Contenu

Madame Bovary

Résumé
Quatrième de couv. : Depuis 150 ans, cette pauvre Emma Bovary souffre et pleure dans cent, dans mille villages et villes de France. Parce qu'elle ne sait pas vivre, ni aimer, elle rêve ses amours et sa vie. Et cependant elle est belle, sensuelle, audacieuse. Mais une imagination déréglée, l'exaltation romanesque, un époux médiocre et obtus, l'absurde goût de luxe et des amants méprisables vont l'entraîner dans la ruine et une mort affreuse. Pour diriger cet "orchestre des instincts et des sentiments féminins", qu'est selon lui Madame Bovary, Flaubert souffre mort et passion, à la fois grand prêtre et martyr de l'art, du style et de la beauté. Mais derrière la perfection du chef-d'oeuvre apparaissent la crudité, la violence et l'érotisme, dans un roman d'aujourd'hui.
Durée: 12h. 53min.
Édition: Paris, Pocket, 2006
Numéro du livre: 14835
ISBN: 9782266163767
Collection(s): Pocket

Documents similaires

Durée:17h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19921
Résumé: Frédéric Moreau, jeune bachelier provincial, « tourne dans son désir comme un prisonnier dans son cachot. » Il se croit destiné aux plus grandes passions et aux succès littéraires et artistiques. En 1840, sur le pont d'un bateau, il est troublé par le charme de Mme Arnoux, femme d'un marchand de tableaux. Mais les années s'écoulent, les rêves s'effritent, et son amour lui-même s'étiole au contact de la vie parisienne. Mme Arnoux restera pourtant l'adoration de son adolescence, l'amante et la mère qui aurait pu le préserver de la vulgarité du monde.
Durée:17h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20076
Résumé: La littérature (profane - c'est-à-dire la vraie) commence avec Homère (déjà grand sceptique) et toute grande œuvre est soit une Iliade soit une Odyssée, les odyssées étant beaucoup plus nombreuses que les iliades : le Satiricon, La Divine Comédie, Pantagruel, Don Quichotte, et naturellement Ulysse (où l'on reconnaît d'ailleurs l'influence directe de Bouvard et Pécuchet) sont des odyssées, c'est-à-dire des récits de temps pleins. Les iliades sont au contraire des recherches du temps perdu : devant Troie, sur une île déserte ou chez les Guermantes.» Raymond Queneau.
Durée:12h. 33min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:15795
Résumé: C'est entre juin et septembre 1851, juste avant de se lancer dans la rédaction de Madame Bovary, que Gustave Flaubert mit toute son énergie à écrire le récit du voyage en Orient qu'il venait de faire, quelques mois plus tôt, avec Maxime Du Camp : un texte direct, sauvage, parfois éblouissant, toujours surprenant de vérité, où le jeune écrivain, encore inconnu, se faisait à lui-même le pari de " tout dire " et d'enregistrer tels quels les souvenirs de cette traversée de l'Egypte qui avait été pour lui une expérience décisive. Or ce Voyage que Flaubert considérait comme un monument de mémoire personnel, et dont les réminiscences se retrouvent partout dans son oeuvre de romancier, ne fut publié qu'après sa mort...
Lu par:René Depasse
Durée:17min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:20801
Résumé: La futilité des arts et l'utilité du commerce sont devenus mots banals dans le monde. Bien des gens n'estiment, en effet, une étoffe qu'à la longueur, une chose qu'à son poids et une couleur qu'à son éclat, et font plus de cas en eux-mêmes d'une balle de coton que de toutes les tragédies possibles ; ils diraient bien comme Malebranche en voyant Athalie : « Qu'est-ce que cela prouve? »
Durée:3h. 28min.
Genre littéraire:Contes et légendes
Numéro du livre:8899
Résumé: Ces trois contes sont trois histoires extraordinaires où le fantastique religieux illumine la vie quotidienne. Flaubert s'est d'ailleurs inspiré pour deux d'entre eux d'un vitrail et d'un bas-relief de la cathédrale de Rouen. "La Légende de saint-julien l'Hospitalier", c'est le Moyen Age, ses seigneurs passionnés de chasse et ses lépreux. "Hérodias", c'est la Palestine au temps d'Hérode, avec ses intrigues de palais, l'occupation romaine et la danse sensuelle de Salomé réclamant la tête de saint Jean-Baptiste. "Un Coeur simple", c'est enfin la Normandie chère à Flaubert, Pont-l'Évêque et Trouville. Une vieille servante y a vécu et souffert. Elle finit par voir en son perroquet le Saint-Esprit lui-même. Trois chefs-d'oeuvre pleins de réalisme, de délicatesse et d'émotion.
Durée:2h. 46min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:18157
