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Sensible

Résumé
Comment se sentir intégré dans un pays où l’on est pourtant né lorsqu’on est sans cesse renvoyé à une origine autre parce que plus visible?? Près de soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, Nedjma Kacimi revient sur sa prise de conscience tardive des discriminations dont elle a été l’objet pour mettre en perspective une histoire souvent biaisée et donner voix à nombre de récits parallèles méconnus venant disloquer cette version officielle oppressante. À travers une déambulation dans l’histoire française récente mais également des textes littéraires ou des éléments de culture populaire, Nedjma Kacimi dissèque avec vigueur les contradictions d’une France encore arc-boutée à des stéréotypes qu’il est urgent de faire voler en éclats pour laisser sa place à une jeunesse diverse et créative trop souvent opprimée. Mêlant intime et politique, Sensible est un texte puissant, tout entier porté par la volonté d’opérer une chirurgie réparatrice qui redonne du pouvoir aux mots et de l’espoir aux jeunes générations.
Durée: 8h. 37min.
Édition: Paris, Cambourakis, 2021
Numéro du livre: 72109
ISBN: 9782366245936

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Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69469
Résumé: En 1964, un jeune adolescent algérien entre dans une école militaire oranaise. Son père, officier lui-même, a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, le futur soldat se découvre néanmoins des dons inattendus. On se méfie d'un cadet passionné par le théâtre et la littérature. Comment le métier des armes peut-il s'accorder avec celui, si étrange, d'écrivain ? Trente ans plus tard, le nom de Yasmina Khadra apparaît dans les librairies. Au plus fort de la tragédie algérienne, ses romans policiers témoignent de l'horreur. Qui massacre des innocents par milliers? Pourquoi ne veut-on pas entendre la vérité? Dès lors, l'auteur masqué se devait de révéler sa véritable identité. Voici le récit de la plus singulière des aventures, celle d'un enfant de troupe qui allait devenir ce témoin gênant, cet accusateur, ce grand écrivain.
Durée:5h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16954
Résumé: Coincée entre une décharge publique et la mer, hors du temps et de toute géographie, l'Olympe des Infortunes est un terrain vague peuplé de vagabonds et de laissés-pour-compte ayant choisi de tourner le dos à la société. Là vivent Ach le Borgne, Junior le Simplet, Mama la Fantomatique, le Pacha, sa cour de soûlards et bien d'autres personnages aussi obscurs qu'attachants. C'est un pays de mirages et de grande solitude où toutes les hontes sont bues comme sont tus les secrets les plus terribles. Ach le Borgne, aussi appelé " le Musicien " parce qu'il sait, en quelques accords de banjo, faire chanter la lune, a pris sous son aile un jeune et naïf va-nu-pieds qui lui voue une admiration sans limites...
Lu par:Alain Burnand
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17487
Résumé: À 18 ans, Nadia aime la beauté, l'amour, la vie, la mer... Elle se brisera sur de terribles récifs. Nadia, l'héroïne, jeune, belle, frémissante devant les promesses de la vie et rebelle déjà au destin qu'on lui impose. Salim et ses 15 ans, la petite soeur Fériel, et surtout Djamel le grand frère, enfermé dans une autre histoire. Puis c'est la rencontre avec Karim le faible, l'amour en secret et ses dramatiques conséquences avec, au bout, la mort sous les jets de pierre du grand frère vengeur et gardien de la tradition.
Durée:8h. 3min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24911
Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
Durée:5h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24429
Résumé: Omar, le jeune héros de La Grande Maison et de L'Incendie, est devenu un adolescent grave et réfléchi. Il fait son apprentissage chez les tisserands. C'est dans un sous-sol à l'air raréfié, où la misère montre son visage émacié, qu'il va le mieux approcher du malheur secret de son pays. Nous sommes en 1940 et la guerre est encore trop loin pour que sa rumeur parvienne aux oreilles du jeune Omar. Mais il écoutera les interminables discussions entre les tisserands toujours à l'affût d'une espérance ; il apprendra combien il est difficile au sein d'une communauté écrasée par le labeur, la faim, le dénuement, de relever le visage quand le soleil même le blesse. Dans un décor déjà familier aux lecteurs de Mohammed Dib, c'est tout un peuple qui tend la main non pour mendier mais pour saisir une autre main fraternelle.
Durée:5h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24610
Résumé: Sindbad le Marin, par la grâce du roman, renaît sous les traits d'un jeune homme aventureux et espiègle, dans l'Algérie d'aujourd'hui soumise aux caprices de Chafouin Ier. De la rive sud de la Méditerranée jusqu'à Damas, en passant par Rome, Paris, Alep ou Bagdad, cet amant des femmes et de la beauté se lance dans une quête éperdue du bonheur. Fable sur notre temps, conte cruel parfois, le roman relate la vie d'un homme à la recherche de l'amour absolu – un homme dont les rêves et les espérances finiront, avec le temps, par se teinter de nostalgie.
