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Recherche par lecteur : Pierre Biner

94 résultats. Page 1 sur 5.

Lu par:Pierre Biner
Durée:14h. 2min.
Genre littéraire:Arts
Numéro du livre:75963
Résumé: Artiste inclassable, performeuse avant l’heure, tout à la fois danseuse, actrice au cinéma comme au théâtre, cabarettiste, inventeuse de la danse dite « grotesque », Valeska Gert (1892-1978) était une « étincelle dans un baril de poudre », une figure scandaleuse et adulée du Berlin de l’entre-deux-guerres. Si l’arrivée des nazis au pouvoir mit un coup d’arrêt à sa carrière en la contraignant à l’exil, cette « fille du peuple » dont la route croisa, comme artiste et comme femme, celles de Pabst et Renoir, Brecht et Eisenstein, Tennessee Williams, Fellini ou Schlöndorff, n’en continue pas moins, aujourd’hui encore, d’exercer son influence sur l’art chorégraphique. Dans Je suis une sorcière, ses réflexions sur l’art se conjuguent aux éclats de sa vie.
Lu par:Pierre Biner
Durée:9h. 29min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:75482
Résumé: 1940 : les nazis s’installent au musée du Jeu de Paume, et Rose Valland entre dans l’Histoire. Attachée de conservation, elle note secrètement – et au péril de sa vie – la provenance et la destination de toutes les œuvres d’art spoliées qui transitent par le musée au bénéfice d’Hitler et de Goering. Après la guerre, elle jouera un rôle essentiel dans leur récupération. Issue d’une classe sociale modeste, femme dans un monde d’hommes, homosexuelle assumée, Rose Valland incarne à elle seule le dépassement de bien des déterminismes. Quatre-vingts ans plus tard, une réalisatrice découvre ce mystérieux personnage de résistante et décide de lui consacrer un documentaire. Sous la forme d’un journal d’enquête, elle retrace peu à peu son parcours et y mêle bientôt ses réflexions intimes, ses peurs et ses incertitudes, notamment sur la question de la transmission, en un jeu de miroirs qui la confronte à ses propres contradictions.
Lu par:Pierre Biner
Durée:8h. 50min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:75118
Résumé: Depuis peu, les militants de la cause woke défrayent la chronique en raison des actions qu’ils mènent dans les universités pour y interdire toute forme de pensée considérée comme attentatoire aux principes qu’ils défendent. Dans les débats en cours, un point essentiel est passé inaperçu. Avocats et adversaires du wokisme partagent un même mot d’ordre. Il faut, affirment-ils tous, « reconstruire » après avoir « déconstruit ». Le projet est le même auquel étrangement souscrivent deux camps que, pourtant, tout distingue. En ce sens, le wokisme et l’antiwokisme se caractérisent pareillement par leur opposition à l’idée de déconstruction. Encore faudrait-il savoir ce que le mot signifie et se donner ainsi une chance de comprendre l’étrange « reconstructionnisme » qui prévaut aujourd’hui et dont la logique conduit fatalement à l’affrontement de deux identitarismes adverses. Car il importe moins, contre l’opinion unanime, de reconstruire enfin ce qui avait été hier déconstruit que de déconstruire encore ce qui prétend se reconstruire aujourd’hui. Selon une leçon que la littérature nous prodigue aussi, essentiellement réfractaire au diktat et aux simplifications d’un certain discours militant.
Lu par:Pierre Biner
Durée:12h. 53min.
