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Recherche par mot-clé: Symbolisme des animaux

3 résultats.

Lu par:Colette Damm
Durée:3h. 50min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:65795
Résumé: Dans l'imaginaire européen, quelques animaux jouent un rôle plus important que les autres et forment une sorte de « bestiaire central ». Le loup en fait partie et en est même une des vedettes. Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, à l'exemple de la louve romaine, qui a nourri Romulus et Rémus, du loup Fenrir, destructeur du panthéon nordique, et des nombreuses histoires de dévorations, de métamorphoses et de loups-garous. Ces derniers sont encore bien présents au Moyen Âge, même si la crainte du loup est alors en recul. Les bestiaires dressent du fauve un portrait négatif et le Roman de Renart en fait une bête ridicule, bernée par les autres animaux et sans cesse poursuivie par les chasseurs et les paysans. La peur du loup revient à l'époque moderne. Les documents d'archives, les chroniques, le folklore en portent témoignage : désormais les loups ne s'attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L'étrange affaire de la Bête du Gévaudan (1765-1767) constitue le paroxysme de cette peur qui dans les campagnes ne disparaît que lentement. Au xxe siècle, la littérature, les dessins animés, les livres pour enfants finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur et devient même attachant. Seuls la toponymie, les proverbes et quelques légendes conservent le souvenir du fauve vorace et cruel, si longtemps redouté.
Durée:6h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34646
Résumé: Quelque part en France, en bordure du domaine du vieux seigneur Abdon, commence la vaste forêt sans âge dont nul ne sait où elle finit. Abdon, si grand chasseur qu'il soit, a respecté cette forêt " pour qu'il y eût un monde sans hommes, sans armes d'hommes", où les bêtes puissent mourir de leur belle mort. Mais le fils d'Abdon et son piqueux, loin d'être inspirés par la même sagesse, sont hantés par un rêve de conquête et de possession. Passionnément, ils vont poursuivre la bête splendide et symbolique, le grand Cerf de la forêt, comme le capitaine Achab poursuit Moby Dick, la Baleine blanche... Quête du graal ardente et désespérée, La Forêt perdue tient tout à la fois de la fable et de l'épopée, de la légende et du mythe. Sommet de l'oeuvre de Maurice Genevoix, ce roman appartient au petit nombre de textes qui, par leur intemporalité même, disent ce qui est immuable en l'homme.
Durée:8h. 2min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:16115
Résumé: Longtemps délaissé par les historiens, abandonné aux recueils d'anecdotes et à la « petite histoire », l'animal est aujourd'hui un objet d'étude à part entière. Celle-ci se situe même à la pointe de la recherche et au carrefour de plusieurs disciplines.En prenant l'exemple de quarante animaux célèbres (à un titre ou à un autre), Michel Pastoureau met en valeur tout ce que l'étude des rapports entre l'homme et l'animal peut apporter à l'histoire sociale, économique, religieuse, culturelle et symbolique. Chaque chapitre est consacré à un animal et se compose de deux parties : un exposé des faits et des traditions le concernant, et un commentaire historique s'efforçant d'en cerner le contexte et les enjeux. Parmi les animaux étudiés, certains ont réellement existé (les éléphants d'Hannibal, la bête du Gévaudan), d'autres sont empruntés à la Bible (l'arche de Noé, la baleine de Jonas) ou à la mythologie (le Minotaure, le cheval de Troie), d'autres encore à la littérature (Renart) et aux images (Mickey, Donald), d'autres enfin au monde des emblèmes (le léopard anglais), des objets (l'ours en peluche) et des rêves (le monstre du loch Ness).