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Des nouvelles de Cuba: 1990-2000

Résumé
Ces récits dessinent une mosaïque qui capture de manière saisissante une réalité complexe. Les Cubains forment un peuple divisé, mais uni dans l'attente. Ce volume réunit 27 textes dans l'ordre chronologique de naissance des écrivains et prouve que malgré l'exil et la diaspora, le credo de leurs auteurs est vérifié : il n'y a qu'une littérature cubaine. [Source : 4ème de couverture]
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 16h. 28min.
Édition: Paris, Métailié, 2001
Numéro du livre: 33114
ISBN: 9782864243768

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Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:33380
Résumé: En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d'un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n'ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps qui passe ; à ce désir qu'ont les choses, souvent, d'arriver contre notre gré, sans nous consulter. Ainsi les toits qui s'effondrent, les pénuries de rhum, le départ intempestif d'êtres aimés. On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées, soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens désoeuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants... On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique : l'humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu'on ne vit pas, et l'art suprême de nous plonger dans une île qu'on emporte toujours avec soi.
Durée:2h. 41min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:20511
Résumé: Un après-midi de pluie, un homme et une femme déjeunent dans un restaurant du centre-ville de La Havane : une scène d'ouverture commune pour ces nouvelles, point de départ de trois histoires d'amour qui sont autant de portraits de Cuba. En un brillant exercice de style, Cuba aux multiples visages : l'île des rites africains et des tambours sacrés, l'île des hôtels de luxe, l'île de l'utopie communiste et des persécutions politiques.
Durée:10h. 40min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:70411
Résumé: Babelio: Sous ce titre sont regroupés des récits dont certains avaient paru en France en 1971 et toute une série de textes restés inédits en français. Contes brefs qui nous confrontent à un des univers les plus étranges qu'il nous ait été donné de lire. Les conduites apparemment les plus banales y sont prises en charge par une logique folle qui les fait déboucher sur des issues à la fois surréelles, absurdes et grinçantes. Ainsi, la famine mène à l'autodévoration, l'alpinisme et ses "légers" accidents au morcellement total des corps, la minutieuse description d'un album prend une éternité, et l'insomnie trouve sa seule solution dans le suicide. Il y a, dans ces syllogismes glacés, une dérision proche de celle de Buster Keaton, ou, pour citer un des amis et complices de Piñera, un rire noir et sournois proche de celui de Gombrowicz. Paradoxalement, on pourrait dire que ce Cubain appartient au grand courant ricanant et désespéré qui, de Kafka à Schulz, a marqué la littérature européenne de l'Est en ce siècle.
Durée:5h. 46min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:11910
Résumé: Zoé Valdés dédie ce livre et rend hommage "à ceux qui aiment La Havane et la comprennent sans l'humilier", à ceux qui malgré les soubresauts de son histoire récente ont entretenu ses mythes et ses mystères. Gardienne du temple de la mémoire de sa cité natale, l'auteur redonne vie aux acteurs mythiques ou authentiques qui ont bâti sa légende. "La Femme coupée en morceaux", "La Chinoise", "Yarini et Radamés", plus de quarante contes retracent Les Mystères de La Havane de ses origines à nos jours. Tous évoquent, dans une langue simple et poétique, la sensualité de sa musique, l'extravagance de ses murs, ses amours passionnées, ses beautés d'autrefois et ses odeurs qui envoûtent. Par ces récits, l'auteur parvient à nous faire entendre ces sons d'une autre époque, "bruissements d'étoffes sur les sols marbrés des salons, calèches roulant sur les pavés, rires perlés de femmes derrière des éventails..."
Durée:11h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30896
Résumé: Fuyant New York et la civilisation, un musicien gagne la forêt vierge du Venezuela. Ainsi commence une série d'aventures fabuleuses d'où s'élèvent, comme d'une symphonie, les grands thèmes de New York de la Forêt, de l'Eau, de la Révolution...
Durée:7h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31355
Résumé: Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.
Durée:20h. 22min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:22464
Résumé: 1959: à la tête de leurs troupes, trois hommes, Fidel Castro, Camilo Cienfuegos et Huber Matos, ce dernier commandant de la fameuse « colonne 9 », s'emparent de La Havane et prennent le pouvoir à Cuba. Neuf mois plus tard, Castro fait condamner Huber Matos, coupable d'être démocrate, à 20 ans de prison, peine que Matos purgera au jour près. Et la nuit est tombée sont les mémoires du commandant Matos, qu'il publia en 2002. Huber Matos, né en 1918, instituteur idéaliste, raconte d'abord comment il a rejoint la guérilla, en est devenu l'un des chefs, et a conquis, avant la victoire finale, Santiago de Cuba témoignage exceptionnel sur l'homme qu'était alors Castro, témoignage aussi sur la vie clandestine des combattants de la Sierra Maestra, leur organisation, leurs histoires individuelles, amitiés et rivalités, revers et succès, portraits de ses proches camarades: Che Guevara, Raul Castro... Ensuite viennent la rupture avec Castro, et la prison: vingt ans de tortures et humiliations de toutes sortes. Écrit dans une langue simple, directe, la langue d'un instituteur, Et la nuit est tombée est un livre bouleversant, par ce qu'il contient d'horreurs et d'espérances déçues il est aussi un document unique sur l'une des figures majeures de notre temps, Castro, dont Matos nous trace un portrait au quotidien, sans haine, et une exceptionnelle leçon de courage: comment survivre au goulag cubain.
