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Boléro noir à Santa Clara

Résumé
En vingt-quatre heures et une centaine de pages, s'accumulent des années de souvenirs et d'anecdotes de la vie à El Condado un barrio de Santa Clara, une ville de province à Cuba. Une concentration du temps et de l'espace, impensable pour les romanciers de La Havane où la métropole dilue tout. Mais aussi une sublimation de la marginalité dans le creuset infernal du barrio. L'une et l'autre donnent toute sa profondeur et son authenticité au regard ironique et attendri que porte Lorenzo Lunar sur le processus de banalisation de la marginalité dans la société cubaine et les codes, les comportements et les souffrances qu'il impose.
Genre littéraire: Policier/épouvante
Durée: 4h. 20min.
Édition: Marseille, L'atinoir, 2009
Numéro du livre: 34744
ISBN: 9782918112099

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Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:34376
Résumé: La Havane. Hiver 1989. Le lieutenant Mario Conde est chargé d'enquêter sur la mystérieuse disparition du directeur d'une grande entreprise. Rafael Morin était étudiant avec Mario Conde, il était beau, brillant, et il a épousé Tamara, le grand amour de Mario. Le lieutenant Conde s'engage dans une double recherche sur son passé et sur le disparu. Dans ce premier roman de la tétralogie Les Quatre Saisons, Leonardo Padura présente ses personnages : le Vieux, commissaire et grand fumeur de cigares, Carlos El Flaco, l'ami d'enfance, vétéran des guerres d'Angola cloué dans son fauteuil roulant, Josefina la cuisinière qui crée des banquets avec rien, et tout le petit monde d'un quartier populaire de La Havane autour de Mario Conde, le flic amateur de rhum et de littérature, le représentant de la génération "cachée", celle dont la lucidité mesure cruellement les échecs des utopies
Durée:8h. 28min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:33338
Résumé: " Voilà l'histoire : une prof de lycée, vingt-quatre ans, militante de la Jeunesse communiste, célibataire. On l'a tuée, asphyxiée avec une serviette." Mario Conde écoute le commissaire d'un air las. Sale affaire. Pour la résoudre, il lui faut garder la tête froide. Ce qui est loin d'être facile quand son coeur s'enflamme pour une saxophoniste rousse qui va compliquer bien des choses... [source: 4ème de couverture]
Lu par:Serge Cantero
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Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:33126
Résumé: Le quartier chinois de La Havane ne manque ni de saveur ni d'exotisme : un corps y est retrouvé pendu, amputé d'un doigt, deux flèches incisées sur la poitrine... Le lieutenant Mario Conde, revolver à la ceinture et bouteille de rhum à la main, s'immisce parmi les immigrés asiatiques, répond à leurs sourires énigmatiques et cherche le mobile du crime : argent, rituel religieux, drogue ? " C'était un assassinat étrange, pimenté de certains ingrédients exotiques. "
Durée:8h. 25min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:32546
Résumé: L'inspecteur Mario Conde est un peu perturbé : son chef est parti à la retraite, un cyclone menace La Havane, et il découvre que nombre de ses collègues sont corrompus...[source : 4ème de couverture]
Durée:11h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30896
Résumé: Fuyant New York et la civilisation, un musicien gagne la forêt vierge du Venezuela. Ainsi commence une série d'aventures fabuleuses d'où s'élèvent, comme d'une symphonie, les grands thèmes de New York de la Forêt, de l'Eau, de la Révolution...
Durée:7h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31355
Résumé: Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.
Durée:20h. 22min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:22464
Résumé: 1959: à la tête de leurs troupes, trois hommes, Fidel Castro, Camilo Cienfuegos et Huber Matos, ce dernier commandant de la fameuse « colonne 9 », s'emparent de La Havane et prennent le pouvoir à Cuba. Neuf mois plus tard, Castro fait condamner Huber Matos, coupable d'être démocrate, à 20 ans de prison, peine que Matos purgera au jour près. Et la nuit est tombée sont les mémoires du commandant Matos, qu'il publia en 2002. Huber Matos, né en 1918, instituteur idéaliste, raconte d'abord comment il a rejoint la guérilla, en est devenu l'un des chefs, et a conquis, avant la victoire finale, Santiago de Cuba témoignage exceptionnel sur l'homme qu'était alors Castro, témoignage aussi sur la vie clandestine des combattants de la Sierra Maestra, leur organisation, leurs histoires individuelles, amitiés et rivalités, revers et succès, portraits de ses proches camarades: Che Guevara, Raul Castro... Ensuite viennent la rupture avec Castro, et la prison: vingt ans de tortures et humiliations de toutes sortes. Écrit dans une langue simple, directe, la langue d'un instituteur, Et la nuit est tombée est un livre bouleversant, par ce qu'il contient d'horreurs et d'espérances déçues il est aussi un document unique sur l'une des figures majeures de notre temps, Castro, dont Matos nous trace un portrait au quotidien, sans haine, et une exceptionnelle leçon de courage: comment survivre au goulag cubain.
