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Recherche par auteur : Thoreau, Henry David

9 résultats.

Durée:2h. 23min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:73329
Résumé: Dans cet essai, Thoreau insiste sur la beauté de ce qu'il appelle les " petites choses ". Mais à ses yeux, tout est une " petite chose " et dont digne d'attention. Il y célèbre une fois de plus, dans une langue panthéiste et voluptueuse, la gloire de la nature, qui fait tourner le monde, selon lui. En s'arrêtant sur les myrtilles, simples baies sauvages, Thoreau se livre également, implicitement, à une charge contre le capitalisme américain, et engage déjà une réflexion pionnière sur l'exploitation de la terre par l'homme. Il propose un manifeste écologique heureux, accessible pour peu que nous consentions à la lenteur et à la simplicité.
Durée:3h. 55min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30412
Résumé: Lorsque Henry David Thoreau écrit ses premiers essais, jamais traduits en français jusqu à ce jour, il a dix-sept ans. Le premier d'entre eux, « Suivre la mode », date de 1834 : Thoreau vient d'entrer à l'université de Harvard pour y étudier la rhétorique,le Nouveau Testament, la philosophie et les sciences grâce à une bourse. Il y rencontrera plus tard Ralph Waldo Emerson, qui deviendra son ami, puis son mentor. En 1837, l'année de l'essai « Barbarie et civilisation » qui clôt ce volume, Thoreau est encore seul mais déjà déterminé, selon les mots de Michel Onfray, à « refuser les fausses valeurs de la civilisation : la mode, l'argent, les honneurs, les richesses, le pouvoir, la réputation, les villes, l'art, l'intellectualisme, le succès, les mondanités ; et à vouloir les vraies valeurs de la nature : la simplicité, la vérité, la justice,la sobriété, le génie, le sublime, la volonté, l'imagination, la vie ».
Durée:1h. 25min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:31311
Résumé: « C'est pour moi un grand sujet de satisfaction de découvrir la permanence de nos convictions les plus anciennes. En ce qui a trait à l'essentiel, je n'ai jamais trouvé d'occasion de changer d'opinion. L'apparence du monde change d'une année sur l'autre, comme les paysages revêtent un habit différent, mais je remarque que la vérité est toujours vraie et jamais je ne regrette quelque déclaration emphatique qu'elle ait pu susciter chez moi. (...) Comme les montagnes immobiles sur la plaine, plus immuables encore et permanentes, se tiennent, groupées à une distance plus ou moins grande de mon regard qui a mûri, les idées que j'ai entretenues, les mamelles éternelles dont nous tirons notre nourriture. » Henry David Thoreau
Lu par:Jean Frey
Durée:3h. 48min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17577
Résumé: " Quand j'écrivis les pages suivantes, ou plutôt en écrivis le principal, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, en une maison que j'avais bâtie moi-même, au bord de l'Etang de Walden, à Concord, Massachusetts, et ne devais ma vie qu'au travail de mes mains. J'habitai là deux ans et deux mois. A présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé. "
Durée:1h. 51min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:23201
Résumé: Mis en prison pour avoir refusé de payer une taxe destinée à financer la guerre contre le Mexique, Henry David Thoreau crée le concept de désobéissance civile en 1849. Son essai La Désobéissance civile a inspiré Tolstoï, Martin Luther King et Gandhi. S'il semble évident que la Loi doit, par principe, être toujours respectée, le concept de désobéissance civile semble prendre aujourd'hui un nouvel essor et gagner de nouveaux partisans. Mais quelles sont les justifications politiques et philosophiques à la désobéissance civile ? Cet essai est accompagné de l'article du Monde Diplomatique intitulé " Jusqu'où obéir à la Loi ", daté d'avril 2006.
Durée:2h. 54min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:38103
Résumé: Henry David Thoreau (1812-1862) voulait " vivre profondément et sucer toute la moelle de la vie ". Sa vie et son œuvre sont une école de philosophie et de spiritualité. L'auteur de Walden a pratiqué la " désobéissance civile ", la " pauvreté volontaire " puis, en se retirant du monde, l'immersion dans la nature pour trouver la voie de la liberté. Ses livres les plus fameux comme ses Journaux recèlent de merveilleuses formules et réflexions, élaborées la plupart du temps dans te silence plein de ses longues marches en forêt, qui portent en elles la quintessence de sa pensée et de sa sensibilité. Un choix original, comportant de très nombreux extraits inédits.
Lu par:Marie Meylan
Durée:1h. 35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20770
Résumé: Épris de vie sauvage et de liberté, Thoreau avait l'habitude de marcher plus de quatre heures par jour à l'époque où il vivait seul dans la forêt jouxtant le lac Walden. Marcher, court texte écrit en 1862, est à la fois une apologie de la flânerie, un appel à la communion avec la nature et un manuel essentiel d'initiation à la philosophie.
Durée:5h. 11min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:69408
Résumé: À partir de la sélection du volumineux Journal de Thoreau et de Walden, Michel Granger a composé un recueil des principaux textes dans lesquels le philosophe américain de la nature interroge son rapport aux animaux. Alors qu’ils sont disséminés dans son œuvre, le regroupement de ces extraits présente un panorama cohérent de sa réflexion sur l’animalité ; l’anthologie révèle un intérêt pour ceux que Thoreau appelle ses « voisins », voire ses « amis » ; elle montre la persévérance de sa quête méthodique d’information sur ceux qu’il perçoit comme des semblables. Il faut bien entendre la provocation anticonformiste qui sous-tend la préférence pour les « voisins animaux » et le rejet des habitants de Concord auxquels il reproche d’être englués dans le culte de l’argent et les traditions.
Durée:15h. 4min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19655
Résumé: Tant apprécié par Proust et par Gide qui tous deux envisagèrent de le traduire, le chef-d'œuvre littéraire de Henry D. Thoreau n'a jamais obtenu la traduction en français qui rendrait justice à sa richesse et à sa complexité. Rédigé à partir d'une conférence donnée pour expliquer le sens de son séjour dans les bois de Concord (Massachusetts), l'essai a été longuement retravaillé entre 1847 et 1854. Il a été réécrit 8 fois, chaque nouvelle version bénéficiant d'ajouts empruntés au Journal et de formulations plus proches de ce que Thoreau cherchait à dire au sujet de son immersion dans la nature, de son refus de la tradition tout autant que du monde moderne. Le ton employé par cette figure excentrique de la littérature américaine est volontiers provocateur lorsqu'il exprime son refus d'une société trop préoccupée de commerce et d'argent. Thoreau ne veut pas une communication simple, univoque, mais joue sur les mots, retrouve des sens oubliés, voire imagine une étymologie, afin de faire entendre bien plus que le sens commun, au risque d'une obscurité qu'il accepte, si c'est le prix à payer pour s'approcher au plus près de sa vérité intime. C'est dire que cette œuvre longuement mûrie s'est forgé une langue noueuse, surchargée d'intertextualité et d'allusions culturelles à la vie du XIXe siècle américain et qu'elle est parfois difficile à interpréter.