Genre littéraire:Arts
Numéro du livre:74838
Résumé: Léonard de Vinci et Michel-Ange sont nés pour être rivaux. Rien ne les a opposés davantage que leurs tempéraments. Au point qu'ils figurent deux pôles artistiques extrêmes, deux façons radicalement différentes de vivre, à cette époque fabuleuse de la Renaissance qui marqua l'histoire de la civilisation occidentale comme une charnière. Avec brio et rigueur, Le génie et les ténèbres nous plonge au coeur de leur rivalité légendaire en ces temps obscurs, exaltants et tragiques. Quand ils se rencontrent, à Florence, au tout début du XVIe siècle, Michel-Ange a vingt-six ans et Léonard quarante-neuf. Michel-Ange est capricieux, perfectionniste, aussi pieux qu'il est négligé dans ses manières, mais déterminé à se frayer un chemin à coups de burin. Léonard de Vinci est un hédoniste aux contours plus nuancés, aussi élégant qu'un dandy, mais qui ne respecte aucune échéance, s'intéresse autant aux sciences qu'aux arts, et devient même, parmi les multiples métiers qu'il exerce pour gagner sa vie, musicien de cour. Avec son talent de conteur d'exception, Roberto Mercadini redonne vie aux hommes plus encore qu'aux artistes et ressuscite à merveille leur monde disparu : les troubles et les splendeurs de cités légendaires, quantité d'oeuvres sublimes, une foule de personnages historiques hauts en couleur, peintres, sculpteurs, architectes, papes, condottieres, comtesses guerrières et moines rebelles. A la Renaissance, comme dans les vies de Léonard et de Michel-Ange, rien ne sépare la lumière des ombres : le génie solaire des gestes parfaits de l'artiste cohabite toujours avec les ténèbres de ses obsessions. Au fil de leur somptueux et inquiétant récit, ces vies extraordinaires dressent en creux le portrait d'une époque qui ne l'est pas moins.
Lu par:Pierre Biner
Durée:9h. 13min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:74399
Résumé: Cet essai riche et éclairant nous fait plonger dans près de vingt-cinq romans incontournables, des textes aussi merveilleux que L’Iliade et l’Odyssée d’Homère, Lady L. de Gary, Germinal de Zola, Ulysse de Joyce, Moby-Dick de Melville, Robinson Crusoé de Defoe ou La chute de Camus. Parce que ces grands livres offrent des clés insoupçonnées, ils deviennent autant de compagnons de route pour mieux lire notre époque. Gourmand et passionné, Mathieu Laine nous convie ainsi dans les invariants de la nature humaine que seule la littérature permet de percevoir avec autant de finesse. Alors qu’on lit de moins en moins, ce livre donne terriblement envie de lire et de relire. Pour nous distraire mais aussi pour aiguiser notre esprit critique et nous garder des idées fausses. « Lisez pour vivre », disait Flaubert. Sans roman, la vie est impossible !
Lu par:Pierre Biner
Durée:6h. 20min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:74133
Résumé: Nombreuses sont les lectrices pour qui Colette aura été un modèle, parfois une confidente, souvent même une source d’inspiration sur les voies de l’émancipation et de la création. Les lettres qu’elles lui adressèrent, leurs innombrables souvenirs et témoignages forment ici la matière d’un portrait inédit de l’écrivaine. Certaines de ces « belles écouteuses » sont restées dans l’ombre de son œuvre. D’autres sont devenues célèbres, à l’instar de Simone de Beauvoir, qui l’admirait au point d’en faire une source capitale de son essai Le Deuxième Sexe, de Marguerite Yourcenar, de la star Marilyn Monroe, qui possédait ses romans, ou encore d’Audrey Hepburn, qui doit sa carrière à la romancière – sans oublier la jeune Françoise Sagan, enhardie par la prose de son aînée. Le pouvoir des mots, leur enchantement nourrissent ce vagabondage littéraire ordonné par l’un des meilleurs spécialistes de Colette.
Lu par:Pierre Biner
Durée:13h. 56min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:73650
Résumé: Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d’une identité stable. Ce livre désormais classique est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d’une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s’agit pas d’inversion, mais de subversion. Judith Butler localise les failles qui témoignent, à la marge, du dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle questionne les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d’inventer de nouvelles formations du sujet. La philosophe relit Foucault, Freud, Lacan et Lévi-Strauss, mais aussi Beauvoir, Irigaray, Kristeva et Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité – nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies
Lu par:Pierre Biner
Durée:8h. 48min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:73232
Résumé: Une vague de folie et d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture. Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites. La « théorie du genre » professe que sexe et corps n’existent pas et que seule compte la conscience. La « théorie critique de la race » affirme que tous les Blancs sont racistes mais qu’aucun « racisé » ne l’est. L’« épistémologie du point de vue » soutient que tout savoir est « situé » et qu’il n’y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : « déconstruire » tout l’héritage culturel et scientifique d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel. Comme dans La philosophie devenue folle, Braunstein s’appuie sur des textes, des thèses, des conférences, des essais, qu’il cite et explicite abondamment, afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté. Un essai choc et salutaire.
