaux avant de raconter son voyage en train vers Sète, à Noël 2018, pour commémorer l'anniversaire du peintre. Un ouvrage entre réflexion philosophique et portrait intime.
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Résumé: Commencé chez lui au Creusot en juillet 2022, poursuivi sur son lit d’hôpital durant les deux mois précédant sa mort le 23 novembre 2022, Le murmure appartient à ces œuvres extrêmes écrites dans des conditions extrêmes. Dans ce livre ultime, le plus humain des poètes se révèle être aussi le plus héroïque. A l’hôpital, celui dont le rire explosif sonnait comme un défi, réalise à la lettre cette parole de Rimbaud : « Je suis de la race qui chantait dans le supplice. » Le murmure est la trace d’une course entre l’amour et la mort. A la fin c’est l’amour qui gagne, faisant de ce chant un sommet d’humanité. Le destin qui s’achève sur une telle victoire ne s’arrête pas là. Il commence.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: " Celle qu'on aime, on la voit avancer toute nue. Elle est dans une robe claire, semblable à celles qui fleurissaient autrefois le dimanche sous le porche des églises, sur le parquet des bals. Et pourtant elle est nue -comme une étoile au point du jour. A vous de Voir, une clairière s'ouvrait dans mes yeux. A voir cette robe blanche, toute blanche comme du ciel bleu. Avec le regard simple, revient la force pure. "
Durée:1h. 31min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22135
Résumé: Les oeuvres de Christian Bobin sonnent souvent comme des prières. Encensé par un large public d'inconditionnels, fustigé par quelques farouches détracteurs, le caractère quasi religieux de cette prose limpide, aérienne, s'épanouit librement dans La plus que vive. Oraison funèbre, "tombeau" à la manière des poètes de la Renaissance, on n'y trouve pourtant nulle trace de ténèbres : Bobin chante son amie morte tel un rossignol, à pleine gorge et en plein soleil. Il fouille ébloui les sources de son amour, scrute l'éclat transparent de la mort, en effleure la vitre infranchissable - du bout des doigts toujours, du bout des lèvres. Avec une grâce, une sincérité détachées de tout effet, il crée un texte fort, tout de blancheur et de neige, comme une page déchirée, vibrante de lumière.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: « Ma vie n’est rien qu’écrire. Le panda mange de l’eucalyptus, moi de l’encre. » Pour la première fois, Christian Bobin livre un texte entièrement composé de lettres. Rares et précieuses, elles sont adressées tour à tour à sa mère, à un bol, à un nuage, à un ami, à une sonate. Sous l’ombre de Ryokan, moine japonais du XIXe siècle, l’auteur compose une célébration du simple et du quotidien. La lettre est ici le lieu de l’intime, l’écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le miracle d’exister. Et d’une page à l’autre, nous invite au recueillement et à la méditation. « J’ai interrogé les livres et je leur ai demandé quel était le sens de la vie, mais ils n’ont pas répondu. J’ai frappé aux portes du silence, de la musique, et même de la mort, mais personne n’a ouvert. Alors j’ai cessé de demander. J’ai aimé les livres pour ce qu’ils étaient, des blocs de paix, des respirations si lentes qu’on les entend à peine. »
Durée:38min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: "Je ne vois pas la mort comme une montagne de cendres mais comme un fleuve qui sort de la poitrine du mort, une barque chargée à ras bord de fleurs odorantes, une extase dans le noir, la vie à son zénith". Ecrit sous la forme d'un journal, le livre comporte des fragments méditatifs écrits entre novembre et mai, durant la traversée de l'hiver. S'inscrit dans la continuité de "Autoportrait au radiateur", "L'éloignement du monde" ou "Prisonnier au berceau"