Résumé: Il écrivait jusqu'au petit matin, au premier étage de sa maison de Croisset, chaque nuit, avec une telle constance que les mariniers qui remontaient la Seine, de nuit, se servaient de ses fenêtres illuminées comme d'un fanal pour naviguer. Persuadé qu'« une oeuvre n'a d'importance qu'en vertu de son éternité », et que l'enjeu valait bien le pari d'y consacrer sa vie, Flaubert s'était donné le nom d'« homme-plume ». Amours, voyages, recherches, passions, amitiés, révolutions, solitude, toutes les expériences vécues, que révèle son étincelante Correspondance, n'ont convergé que vers un seul but : écrire, donner à la prose française son statut d'oeuvre d'art, inventer les formes du roman moderne. « J'écris non pour le lecteur d'aujourd'hui, mais pour tous les lecteurs qui pourront se présenter, tant que la langue vivra » (à George Sand, 4 décembre 1872).
Durée:12h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20229
Résumé: Angleterre, fin de l'ère victorienne. Constance Langton reçoit la visite d'un avocat, John Montague. Celui-ci lui annonce qu'elle vient d'hériter d'un manoir de famille dans le Suffolk, Wraxford Hall, et lui conseille de vendre la propriété sans perdre une seconde. Wraxford Hall jouit en effet d'une sinistre réputation : ses précédents propriétaires y sont morts dans d'étranges circonstances et une jeune femme, Eleanor Unwin, y a mystérieusement disparu avec sa fille. Quels terribles secrets renferme Wraxford Hall ? Au fil du journal intime d'Eleanor et des recherches de Constance, deux femmes dont le désir d'indépendance dénote en pleine époque victorienne, se lèvent peu à peu les mystères qui entourent l'étrange demeure. Pièges machiavéliques et coups de théâtre en cascade, terreurs intimes, étranges obsessions et secrètes inconvenances, tout est réuni pour faire de cet hommage très moderne au roman gothique et victorien un chef-d'oeuvre du genre.
Durée:5h. 24min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:12040
Résumé: Un matin qu'il méditait à l'ombre dans une chaise longue sur son terrain de Porto Empedocle, non loin d'une source qu'il venait de découvrir, il aperçut un paysan qui y trempait un seau. D'un bond, il se leva, pensa : « Ce type prend de l'eau dans ma source ? Je le tue ! » Est-il besoin de préciser qu'Andrea Camilleri est un citoyen respectueux des lois et tout à l'opposé d'un sanguinaire ? Simplement le génie sicilien c'est aussi cela : les réflexes profondément ancrés dans la chair et dans la terre, c'est tout un, d'un peuple qui, depuis deux millénaires que des pouvoirs étrangers le dominent, a appris à vivre avec, à côté, au-dessous de ces pouvoirs — à se fondre, s'identifier à eux, jamais. (pp. 19-20)
Durée:24h. 42min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72245
Résumé: Le roman est situé dans cette vie du siècle XX, les deux guerres, le Front populaire et la mort de Gorki, et ces jours d'aujourd'hui : le monde réel, vous avez beau le tourner dans tous les sens, c'est encore le monde réel. Et qu'Antoine parle ou l'auteur, ou c'est Alfred, il faut en croire celui-ci, disant à Fougère : Tout n'est, que j'écris, qu'une lettre, une lettre sans fin vers toi. Une longue, une interminable lettre d'amour...
Lu par:Bernard Goyez
Durée:21h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24425
Résumé: Une lutte sourde oppose Renée et Louise, deux jeunes filles tout juste sorties du couvent.
Durée:48min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19151
Résumé: Au départ du face à face entre un laboureur et la mort, et la dispute qui s'ensuit, il y a le corps d'une jeune femme, l'épouse du laboureur, rendu à la terre. Elle était jeune, douce, mère de famille. Est-il normal que ce qu'il y a de plus beau au monde, de plus enjoué, de plus innocent, soit tranché dans son évolution par la mort ? revendique le laboureur. Est-il concevable de réclamer justice et réparation pour une perte inscrite depuis l'origine des temps dans tout ce qui respire ? rétorque la mort. Ainsi avance la dispute. Chacune des phrases nous est connue. Nous les portons en nous, sachant qu'un jour nous aurons à les prononcer ; de nous-mêmes à nous-mêmes, car autrement comment parvenir à donner sens à l'irréparable ? Lumineux et dense, ce texte, s'il aborde un sujet grave, le fait avec franchise et son énergie n'est pas celle du désespoir, au contraire. La douleur permet au laboureur, non pas de se répandre en lamentations, mais de poser les vraies questions. Ce dialogue de la fin du Moyen Âge déconcerte par la rigueur de sa composition et l'amplitude de l'écho qu'il trouve en chacun de nous. Avec l'évidence des oeuvres parfaites, cette joute oratoire touche à l'essentiel.
Lu par:Monique Gay
Durée:35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18882
Résumé: Accompagné d'études brèves sur Montesquieu par Voltaire et Sainte-Beuve, cet ensemble d'aphorismes du père de L'Esprit des Lois est extrait des trois volumes posthumes de Montesquieu, connus sous le nom de Cahiers (il les avait pourtant intitulés Mes Pensées !). Publiées seulement au milieu du siècle dernier, ces notations intimes, assez méconnues, sont marquées par l'humour, l'extrême finesse d'analyse et un sens aigu des travers du monde - qualités déjà à l'oeuvre dans les Lettres persanes...).