Lu par:Pierre Biner
Durée:15h. 25min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:72580
Résumé: La plupart des Français l’ignorent : c’est en Allemagne, pendant les années 1920, que s’est développée la première culture authentiquement moderne. L’expressionnisme, Einstein, Bertolt Brecht, Gropius, Thomas Mann, Fritz Lang, Max Reinhardt, le Bauhaus, Heidegger, Paul Klee… Autant de noms qui témoignent de l’exceptionnel jaillissement créateur de cette époque dont le livre de Walter Laqueur présente le premier panorama complet – et contrasté : car, la musique atonale ne doit pas faire oublier le brillant renouveau de l’opérette ni le néo-marxisme de l’École de Francfort, le succès de Marlène Dietrich, dans une société « permissive » avant la lettre. Mais, cette époque, aussi contradictoire que riche, connut aussi, peu après la Russie, l’assaut le plus radical et le plus violent contre la modernité, qui devait entraîner l’Allemagne et l’Europe avec elle au bord de l’apocalypse. L’héritage de Weimar n’a pas fini de nous imprégner, ni de nous hanter.
Lu par:Pierre Biner
Durée:5h. 17min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:72005
Résumé: Ismail Kadaré évoque ici un épisode mythique de l’ère stalinienne et pourtant infime par sa durée. Il s’agit de l’appel téléphonique de Staline à Boris Pasternak en juin 1934, qui ne dura guère que trois minutes et qui, dans le maelström de l’Union soviétique d’alors et des pays du bloc de l’Est, donna lieu à toutes les rumeurs, à toutes les interprétations, contribuant en grande partie à affaiblir encore l’image du grand écrivain russe. Cette conversation hante Ismail Kadaré depuis ses années de jeunesse, alors qu’il étudie à Moscou et qu’il en entend parler pour la première fois. Dénonciations, intrigues, incertitudes, témoignages, hypothèses, poèmes-fantômes, multiples interrogations ont essaimé de par le monde et se retrouvent ici dans un labyrinthe de versions de plus en plus inextricables, que l’écrivain propose comme une exploration sans fin de la relation énigmatique poète-tyran.
Lu par:Pierre Biner
Durée:4h. 39min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:71955
Résumé: On peut vivre selon Lucrèce. Son poème est d'ailleurs une proposition existentielle faite à son dédicataire Memmius. Le philosophe propose en effet une conversion, autrement dit : une vie nouvelle faisant suite à l'ancienne qu'on abandonne après avoir compris ce qu'il y avait à comprendre, initié par un sage qui nous transmet son savoir. Ici : que le réel est matériel, qu'il n'est fait que d'atomes qui tombent dans le vide et de rien d'autre ; que cette physique de l'ici-bas dispense d'une métaphysique de l'au-delà ; que la religion est superstition et qu'il faut lui préférer la philosophie ; qu'il faut donner au corps ce qu'il demande dans la limite où ce qu'on lui donne ne l'asservit pas ; que l'amour est un remède à la passion ; que la sagesse est atteignable et qu'elle consiste en une arithmétique des plaisirs accompagnée par une diététique des désirs ; qu'il n'y a ni enfer ni paradis mais juste un monde immanent et tangible ; que la mort n'est pas à craindre puisqu'elle n'est qu'une modification de la matière et non sa suppression ; que le réel est tragique et que le savoir confère de la sérénité ; que le paradis existe sur terre pourvu qu'on le construise avec détermination. Ce livre pend donc la forme d'une série de neuf lettres comme autant d'invitations à une sculpture de soi.
