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Recherche par lecteur : Jacques Sarrasin

4 résultats.

Durée:4h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:23760
Résumé: Melchior Marmont voudrait bien ne pas mourir avant l'an 2000. Nous sommes au milieu des années quatre-vingt et il est en bonne santé, même si la mort de sa femme l'a beaucoup diminué, même s'il vient d'enterrer son frère aîné. Il a longtemps été producteur de films, a connu beaucoup de gens célèbres, et des télévisions le pressent de se raconter en public. Il hésite. Il préférerait publier ses Mémoires, en en confiant la rédaction à son fils, poète, qu'il a entretenu jusqu'à présent. Etrange collaboration qui n'est pas sans rappeler le couple Méphisto-Faust. Le jour de son anniversaire, Melchior surprend tout le monde en annulant la fête prévue par sa famille et annonce qu'il va tourner un film dont il sera scénariste, réalisateur et producteur : la Démence du boxeur. Le tournage sera très difficile, et sans Linda, une jeune actrice inconnue dont il veut faire une vedette, Melchior aurait-il eu la force de terminer, à quatre-vingt-cinq ans, son premier long métrage ? Plus tard, réfugié dans la maison où il a passé son enfance, un malaise lui fera connaître quarante-huit heures de ce qu'il appellera une extase. Il aura l'impression, ou l'illusion, de comprendre, enfin et pour toujours, ce que signifie le fait d'être vivant. Loin de l'adoucir ou de le faire basculer dans le mysticisme, cette "extase" le rend prêt à affronter la suite et fin de sa vie dans le refus de tout. "Tu me parlais de Faust, dira-t-il à son fils, je ne veux pas finir comme lui, enlevé au ciel par des anges sous une pluie de roses. Quelle indécence !"
Durée:4h. 6min.
Genre littéraire:Science-fiction
Numéro du livre:21739
Résumé: Une grave épidémie arrive de Bombay, qui va ravager la planète : on l'appelle la surgrippe". Directeur du Centre européen de virologie, Eric Aleaume va contribuer à la lutte contre le fléau. La surgrippe atteint sa femme qui en meurt, puis sa belle-mère et nombre de ses amis. Le massacre de 1918 se répète (la grippe espagnole), jusqu'à ce qu'enfin un vaccin classique soit mis au point. Le fléau s'apaise au nord, mais glisse vers le Sud austral. Eric a au moins sauvé son oncle et sa fille, mais il apprend que Martin, son adjoint, est mort à Bombay où il était parti en vacances avec son amie, quelques jours avant le déclenchement de l'épidémie. Il y a 95% de chances qu'il l'y ait apportée. Eric se souvenait d'un manquement de Martin aux règles de sécurité régissant le laboratoire. Considéré comme un sauveur, Eric pourrait aussi être tenu responsable d'un homicide mondial par imprudence. Se découvrant atteint d'un cancer du foie qui lui promet la mort avant six mois, il rédige un compte rendu (le roman) que son notaire devra remettre au C.E.V. après son enterrement.
Durée:7h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22609
Résumé: En 1934, quand paraît en Grande-Bretagne ce Journal d'un voyageur, Aldous Huxley est déjà l'auteur du célèbre Meilleur des Mondes. Écrivain réputé pour son ironie et son scepticisme, il mène alors une vie dans la plus pure tradition oxonienne : voyages, réflexion, plaisir. Avec Des Caraïbes au Mexique, il s'embarque à bord d'un paquebot puis d'un bananier et s'abandonne au discret roulis de la digression. Laissant à quai tous les clichés du kitsch et de l'exotisme en lin blanc, il part à la découverte de l'Amérique centrale. Il se passionne pour la civilisation maya - celle du death-appeal qu'il oppose à la nôtre, celle du sex-appeal - étudie l'art indien, dénonce la montée du nationalisme - l'une des obsessions récurrentes de toute son œuvre - lit des livres d'anthropologie, prend le train et l'avion sous un soleil de plomb. Et trouve même l'occasion de s'arrêter à Oaxaca dont Malcom Lowry fera le purgatoire de l'alcoolisme. Huxley prend du recul, renverse les perspectives, escalade les montagnes, s'interroge sur la modernité. Vision du monde au-dessus du volcan.
Durée:5h. 35min.
Genre littéraire:Sciences/technologie
Numéro du livre:22627
Résumé: Si les vertus médicinales des plantes sont depuis longtemps connues de l'homme, l'idée d'une communication entre elles et nous - la fameuse "main verte" - passe encore bien souvent pour un mythe ou une superstition. Et pourtant, les plus récentes avancées de la biologie végétale le confirment: les plantes ont bel et bien une sensibilité, un langage, une mémoire. Jean-Marie Pelt expose ici des faits prouvés, démontrant, par exemple, comment des arbres communiquent à distance, comment des fleurs réagissent à l'agression, mémorisent une expérience, connaissent la souffrance ou la sérénité. D'étonnantes analogies apparaissent entre le règne végétal et le règne animal ou humain. En notre temps épris de communication et d'innovation technologique, mais dans un complet désarroi quant aux valeurs, c'est à une autre vision de la nature, de la vie, et en somme de nous-mêmes, que nous convie l'auteur du "Tour du monde d'un écologiste". Il nous appelle du même coup à redéfinir la place et les interventions de l'homme dans le monde vivant.