Contenu

Recherche par auteur : Lahiri, Jhumpa

2 résultats.

Durée:5h. 23min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:22072
Résumé: " Eliot, si je me mettais à crier à tue-tête, est-ce que quelqu'un viendrait voir ce qui se passe ? " Eliot haussa les épaules : " Peut-être. Chez nous, tu sais, tout le monde n'a pas le téléphone, mais on n'a qu'à élever un peu la voix, ou exprimer la moindre peine ou la moindre joie, et tout un quartier plus la moitié d'un autre viennent s'informer de ce qui se passe et proposer leur aide... " " Chez nous ", c'est " là-bas ", en Inde, le pays que l'on a quitté. " Ici ", c'est l'Occident, l'Amérique le plus souvent. Les personnages des nouvelles de Jhumpa Lahiri sont presque tous, comme elle, des Indiens de la diaspora, des enfants du déracinement et du mélange des cultures, qui en vivent les déchirements et les conflits, politiques ou familiaux. Mais ce jeune auteur qui réussit si bien à devenir, selon sa formule, l'interprète de leurs maladies, de leur mal de vivre, de leurs tourments, sait aussi exprimer admirablement l'espoir et l'apaisement qui succèdent à la nostalgie.
Durée:11h. 17min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:18060
Résumé: Jhumpa Lahiri choisit cette fois de s'attacher aux pas des enfants des premiers expatriés indiens en Amérique. Dotée d'une remarquable finesse d'analyse, elle montre, à travers huit nouvelles, les difficultés de cette seconde génération de migrants, sans cesse confrontée au décalage entre deux civilisations et au regard de l'autre. Leurs parents avaient toujours voulu ignorer ce qui tourmentait Soudha ou Rahoul, comme les moqueries de leurs camarades d'école à propos de la couleur de leur peau ou des drôles de sandwiches de pommes de terre au curry qui teintaient de vert les tranches de pain de mie WonderBread... L'abattement, la dépression étaient des termes qui n'avaient pas de place dans leur vocabulaire, des concepts américains. Exil et solitude, déracinement et assimilation, mystères de l'identité se trouvent au coeur de ces récits. Si les parents se réfugient dans la nostalgie du pays perdu, les enfants refusent, eux, de vivre dans le passé.