Lu par:Pierre Biner
Durée:12h. 1min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:71787
Résumé: Ces Confrontations avec l'histoire sont une suite de questions adres-sées à l'histoire, celle des historiens comme celle qui a incarné la marche du monde moderne : l'Histoire. Plus d'une fois, elle a été interpellée, critiquée, récusée par des auteurs qui ne sont pas des historiens de métier et que François Hartog nomme des outsiders. En Occident, le premier d'entre eux, Aristote, a donné l'avantage à la poésie. Ces grands outsiders ont, ici, pour nom Char, Camus, Sartre, Lévi-Strauss, Barthes, Foucault, Michon. Confrontations aussi avec des concepts majeurs que l'histoire n'a cessé au cours des siècles de convoquer et de remodeler (l'altérité, l'accélération, l'héritage et la dette, le simultané du non-simultané). Confrontationsenfin avec le présentisme : la place prise par la mémoire, les transformations du musée, la montée du patrimoine, l'actualité des ruines, en questionnant l'histoire, l'obligent à se repenser. Quel peut être le rôle de celle qui s'est voulue la régis-seuse du temps, quand Chronos semble plus que jamais échapper à toute prise ?
Lu par:Pierre Biner
Durée:9h. 8min.
Genre littéraire:Théâtre
Numéro du livre:71402
Résumé: Certains ont voulu réduire Paradise Now à un acte de protestation. Or ce spectacle était charpenté par une exigence profonde, mais aussi modelable à merci, en fonction de ce qu'on vivait. P. Biner
Lu par:Pierre Biner
Durée:20h. 16min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:71189
Résumé: Dans ses Mémoires de 1886, on découvre une Louise Michel tour à tour adolescente facétieuse, institutrice féministe, révolutionnaire patentée, déportée en Nouvelle-Calédonie, combattante anarchiste, passionnée d’art et de science, enthousiaste de la nature... On découvre aussi la Louise Michel qui pense, qui parle et qui écrit, la plume acérée, la sensibilité à vif, la conscience intrépide.
Lu par:Pierre Biner
Durée:5h. 55min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:70447
Résumé: C’est un lieu-dit non loin de la côte Atlantique, au cœur de la forêt landaise. Une petite route y mène, bordée de chênes-lièges et de pins : Latche. Ce qui n’était à l’origine qu’une bergerie en ruine acquise par le futur président dans les années soixante pour abriter ses amours avec la jeune Anne Pingeot devint, au fil des ans, le repaire de la Mitterrandie. Ce livre dresse autant le portrait aiguisé de la Mitterrandie que celui, intime, d’un homme qui avait fait de ce coin des Landes son autre pays à l’abri des bruissements élyséens. Les murs de la bergerie resteront à tout jamais chargés de ces petites histoires, anecdotes cocasses, drames personnels mais aussi grande Histoire qui, ensemble, construisirent le « mythe » Latche.
Lu par:Pierre Biner
Durée:3h. 46min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:70395
Résumé: Etiemble, ici, ne mâche pas ses mot ni ne réprime ses colères. Il condamne sans appel la pornographie (et ses marchands) qu'il tient pour "le plus sûr ennemi de l'amour". Mais loin de lui l'intention de prôner le puritanisme et la chasteté. Dans ce livre, avec la verve et l'érudition d'un grand polémiste, il s'agit seulement de réapprendre à distnguer ce qu'en ces années confuses, on se prend à confondre. "Préfacier de la Vita Sexualis, ajoute Etiemble, j'écrivais jadis: ce n'est point en accumulant les mots sanieux et les situations repoussantes qu'on obtient les oeuvres les plus fortes concernant la vie charnelle. Aujourd'hui, je persiste et me contresigne. Car la pornographie c'est notamment le contraire de l'érotisme qu'il ne faut pas, lui, condamner à la légère." Qui donc, qprès avoir lu Etiemble, s'y risquerait encore ? La pornographie remise à sa place, l'érotisme passionnément célébré, comme il le fut dans l'histoire, d'une civilisation à l'autre, on verra comment l'auteur arrive à parler d'un sujet malaisé entre tous: l'amour.
