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Recherche par auteur : Zorgbibe, Charles

3 résultats.

Durée:18h. 10min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:28127
Résumé: A Tilsit, Napoléon découvre dans le tsar Alexandre l'associé, l'allié, l'autre maître du monde. Cinq ans plus tard, Moscou brûle et Alexandre se veut le messager de la colère de Dieu; à Vienne, il fera condamner Napoléon comme "hors-la-loi des nations". L'alliance de l'empereur et du tsar était-elle une illusion? Et le projet de Tilsit, un condominium franco-russe sur l'Europe, le partage de l'Empire ottoman, une expédition commune en Inde, une tentation éphémère? Napoléon est un conquérant, un chef de guerre, l'un des plus grands de tous les temps. A Dresde, devant un parterre de monarques, il se comporte en empereur d'un nouveau Saint-Empire d'Occident, en suzerain des rois et princes européens. Si Alexandre s'affirme aussi comme un conquérant, ce n'est pas la faim de territoires qui l'anime, mais la conquête des esprits, l'élaboration d'une nouvelle idéologie pour l'Europe à reconstruire. Chez lui, le prophète bouscule le conquérant. Souverain de droit divin, il s'érige en libérateur des peuples, en fédérateur des oppositions nationales au pouvoir napoléonien. Deux destins parallèles... Conquérant ou prophète, Napoléon et Alexandre ne pouvaient s'accommoder d'un monde fondé sur les Etats souverains, la négociation, le compromis. Ils étaient des révolutionnaires; ils voulaient échapper au présent, au concret, aux règles interétatiques. Le conquérant Napoléon et le prophète Alexandre voulaient modeler le monde à l'image de leur volonté - le premier en prétendant à la monarchie universelle, le second en appelant à la réconciliation de l'humanité.
Durée:26h. 40min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:23262
Résumé: Aristocrate désargenté, traînant de prisons en procès, accaparé par des amours tumultueuses, Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, devient, en 1789, un homme public et le chef de file de la Révolution. En réalité l'homme public Mirabeau n'a jamais cessé de se construire au prix d'une constante gymnastique de la volonté. Il a toujours été un homme d'Etat: lorsque, incarcéré à Vincennes, il voulait réformer le système pénitentiaire; lorsque, faisant fléchir le balancier de la Bourse au fil de ses pamphlets, il se rêvait en grand argentier du royaume; lorsque, séjournant à Berlin, il se posait en conseiller de Frédéric-Guillaume de Prusse. Il avait déjà revêtu l'armure de l'homme d'Etat; ne lui manquait que la rencontre avec l'Histoire. 1789 allait l'ériger en annonciateur du jugement dernier de l'Ancien Régime.
Lu par:François Goy
Durée:6h. 58min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:26555
Résumé: Talleyrand : la personnalité controversée par excellence, parce que l'une des rares à avoir conservé une existence véritable dans l'ombre de Napoléon. "Le plus impénétrable et le plus indéchiffrable des hommes", dit de lui Mme de Staël, à laquelle il doit les débuts de sa carrière de ministre sous le Directoire. Un visage impassible : "Jamais visage ne fut moins baromètre", précise Stendhal. Au Congrès de Vienne, il retrouve Metternich. Talleyrand et Metternich : deux jumeaux en diplomatie. Les deux modèles du diplomate accompli. Les deux experts - ou les deux acteurs - qui donnent à la diplomatie sa patine classique. Talleyrand et Metternich se connaissent depuis huit années, pendant lesquelles ils ont pu dialoguer et se rapprocher. Sans se départir d'une grande prudence : "Des hommes tels que M de Talleyrand sont comme des instruments tranchants avec lesquels il est dangereux de jouer". Le 30 septembre 1814, c'est le coup d'éclat de Talleyrand, son coup de poing sur la table des négociateurs au Rennweg, devant Metternich et les représentants des quatre Grands, surpris et effarés. A Vienne, Talleyrand a voulu s'ériger en "tribun de la plèbe internationale", en porte-parole des petites puissances, non admises dans le cercle des "Grands". N'a-t-il pas ainsi inventé la "diplomatie à la française" ?