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L'été d'Olta

Résumé
Olta, une jeune fille d'une douzaine d'années, vit dans l'Albanie d'avant la chute du mur. A la disparition de son père, sa vie prend un étrange tournant. Sa mère, malheureuse en amour et un brin despotique, ne cesse de vilipender son mari, qu'elle croit parti avec une maîtresse. Olta, quant à elle, découvre le désir et la sexualité avec son amie Rudina.
Durée: 3h. 50min.
Édition: Paris, Gallimard, 2018
Numéro du livre: 38275
ISBN: 9782072778025
Collection(s): Blanche

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Résumé: Il est question d un accident dans l acception littérale du mot : un taxi quittela route, il y a deux tués, un homme et une femme, un couple d amants àl évidence, et quant au chauffeur survivant, il est bien incapable d expliquer lacause de l accident.Il semble que cette cause ait un rapport avec ce qu il a vu ou cru voir dansson rétroviseur. Mais il n est pas en état de préciser ce qu il a vu au juste, nimême de dire ce qu étaient les deux passagers, où ils allaient, pourquoi toutchez eux paraissait si indéchiffrable.Autant une histoire d amour peut sembler la chose la plus banale qui soit aumonde, autant elle peut aussi paraître inextricable. Des millions, voire desmilliards d hommes ont beau la connaître, cette expérience de masse, au lieud en tirer plus de clarté, en devient plus énigmatique.On finit par croire qu en cela même réside son pouvoir. À l immémorialequestion « L Amour existe-t-il ou n est-il qu une illusion ? » fait à présent échocette autre interrogation : « S il existe, se peut-il raconter ? »Dans cette oeuvre magistrale où il atteint le summum de son art, IsmailKadaré a essayé de raconter l irracontable : une histoire d amour ou l histoired un meurtre, voire encore une toute autre histoire les recouvrant toutes deuxcomme un masque ? Jusqu à la fin, la question ne cesse d obséder le lecteur.
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Lu par:Michel Fleury
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: Dans ce roman se trouvent narrées les journées de la libération de Tirana par les partisans, du 29 octobre au 17 novembre 1944. Mais ce texte, qui, par certains côtés, peut rappeler d'autres récits de combats urbains (Kiev dans La Garde blanche de Boulgakov, Stalingrad dans Vie et destin de Vassili Grossman), est bien autre chose qu'un roman historique. Kadaré, lorsqu'il écrit Novembre d'une capitale en 1974, parvient à éviter les principaux écueils en inscrivant l'épisode de la libération de Tirana dans sa propre grille d'analyse du monde. Tous les grands mythes chers à l'écrivain traversent Novembre d'une capitale, de Prométhée à la légende de l'emmuré (sacrifice propitiatoire) ou à celle de Doruntine (glissement d'un monde dans l'autre). Peu d'articles ont accueilli la parution de ce roman en 1975 dans l'Albanie d'Enver Hodja. L'écrivain abordait alors une passe délicate dans ses relations avec le régime. Après les difficultés rencontrées avec L'hiver de la grande solitude, Kadaré avait senti que sa marge de manœuvre devenait des plus limitées. Aussi avait-il pensé qu'un roman sur la dernière guerre « passerait ». Pour-quoi, dès lors, la critique lui réserva-t-elle un accueil aussi glacé ? On pourrait épiloguer longtemps sur les motifs réels. Mais les sombres prophéties sur l'avenir du régime inscrites en filigrane dans ces pages durent peser lourd.
Durée:4h. 31min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:23827
Résumé: Gjirokastër – la « ville de pierre » au sud de l’Albanie – voit déferler les troupes allemandes qui remontent de la Grèce envahie. À leur tête, un colonel nazi qui a fait ses études en Allemagne avec un dignitaire de la ville, le docteur Gurameto. Le colonel von Schwabe retrouve avec effusion son ex-condisciple qui l’invite à dîner. Or, des maquisards ouvrent le feu sur l’avant-garde des blindés allemands . En représailles, les nazis raflent des otages parmi les habitants de la cité. Le docteur Gurameto se sent contraint durant le souper avec l’état-major allemand de convaincre le colonel de les libérer - y compris un pharmacien juif- sous peine de passer pour traître aux yeux de la population. Il obtient gain de cause. Une fois la guerre terminée et le communisme instauré, cette affaire revient sur le tapis. Au moment où dans tout le bloc communiste la paranoïa stalinienne atteint des sommets, la libération du pharmacien juif par le colonel nazi désigne Gjirokastër comme un noyau du grand complot planétaire visant à décapiter les pays socialistes… Quelle est la clé de l’énigme du fameux dîner ? Et si l’invité du docteur Gurameto n’avait été autre qu’un mort ? Brassant avec une virtuosité encore jamais atteinte balades balkaniques, chroniques de sa ville natale et charges tragi-comiques contre les dictatures défuntes (l’ottomane, la fasciste, la communiste…), Ismail Kadaré donne ici un roman qui le montre au sommet de son art.
Lu par:Roger Messié
Durée:8h. 22min.
Genre littéraire:Roman d'amour
Numéro du livre:21109
Résumé: Les histoires d'amour ne sont pas si fréquentes dans l'œuvre d'Ismail Kadaré. Celle qui se love au cœur de ce roman est sans doute une des plus belles et tragiques qui soient. Lul Mazrek, jeune homme qui rêve de devenir acteur, Vjollcia Morina, belle jeune fille employée à la banque d'État, le ministre en charge de la Police secrète dans l'Albanie communiste, plusieurs autres personnages insolites se trouvent mêlés à cette singulière affaire aux allures d'énigme qui a pour cadre une station balnéaire du sud du pays avant et après la chute de la dictature. Les crimes perpétrés dans l'ex-empire communiste ne se manifestent pas toujours sous leurs dehors habituels. Ils arborent souvent un double visage, sans rien de commun avec l'horreur qu'ils recèlent. Celui que rapporte ce roman, basé sur des événements réels qualifiés ultérieurement de crime contre l'humanité, s'est ainsi travesti publiquement en spectacle théâtral. Comment a été élaboré et s'est joué ce drame ? Comment ont succombé ensemble à une même hypnose acteurs et spectateurs ? Comment s'est déroulée l'instruction du procès et comment celui-ci s'est-il conclu ? Tel est l'argument de ce nouveau roman du grand écrivain albanais, peut-être le plus beau qu'il ait écrit.
Lu par:Roger Messié
Durée:4h.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:21067
Résumé: Voici longtemps qu'Ismail Kadaré a émis l'idée qu'il arrive souvent, en littérature, qu'un texte relativement bref recèle, déjà complètement formé, un roman à l'état embryonnaire. Les trois récits, très denses, rassemblés ici sont les premiers qualifiés chez lui de " microromans ". Le Chevalier au faucon retrace l'itinéraire d'un crime d'une époque l'autre, du fascisme au communisme, dans le monde réel et dans celui de la conscience, jusqu'à sa perpétration. Comme son titre l'indique, Histoire de L'Union des Ecrivains telle que reflétée dans le miroir d'une femme évoque pour la première fois, de manière développée, le destin d'une des plus sinistres institutions du régime communiste, dont la fonction et l'activité réelles n'ont encore jamais été vraiment élucidées. Quant à L'Envol du migrateur, il retrace le drame du grand poète albanais, Lasgush Poradeci, qui a vécu toute l'époque de la dictature communiste à l'écart, si ignoré qu'on le croyait mort, et qui est parvenu à défier, à quatre-vingts ans, son époque en vivant la seule chose qu'on ne pouvait lui interdire : une histoire d'amour...