Lu par:Pierre Biner
Durée:4h. 31min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:70356
Résumé: « Esclaves, ne maudissons pas la vie. » Lire Arthur Rimbaud vous condamne à partir un jour sur les chemins. Chez le poète des Illuminations et d'Une saison en enfer, la vie s'organise dans le mouvement. Il s'échappe hors de l'Ardenne, cavale dans la nuit parisienne, court après l'amour en Belgique, se promène à Londres puis s'aventure à mort sur les pistes d'Afrique. La poésie est le mouvement des choses. Rimbaud se déplace sans répit, changeant de point de vue. Son projet : transformer le monde par les mots. Ses poèmes sont des projectiles, des bouquets de feu : cent cinquante ans plus tard, ils nous atteignent encore. Qu'avons-nous fait de nos douleurs ? Au temps où le monde était paralysé par un virus chinois, Sylvain Tesson a cheminé une saison avec Arthur Rimbaud. La marche - état suprême de la poésie - est, avec la littérature, l'antidote à l'ennui.
Lu par:Pierre Biner
Durée:3h. 40min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:70190
Résumé: Avec ce livre, Jean Birnbaum veut apporter du réconfort à toutes les femmes, tous les hommes qui refusent la «brutalisation» de notre débat public et qui veulent préserver l’espace d’une discussion aussi franche qu’argumentée. Pour cela, il relit les textes de quelques intellectuels et écrivains qui ne se sont jamais contentés d’opposer l’idéologie à l’idéologie, les slogans aux slogans. Renouer avec Albert Camus, George Orwell, Hannah Arendt, Raymond Aron, Georges Bernanos, Germaine Tillion ou encore Roland Barthes, ce n’est pas seulement trouver refuge auprès de figures aimées, qui permettent de tenir bon, de se tenir bien. C’est surtout retrouver l’espoir et la capacité de proclamer ceci : dans le brouhaha des évidences, il n’y a pas plus radical que la nuance.
Lu par:Pierre Biner
Durée:10h. 33min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:70141
Résumé: Le déboulonnage des statues au nom de la lutte contre le racisme déconcerte. La violence avec laquelle la détestation des hommes s’affiche au cœur du combat féministe interroge. Que s’est-il donc passé pour que les engagements émancipateurs d’autrefois, les luttes anticoloniales et féministes notamment, opèrent un tel repli sur soi ? Le phénomène d’« assignation identitaire » monte en puissance depuis une vingtaine d’années, au point d’impliquer la société tout entière. En témoignent l’évolution de la notion de genre et les métamorphoses de l’idée de race. Dans les deux cas, des instruments de pensée d’une formidable richesse – issus des œuvres de Sartre, Beauvoir, Lacan, Césaire, Said, Fanon, Foucault, Deleuze ou Derrida – ont été réinterprétés jusqu’à l’outrance afin de conforter les idéaux d’un nouveau conformisme dont on trouve la trace autant chez certains adeptes du transgenrisme queer que du côté des Indigènes de la République et autres mouvements immergés dans la quête d’une politique racisée. Mais parallèlement, la notion d’identité nationale a fait retour dans le discours des polémistes de l’extrême droite française, habités par la terreur du « grand remplacement » de soi par une altérité diabolisée : le migrant, le musulman, mai 68, etc. Ce discours valorise ce que les identitaires de l’autre bord récusent : l’identité blanche, masculine, virile, colonialiste, occidentale. Identité contre identité, donc. Un point commun entre toutes ces dérives : l’essentialisation de la différence et de l’universel. Élisabeth Roudinesco propose, en conclusion, quelques pistes pour échapper à cet enfer.
Lu par:Pierre Biner
Durée:5h. 58min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69877
Résumé: Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable. Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Eglise catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l'Etat qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine - et autres joyeusetés du même genre..