Lu par:Jean Frey
Durée:20h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32523
Résumé: Somme culturelle qui rassemble tous les types urbains de La Havane nocturne et dépravée, ce livre est avant tout le roman du langage. Les trois tigres des Tropiques pas si tristes sont, en fait, quatre comme nos Mousquetaires : Silvestre l'écrivain, Arsenio Cué l'acteur, Codac le photographe et Eribo le joueur de bongo, qui gravitent autour d'un personnage emblématique, Bustrofedon -qui est aussi le boustrophédon, ou écriture grecque ancienne qui se lisait alternativement de gauche à droite et inversement-, que l'on ne perçoit pratiquement que comme une voix. Naturellement ce livre est aussi une histoire, ou plutôt un tissu d'histoires. Les débuts dans la vie de chacun des principaux personnages sont ainsi présentés comme autant de nouvelles indépendantes, mais tous ces personnages évoluent dans le même monde : La Havane d'avant la Révolution, métropole nocturne, monde trouble, humide, torride, déliquescent, clos sur lui-même, avec ses bars, ses night-clubs, et leur faune d'entraîneuses, de prostituées, d'homosexuels, de musiciens, de chanteuses -telle l'énorme et géniale Estrella, poignante Moby Dick de cette mer des Sargasses. Un même délire détruit les personnages de cette Babel.
Lu par:Gérald Bloch
Durée:7h. 27min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:15926
Résumé: Le fils d'un diplomate cubain est retrouvé mort étranglé à La Havane. Alexis Arayan était maquillé en femme. L'enquête conduit Mario Conde sur les traces d'Alberto Marqués, un dramaturge homosexuel, exilé dans son propre pays. Homme cultivé et cynique, Marqués va lui faire découvrir une Havane inconnue où la quête d'identité contraint les individus à suivre d'étranges parcours.
Durée:17h. 14min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:39284
Résumé: Alors qu’il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d’un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts. Au nom de l’amitié (mais aussi contre une somme plus qu’honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou. Conde s’intéresse alors au milieu des marchands d’art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les “gagnants” de l’ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago. Les cadavres s’accumulent et la Vierge noire s’avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l’Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps. Conde, aidé par ses amis, qui lui préparent un festin d’anniversaire somptueux, se retrouve embarqué lui aussi dans un tourbillon historique qui semble répondre à l’autre définition de la révolution : celle qui ramène toujours au même point. Un voyage éblouissant dans le temps et dans l’histoire porté par un grand roman plein d’humour noir et de mélancolie.
Durée:14h. 10min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:22077
Résumé: Mario Conde a quitté la police. Il gagne sa vie en achetant et en vendant des livres anciens, puisque beaucoup de Cubains sont contraints de vendre leurs bibliothèques pour pouvoir manger. Le Conde a toujours suivi ses intuitions et, ce jour d'été 2003, en entrant dans cette extraordinaire bibliothèque oubliée depuis quarante ans, ce ne sont pas des trésors de bibliophilie ou des perspectives financières alléchantes pour lui et ses amis de toujours qu'il va découvrir mais une mystérieuse voix de femme qui l'envoûtera par-delà les années et l'amènera à découvrir les bas-fonds actuels de La Havane ainsi que le passé cruel que cachent les livres. Leonardo Padura nous parle ici de ce qu'est devenue Cuba, des désillusions des gens de sa génération, "des Martiens" pour les plus jeunes mieux adaptés à l'envahissement du marché en dollars, aux combines et à la débrouille. Au-delà du roman noir et de l'enquête de Morio Conde, Leonardo Padura écrit un beau roman mélancolique sur la perte des illusions, l'amour des livres, de la culture, et de la poésie si populaire des boléros. On reste longtemps marqué par l'atmosphère de ces brumes cubaines.
Durée:27h. 38min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:17701
Résumé: En 2004, à la mort de sa femme, Ivan, écrivain frustré et responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. Après quelques conversations, "l'homme qui aimait les chiens" lui fait des confidences sur Ramon Mercader, l'assassin de Trotski qu'il semble connaître intimement. Ivan reconstruit les trajectoires de Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, et de Ramon Mercader, connu aussi comme Jacques Mornard, la façon dont ils sont devenus les acteurs de l'un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. À partir de l'exil de l'un et l'enfance de l'autre, de la Révolution russe à la guerre d'Espagne, il suit ces deux itinéraires jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico. Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque Ivan y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine.