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Les outrages

Résumé
Le Houellebecq danois débarque en France ! Propulsé dans une Europe en crise face à l'islamisation, la montée de l'extrême droite ainsi que la recrudescence de réfugiés, Nielsen imagine une société danoise qui aurait trouvé sa solution : exporter tous ses étrangers sur un terrain racheté au Mozambique. Dans ce contexte intense, une galerie de personnages en crise se déploie. Il y a Stig, issu de la scène rock radicale, devenu un grand galeriste d'art contemporain toujours plus provoc. Son épouse, chercheuse en intelligence artificielle, mutée dans un labo en pleine campagne, les forçant à quitter Copenhague. Leur fille Emma, très fragile, qui a décidé contre leur accord de partir seule au Mozambique pour défendre la cause des immigrés. Et Christian, l'artiste star de Stig, très porté sur la gente féminine et en crise d'inspiration, jusqu'à ce qu'il croise la très jeune Mia, qui va restimuler sa créativité. Alors que Stig, propulsé avec horreur dans une communauté huppée de milliardaires ayant fuit la ville pour renouer avec la nature, trouve un plan diabolique pour que le monde de l'art ne l'oublie pas, sa fille découvre l'amour parmi les opprimés mais aussi les limites de son champ d'action, et Christian se retrouve pris au piège par Mia qui s'avère loin d'être stable mentalement... Dans un monde où le cynisme est roi, chacun va tenter de sauver sa peau, mais à quel prix ? Lecture explosive où humour très noir, plume ciselée, provoc et sexe gouvernent, Les Outrages est avant tout follement intelligent et cruellement lucide. Un roman choc qui ose nous bousculer pour mieux nous montrer les dérives de l'être humain.
Lu par: Jean Frey
Durée: 14h. 4min.
Édition: Paris, Calmann-Levy, 2019
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ISBN: 9782702165386

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Durée:7h. 13min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22144
Résumé: A l'approche de sa mort, Hans Christian Andersen, l'auteur des contes universellement connus, cherche le pardon pour sa vanité et pour avoir laissé sa mère et sa demi-sœur dans leur misère. Lui qui s'est largement mis en scène comme le vilain petit canard devenu cygne n'aimait pas qu'on lui rappelle ses origines modestes. Pour se faire une place dans un milieu qui lui était complètement fermé au départ, et où il voulait être acteur, il essuya d'innombrables humiliations et échecs avant d'écrire ses contes enfin appréciés de la critique. Au fur et à mesure que son état s'aggrave, Andersen est hanté par les personnes-clés de son existence, revoit les lieux qu'il a visités, de Paris à Constantinople, de Londres à Rome. Il fait le bilan de ses regrets et semble peu à peu accepter l'échéance qui vient. Malgré la renommée internationale dont il a joui de son vivant, malgré les louanges de plusieurs familles royales, de divers mécènes aristocrates et de grands artistes internationaux tels Hugo, Dumas, Balzac, Heine et Dickens, Andersen doutait terriblement de lui-même et de son œuvre. Abonné à l'amour impossible, il fut l'éternel insatisfait, vivant par procuration, se réfugiant dans son imaginaire avec un désir presque permanent d'être ailleurs ou d'être quelqu'un d'autre.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Dans la paisible vallée de Baliem, en Nouvelle-Guinée, débarque un jour un homme seul, Louis Schultz. Cet aventurier au passé mystérieux s'intéresse passionnément aux Dani, les habitants de la vallée, et rêve de rejoindre les tribus les plus reculées des hauts plateaux de l'Irian Jaya. Alors que tous tentent de l'en dissuader : ces tribus guerrières sont parmi les plus dangereuses, Schultz parvient par la ruse à gagner le territoire papou. Envers et contre tous, l' homme s'enfonce dans les hauts plateaux de l'Irian Jaya, en Nouvelle-Guinée. Et il disparaît. Ce n'est que vingt ans plus tard , alors que tous le donnent pour mort depuis longtemps, que l'ombre de Schultz refera surface, en la personne d'une jeune métisse, Lalu, sa fille. le roman, pour l'essentiel, s'attache aux difficultés de Lula à faire le pont entre les deux civilisations auxquelles elle appartient. La faille est à la fois celle, réelle, qu'elle enjambe chaque fois qu'elle fuit d'un monde à l'autre, et le symbole de sa déchirure entre la civilisation des Blancs de la vallée de Baliem.