Lu par:Jean Frey
Durée:20h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32523
Résumé: Somme culturelle qui rassemble tous les types urbains de La Havane nocturne et dépravée, ce livre est avant tout le roman du langage. Les trois tigres des Tropiques pas si tristes sont, en fait, quatre comme nos Mousquetaires : Silvestre l'écrivain, Arsenio Cué l'acteur, Codac le photographe et Eribo le joueur de bongo, qui gravitent autour d'un personnage emblématique, Bustrofedon -qui est aussi le boustrophédon, ou écriture grecque ancienne qui se lisait alternativement de gauche à droite et inversement-, que l'on ne perçoit pratiquement que comme une voix. Naturellement ce livre est aussi une histoire, ou plutôt un tissu d'histoires. Les débuts dans la vie de chacun des principaux personnages sont ainsi présentés comme autant de nouvelles indépendantes, mais tous ces personnages évoluent dans le même monde : La Havane d'avant la Révolution, métropole nocturne, monde trouble, humide, torride, déliquescent, clos sur lui-même, avec ses bars, ses night-clubs, et leur faune d'entraîneuses, de prostituées, d'homosexuels, de musiciens, de chanteuses -telle l'énorme et géniale Estrella, poignante Moby Dick de cette mer des Sargasses. Un même délire détruit les personnages de cette Babel.
Durée:2h. 38min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32876
Résumé: Livre échangé sous le manteau, longtemps introuvable dans sa langue d'origine, Mon ange a été instrumentalisé par les Cubains des deux rives aux fins de le réduire à un sommaire règlement de comptes. L'histoire de sa publication serait simplement romanesque, si son contenu n'était dramatiquement testamentaire. Un écrivain qui a fui le régime carcéral insulaire refuse la reddition sans condition à la sphère étriquée des " triomphateurs " qui l'attendent à Miami. Il est interné par sa famille " américaine " dans un boarding home, asile prisé qui recueille des inadaptés de toute engeance. Les grilles se referment sur lui et en lui, seul dans un univers hallucinant où l'on ne peut que souffrir et faire souffrir. C'est ici qu'il faut vivre, et pour toujours, sans espérance ni pitié ; pour personne. Le faut-il vraiment ? Reinaldo Arenas et Carlos Victoria célèbrent dans leurs œuvres Guillermo Rosales, l'ami génial et fou qui s'est donné la mort. [Source : 4ème de couverture]
Durée:18h. 29min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:32746
Résumé: Fernando revient passer un mois à La Havane, après dix-huit ans d'exil, pour trouver le mystérieux manuscrit autobiographique du grand poète José María Heredia, auquel il a consacré sa thèse. Il souhaite aussi tirer au clair les circonstances qui l'ont contraint à l'exil. Qui l'a trahi ? A la mélancolie du retour de l'exilé se superposent le journal de Heredia, alors que Cuba luttait pour son indépendance, ainsi que les réflexions de son fils, franc-maçon, vers 1920. Peu à peu émergent des parallélismes surprenants dans la vie des trois hommes, comme si, à travers les siècles, l'histoire de Cuba marquait d'un sceau fatal les destins individuels. Leonardo Padura confirme ici, au-delà du roman noir, son talent d'écrivain. Il nous emmène à la fois dans un voyage aux origines de la conscience nationale cubaine à travers la vie de son premier grand poète romantique, et au coeur des questions que la situation actuelle impose à tous les habitants de l'île.
Durée:10h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31702
Résumé: Fray Servando Teresa de Mier, le personnage central du roman a tout vu, tout connu, lui qui est passé par les geôles les plus infectes de la planète, est indestructible. Il doit survivre pour nous faire de l'anti-histoire. Il a rencontré Simon Bolivar et nous livre une version tout à fait imaginaire de la vie du libertador ; il s'est trouvé dans la chambre de Mme de Staël et a dû, en bon moine, refuser ses avances. Il a en outre visité les « trois pays de l'amour » où, malgré lui, il est tombé dans un lac de liquide séminal. Le monde hallucinant est une œuvre picaresque qui ose.
Durée:10h.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:21051
Résumé: Janvier 1999. Une jeune Cubaine en exil porte plainte contre Fidel Castro pour assassinat et trafic international de stupéfiants. Ileana de la Guardia souhaite que l'homme qui a brisé sa famille soit poursuivi. 13 juillet 1989. Son père, le colonel Tony de la Guardia, ainsi que le général Arnaldo Ochoa, héros de la guerre d'Angola, tombent sous le feu d'un peloton d'exécution. Accusés de trafic de drogue, ils sont victimes d'un procès truqué, préparé par les dignitaires du régime. Du jour au lendemain, une famille de privilégiés se retrouve dans le camp des persécutés. Ileana de la Guardia raconte la surveillance quotidienne, les filatures nocturnes dans La Havane, le face-à-face avec les geôliers, la trahison des amis les plus proches. Elle fait revivre les trente derniers jours de la vie de son père, ses vains efforts pour le sauver, les chantages et les provocations subies jusque dans l'exil. Enfin, elle révèle le véritable parcours de Tony de la Guardia, homme d'action et homme du secret, du trafic d'armes à la contrebande en passant par l'entraînement des guérilleros. Pour faire justice à un père inhumé dans une tombe anonyme, Ileana restitue ses contradictions et sa vérité. Avec les accents bouleversants de courage, d'émotion et de décence d'une femme devenue par la force des choses l'Antigone des Caraïbes.