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Recherche par mot-clé: Crimes de guerre

5 résultats.

Durée:6h. 24min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74180
Résumé: Sa vie et son parcours ne ressemblent en rien à un fleuve tranquille. Actif successivement dans les trois pouvoirs de l’État, Dick Marty a affronté des enquêtes complexes et parfois périlleuses, souvent avec un grand retentissement au-delà de nos frontières : criminalité organisée, trafic international de drogue, prisons secrètes de la CIA en Europe, investigations en Tchétchénie, usage abusif des Listes noires de l’ONU, violations des droits fondamentaux et allégations de trafic d’organes au Kosovo, ne sont que quelques dossiers qui ont rythmé sa vie professionnelle. Engagé en faveur des droits de l’homme et des minorités, il s’est battu en première ligne pour l’initiative populaire pour des multinationales responsables, un combat d’ailleurs qu’il poursuit afin que la Suisse ne soit pas, une fois de plus, à la remorque des autres pays. Alors qu’il pensait enfin pouvoir jouir d’une vie calme entouré des siens, un coup de téléphone bouleverse brutalement sa vie quotidienne et celle de sa famille. Une menace grave, imminente et concrète déclenche une opération de protection policière sans précédent en Suisse. Pendant seize mois, son habitation est transformée en une espèce de forteresse et tout déplacement a lieu selon un protocole de haute sécurité. L’auteur fait le récit de ces péripéties, rend hommage à ceux qui le protègent, mais ne cache pas son exaspération, voire sa colère envers la façon dont est conduite l’enquête : celle-ci ne saurait se limiter à la seule mise en sécurité de la cible, sans s’attaquer directement aux auteurs de la menace. D’autres intérêts, d’autres raisons non avouées seraient-ils en jeu ?
Durée:11h. 33min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:70060
Résumé: Depuis des années, en toute discrétion, une petite unité de la gendarmerie nationale traque les criminels de guerre. Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie… La liste des conflits ayant donné lieu à des exactions contre les populations civiles ne cesse de s’allonger. Mais la trentaine de femmes et d’hommes, regroupés au sein de l’Office chargé de la lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), ne manque ni d’énergie ni de volonté pour faire aboutir les enquêtes et confondre les auteurs des pires atrocités. À leur tête, le colonel Éric Emeraux lève le voile, pour la première fois, sur le quotidien de ces enquêteurs confrontés à l’insoutenable. La retranscription des témoignages recueillis sur les terrains de guerre est une épreuve particulièrement redoutable. Massacres de masse, exécutions sommaires, tortures, les récits des survivants dépassent l’entendement. Mais ils sont nécessaires à la procédure pouvant mener à la mise en cause du ou des auteurs, et à leur arrestation. Le colonel Emeraux raconte les auditions hallucinantes de celles et ceux revenus de l’enfer. Lejla, la Bosniaque, qui verra son mari et son fils emmenés pour toujours par les milices serbes, et tant d’hommes et de femmes de son village fusillés sous ses yeux. Désirée, la Rwandaise tutsie, réfugiée dans une église avec ses enfants pour échapper aux tueurs hutu, qui les voit découpés à la machette avant d’être elle-même laissée pour morte dans une fosse commune. Darius et Steve, les Libériens, contraints d’assister aux séances de torture infligées par les troupes rebelles en lutte contre le pouvoir, avec ingurgitation forcée d’huile bouillante, éviscération et actes de cannibalisme. Al Ahmar, le Syrien, rescapé des geôles de Bachar Al-Assad, qui dit les coups, les plaies à vif et les chairs brûlées par des tortionnaires hilares. Pour chaque dossier, ce sont des heures et des heures d’enquête, de recueil d’informations, de recoupement, de planques, de filatures, pour aboutir enfin à des arrestations, parfois bien des années après ces crimes odieux. Mais peu importe. « Hora fugit, stat jus. » Le temps passe, mais la justice demeure – la devise de l’OCLCH. Profondément convaincu de la nécessité de justice face aux pires exactions, Éric Emeraux partage avec les lecteurs le combat quotidien de ses équipes, pour le droit face à la force, pour l’humanité face à la terreur.
Durée:8h. 40min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33769
Résumé: Dès qu'il franchit le seuil de l'unique pub ouvert dans ce trou perdu d'Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s'établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d'étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu'elle, tombe sous le charme. L'idylle s'interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes. Le titre choisi par Edna O'Brien s'éclaire alors, ainsi que l'introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège. Le vrai sujet de cet extraordinaire roman n'est pourtant pas la guerre civile de Bosnie, ni la figure de Radovan Karadzic, dont il s'inspire. Avec une infinie tendresse et une infinie compassion, la grande romancière irlandaise se penche sur le destin d'une femme ordinaire, que sa naïveté a rendue audacieuse, et dont l'existence a été ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle. Après l'arrestation de Vlad, il est impossible pour Fidelma de rester en Irlande. Réfugiée à Londres, dans le monde souterrain des laissés-pour-compte, elle vit de petits boulots, hantée par une honte indépassable, et par la terreur. La prose d'Edna O'Brien est éblouissante : comme dans la vie, passant de la romance à l'horreur, d'un lyrisme tremblé au réalisme le plus cru, de la beauté au sentiment d'effroi le plus profond, elle nous donne, avec ce roman de la culpabilité et de la déchéance d'une femme, son absolu chef-d'oeuvre.
Durée:19h. 37min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:17192
Résumé: Nommée procureure générale du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et pour le Rwanda en 1999, Carla Del Ponte se fixe un objectif: mettre un terme à l'impunité. Pendant les huit années de son mandat, cette femme hors du commun ose dénoncer l'attitude coupable de certains gouvernements face aux génocides, et poursuit sans relâche les criminels de guerre, même les mieux protégés. Elle parvient, malgré de violentes pressions, à traduire en justice les responsables de charniers, de l'Afrique aux Balkans. Son poste, très exposé, a fait d'elle l'une des personnalités les plus menacées de la planète. Dans cette autobiographie qui dérange, Carla Del Ponte partage ses succès et ses frustrations, livre des noms et formule des accusations embarrassantes à l'encontre des puissances occidentales.
Lu par:Etienne Junod
Durée:13h. 27min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:11239
Résumé: Le 17 novembre 1993, à la Haye, se tient la première séance pleinière du Tribunal pénal international sur l'ex-Yougoslavie. derrière la solennité du moment, les juges ont le moral en chute libre... faute d'argent et de moyens, la justice internationale est proprement asphyxiée