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Le consul

Résumé
En juin 1940, en pleine débâcle, Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux, sauva la vie de milliers de personnes en désobéissant à son gouvernement. Entre trente mille et cinquante mille réfugiés de toutes nationalités et religions bénéficièrent d'un visa signé de sa main qui leur permit de fuir la menace nazie. Plus de dix mille juifs échappèrent à une mort certaine dans les camps. Relevé de ses fonctions, exilé dans son propre pays, oublié de tous, Aristides de Sousa Mendes paya jusqu'à la fin de sa vie le prix fort pour ses actes de courage. Salim Bachi retrace, dans ce roman en forme de confession, le destin exceptionnel d'un homme mystérieux et tourmenté, croyant épris de liberté et père de quatorze enfants que l'amour d'une femme et de l'humanité vont transfigurer.
Durée: 3h. 50min.
Édition: Paris, Gallimard, 2014
Numéro du livre: 32811
ISBN: 9782070147885
Collection(s): Blanche

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Lu par:Agnès Hatt
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Résumé: Alfred Luginbühl mourut en 1995 à l’âge de soixante-dix-sept ans. Peu avant sa mort, il avait commencé à compiler des notes dans le but d’écrire ses mémoires, des notes qui ont finalement inspiré ce récit. Il fut l’un des deux mille Suisses, militaires ou civils, la plupart double nationaux ou Suisses de l’étranger, à s’être engagés aux côtés des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut surtout, selon les estimations des historiens, l’un des deux cent mille volontaires de Lors de l’instruction ouverte contre Le lieutenant Alfred Luginbühl par la justice suisse en 1947, il assuma son choix d’avoir combattu le bolchevisme, tout en précisant qu’il n’avait jamais œuvré contre les intérêts de son pays, qu’il n’avait jamais appartenu à un groupement politique, ni exercé la moindre activité pro-nazie sur territoire helvétique. Le juge d’instruction, ne parvenant pas à prouver le contraire, renonça à demander des compléments d’enquête. Et comme ni crimes de guerre, tels que figurant dans le droit international, ni crimes contre l’humanité, ni violation de secrets militaires, ni espionnage au profit de l’Allemagne, ne purent lui être imputés, les deux chefs d’accusation finalement retenus contre lui furent celui de «désobéissance aux autorités militaires», en réalité le fait d’avoir franchi illégalement la frontière, et celui de «service militaire étranger», interdit par la loi suisse. Son passé d’avant désertion (une enfance plus que malheureuse) plaidant pour son avenir d’après guerre, ces deux chefs d’accusation ne lui valurent qu’une condamnation de douze mois d’emprisonnement, une dégradation et une exclusion de l’armée, ainsi que deux ans de privation de ses droits civiques.tous les pays à avoir franchi clandestinement des frontières pour se rallier aux forces du Troisième Reich.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: En l'an 8 après J.-C., Ovide est exilé par Auguste à Tomis, l'actuelle Constantza en Roumanie, au bord de la mer Noire. Il quitte Rome en emportant ses biens. Il se sait perdu... Il ne reviendra plus jamais parmi les siens. La tristesse et la solitude abrègeront sa vie. "J'ai l'impression en lisant Les Tristes et Les Pontiques qu'Ovide s'adresse à moi et, souvent, j'ai le désir de le consoler. Je souffre avec lui du même éloignement, de la même douleur maintenant que je suis seul en France. J'ai ressenti aussi cette même peine en Algérie comme si la patrie ne faisait rien à l'affaire. On peut ainsi être exilé deux fois, chez soi et chez les autres." En évoquant, dans cette promenade littéraire, les raisons qui ont forcé Ovide à quitter Rome, l'auteur réfléchit à la condition de l'homme exilé et à celle de nombreux écrivains ballotés par l'Histoire. Sont ainsi esquissés les portraits sensibles de Stefan Zweig, Thomas Mann ou Fernando Pessoa, exilés emblématiques qui accompagnent l'écrivain dans sa quête d'un lieu où vivre et mourir.