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Recherche par auteur : Nourissier, François

7 résultats.

Durée:4h. 21min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:18848
Résumé: L'homme occidental passe plus de temps en voiture que dans le lit des dames. Fort de cette constatation et de cette expérience, j'ai décidé d'explorer la place qu'a prise l'automobile dans nos plaisirs, notre travail, nos glorioles, nos pulsions secrètes, nos rêves. Il m'est arrivé, jadis et naguère, d'analyser la présence des animaux familiers dans ma vie, c'était Lettre à mon chien, ou mes propres souvenirs et colères, dans Un petit bourgeois et Le Musée de l'homme. Ce livre-ci n'est pas de nature si différente, qui passe en revue, aussi gaiement que possible, les divers aspects d'un asservissement adorable. Asservissement ? Nul, ou presque, n'y échappe. Tout humain est, a été ou sera bagnolard. (Ne s'agit-il pas aussi d'une espèce (le bagne ?...) Je n'ai rien exclu des flâneries de ce livre. Ni les dream cars, ni la Deuche, ni les malotrus de la vitesse, ni les maniaques de la nénette, ni les drogues de l'accessoire. La boîte automatique, la fameuse manoeuvre pointe-talon (que je confesse n'avoir jamais comprise ni pratiquée...), la suspension molle, le citroënisme, la symbolique virile du levier de vitesse, le vroum-vroum et la conduite coulée, l'auto-strada et l'Autobhan, c'est tout l'univers fantasmatique de l'automobile qu'Autos Graphie évoque - sans oublier, ici et là, l'amour, l'âge et la mort, qu'on ne saurait éloigner longtemps d'un tel sujet, parût-il frivole. Peut-on se réclamer à la fois de Paul Morand et de Roland Barthes, de L'Homme pressé et des Mythologies ? Je le crois, et j'espère prouver ici que la pratique opiniâtre et voluptueuse de la conduite automobile peut tenir lieu de sensualité, de psychanalyse et de recherche du temps perdu.
Durée:5h. 27min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:18303
Résumé: Mystérieusement, Bratislava attirait toujours mon regard. Si les quatre syllabes rocailleuses, baignées d'eaux danubiennes et de songes slaves, ne m'avaient pas ainsi fasciné, ce livre n'eût sans doute pas existé. Ma vie en eût été changée, comme est détourné le cours d'un ruisseau : serais-je allé là-bas, en 1947, fêter mes vingt ans ? Y serais-je retourné, la cinquantaine bien entamée, à la poursuite d'images presque effacées mais douées de la patiente insistance des songes ou de l'oubli ? François Nourissier
Durée:5h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15612
Résumé: 'A ses débuts, un couple se vit comme stable et durable. Les partenaires ne guettent aucun changement, sauf, bien sûr, les tempêtes et ravages de la passion, inopinée et brutale. Ce n'est pas de passion qu'il est question ici, mais de l'ennui - le plus subtil des périls. Je me disais heureux, comme Reine se disait heureuse : pourquoi taquiner ces sentiments-là ? Depuis quatre ans, la bataille où se débat Reine m'a laissé loisir de me poser des questions. Je pense avoir compris combienj'avais laissé Reine s'appauvrir.' François Nourissier
Durée:3h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:36267
Résumé: L'eau grise est le mariage sans passion qui unit Elisabeth et Philippe. L'arrivée d'un homme, Gesa, va troubler un peu plus les relations du couple. Premier roman de l'auteur écrit en 1951.
Lu par:Henri Duboule
Durée:6h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14210
Résumé: Entre récit, mémoire et plongée dans ses archives personnelles, François Nourissier révèle sa passion secrète : se faire passer pour un acheteur afin de visiter des maisons et pénétrer ainsi, en toute impunité, dans l'intimité la plus secrète de leurs habitants. Certes, l'auteur reconnaît avoir acheté une bonne demi-douzaine de maisons durant sa vie... et révèle au passage ses « trucs » personnels pour bien les choisir... mais ce n'est rien par rapport aux six cents et quelques qu'il avoue avoir visité tout au long de son existence. En une cinquantaine de chapitres brefs et incisifs, il raconte les épisodes les plus marquants et les plus pittoresques : telle scène de ménage ultra-violente entre le couple de vendeurs, telle chambre close pour cause de décès, et tant d'autres anecdotes soigneusement notées, qui en disent long sur la nature humaine et ses ressorts cachés. Même si la mélancolie est bien présente... celle de ne plus pouvoir déménager, monter des marches, déplacer des meubles, conséquences irréversibles de l'âge et de la maladie... c'est la gaîté des souvenirs qui l'emporte dans ces pages que l'auteur définit comme « pleines de cachettes et de tiroirs à secrets ».
Durée:3h. 59min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19036
Résumé: Polka, chienne teckel née en 1966, a frappé la vie de François Nourissier d'une véritable maladie du sentiment. D'où la lettre sans réponse qu'il adresse à sa diabolique petite compagne à robe alezane. Occupant ses jours et ses nuits, Polka force son maître à l'amour absolu, au repliement sur soi, au silence et par-dessus tout au regard plus que critique jeté désormais sur le monde extérieur, jugé frivole et lassant. L'écrivain poursuit sa méditation - sur la création littéraire, ses rencontres, l'actualité - à partir de la petite chienne, celle-ci jouant à son égard le rôle étonnant d'une confidente, ou d'une psychanalyste à quatre pattes. Un peu moins d'un an après la parution de ce livre, Polka mourait, un soir de décembre, dans les bras de son compagnon.
Lu par:Patrice Rungs
Durée:6h.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:21062
Résumé: " La maladie n'est pas allégorique. Elle est mon sujet : je la situe, la décris. Ce que l'on pourrait appeler la peste-Camus n'est pas mon propos. Je rêve d'écrire une Description de la maladie de P. à la façon de la Description de l'Égypte que, publia Vivant Denon en 1809. C'est une forêt, la maladie ! un labyrinthe, une maison inconnue qu'on visite dans la nuit. Tout ce qu'il s'y passe ! Les mensonges à dévoiler, les vérités à contourner. Regarde où tu marches. Je ne cherche pas à dire cela en disant ceci, ni ceci en disant cela, je vous raconte le paysage, droit devant, j'essaie de n'en pas détourner les yeux, alors que le conseil le plus souvent donné, avec une insistance grondeuse, bourrue, est justement de me carapater, de dérober (nul cavalier ne te ramènera sur l'obstacle), pas de dignité ! pas de grands airs, fais semblant de ne pas les voir, les garces postées là, à t'attendre, en blouses et bonnets, qui te disent : "Un peu engourdi, hein ? ce matin..."