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Recherche par mot-clé: Civilisation moderne

2 résultats.

Lu par:Henri Duboule
Durée:3h. 55min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:13541
Résumé: Mot de l'auteur : Comme chacun, bien sûr, j'ai horreur des travaux forcés. Mais il en est de sournois et l'on vous y condamne à votre insu. Le pauvre quidam, insensiblement, sans en avoir l'entière conscience, finit par s'adonner aux joies de la culture égalitaire. En fait, il ne s'agit pas de la vraie culture, de la connaissance, du savoir appris patiemment à l'aune de ses désirs et de sa volonté d'élévation spirituelle. Il s'agit du gavage des oies. Comme dans un parcours du combattant, il faut lire tant de livres, voir tant d'expos et tant de films, assister à tant de débats culturels. On en sort vidé, déshydraté, car, bien sûr, ce que la pensée correcte, ce Moloch intellectuel, ordonne plus qu'elle ne conseille, est toujours ce qui est à la mode ou ennuyeux. Face à cela, j'adopte la méthode/résistance de Léautaud : je reste chez moi et je fais mes menus moi-même.
Lu par:Louis Belon
Durée:15h. 54min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:27239
Résumé: Le sport occupe une part croissante de nos loisirs. Comment expliquer son rôle ? A-t-il pour fonction de libérer les tensions que créent les contraintes de la société ? Pourquoi le football, le rugby ou encore la boxe, apparus en Angleterre, ont-ils été adoptés dans le monde entier, alors que le cricket ne s'est répandu que dans les pays du Commonwealth ? A quoi correspondent les violences des supporters et des houligans ? Norbert Elias voit dans le sport un laboratoire privilégié pour réfléchir sur les rapports sociaux et leur évolution. Inscrivant le sport dans la théorie du processus de civilisation, il montre avec Eric Dunning que le sport moderne n'a plus grand-chose à voir avec les affrontements guerriers et rituels de l'Antiquité ou du Moyen Age. Aujourd'hui, l'égalité des chances entre joueurs est censée annuler leurs différences sociales. De plus, le code des comportements, la sensibilité ont changé, imposant une diminution de la violence autorisée. Autre différence majeure : le plaisir de la pratique, ou du spectacle sportif, tient à l'excitation que procurent des affrontements corporels qui ne sont qu'un simulacre ; visant à écarter les risques excessifs, à ne pas mettre la vie en péril, ils permettent à chaque individu de relâcher le contrôle de ses émotions. Dans un match de football, ce n'est pas seulement la victoire de son équipe qui donne du plaisir, mais la compétition en elle-même. Fondamentalement, l'histoire de chaque sport est donc liée à l'apparition de règlements de plus en plus rigoureux qui ont uniformisé les pratiques sportives dans le but de maîtriser le déploiement ou le spectacle de la violence.