Lu par:Jean Ballaman
Durée:6h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33347
Résumé: A l'heure où le régime castriste s'essouffle, "Don Fuego" chante toujours dans les cabarets de La Havane. Jadis, sa voix magnifique électrisait les foules. Aujourd'hui, les temps ont changé et le roi de la rumba doit céder la place. Livré à lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille "rousse et belle comme une flamme", dont il tombe éperdument amoureux. Mais le mystère qui entoure cette beauté fascinante menace leur improbable idylle. Chant dédié aux fabuleuses destinées contrariées par le sort, Dieu n'habite pas La Havane est aussi un voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise et le souffle d'un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.
Lu par:
Durée:4h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72990
Résumé: Dans un village algérien, l'unique route menant à la ville, au-delà des montagnes et de l'oued asséché, a été coupée par des soldats armés. Entre le café et la mosquée, les habitants accueillent la nouvelle avec fatalité, consentant à cet isolement forcé. Dans un premier temps, seul le fou Ziad s'insurge. Bientôt, un vent de révolte se lève parmi les femmes du village.
Durée:3h. 55min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31557
Résumé: Daniel Benyacoub Laurriat tente de dire pourquoi il n'a pas voulu enterrer son père, mort à Paris durant la canicule de l'été 2003. Les pans de son histoire vont se soulever doucement, progressivement, au fil d'un récit dont le rythme restitue le ressac permanent d'une mémoire qui se confond avec celle d'un pays encore exsangue, l'Algérie. Daniel est d'origine juive. Sa famille fait partie de ceux qui sont restés en Algérie après l'Indépendance. Son père, Joseph, a longtemps conseillé l'armée algérienne avant de tout quitter pour suivre sa maîtresse, laissant son épouse, Sylvia, et son jeune fils de dix ans en Algérie. Les souvenirs d'enfance, parfois douloureux, parfois lumineux, se mêlent et répondent à la vie du narrateur, aujourd'hui adulte porté dans Paris au gré de ses promenades et de ses rencontres. Virginie, Laurent, Amine, Adriana et tant d'autres : par petites touches, tous redonnent doucement couleur et vie à l'existence de cet homme solitaire et contemplatif, absent de lui-même.
Durée:4h. 30min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30718
Résumé: Il a poussé la mégalomanie jusqu'à chercher à incarner toute une nation, persuadé que, par son statut de souverain absolu, il régnait sans partage sur les êtres et les choses. Le monde entier connaît ses méfaits, mais que sait-on vraiment de sa personne ? La dernière nuit du Raïs nous éclaire sur la face cachée d'un homme né sous le signe d'une injustice, qui voulut sauver son peuple, mais ne fit que se substituer à lui. Sans projet de société probant, le tyran privilégia la répression la plus brutale, conjuguant purges sanglantes et démagogie claironnante. En racontant les errements d'un dictateur à la première personne du singulier, La Dernière Nuit du Raïs façonne un personnage complexe dont la cruauté n'a d'égale que son extrême fragilité. Tandis qu'il est en train de vivre les dernières heures de sa vie, le Raïs se souvient de l'enfant instable qu'il fut, de ses premiers amours, de ses colères de trublion et de ses frasques inassouvies. Narcissique, exubérant, convaincu de mener une lutte messianique, "le plus humble des seigneurs" a choisi de sévir pour mieux servir, en éliminant ses détracteurs par milliers et en bravant sans réserve les puissants de ce monde. Mais que reste-t-il de sa folie maintenant que son propre peuple, après l'avoir acclamé et porté aux nues, se prépare à le lyncher ? Avec sa langue pleine de panache, à l'image de l'illuminé qu'il décrit, Yasmina Khadra décortique l'âme enténébrée d'un sanguinaire délirant, otage de ses angoisses obsessionnelles et de sa démesure, qui a vu s'effondrer la fiction dont il était à la fois l'auteur et l'acteur principal. En reconstituant ces dernières heures pathétiques où celui qui se croyait un dieu vivant s'est brusquement retrouvé dans la peau d'un criminel ordinaire, Yasmina Khadra nous livre un roman intense et inspiré, qui touche aux ressorts les plus secrets de la folie humaine.
Durée:5h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14348
Résumé: ... Dans Surtout ne te retourne pas, elle est hantée par le tremblement de terre qui a secoué une grande partie du nord de l'Algérie en mai 2003. Amina sera la jeune fille-témoin qui rompt avec une famille et une vie toute tracée pour rejoindre les victimes du séisme, devenues un peuple d'errants, sous des tentes et sur un fil où le mouvement de balancier entre résistance et déraison est ténu, fragile mais où s'invente une autre humanité. « Ce sont les femmes qui, les premières et très vite, ont pris possession des lieux, comme si elles avaient toujours vécu dans la même précarité, les mêmes conditions. » Amina change de nom, d'origine, de statut, et s'engouffre dans ce morceau d'enfer balisé par des tentes et des camps où, peu à peu, malgré l'effroi et l'ébranlement des certitudes les plus indéfectibles, la vie reprend ses droits avec ses controverses et ses affrontements les plus futiles.
Durée:6h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14342
Résumé: Présentation de l'éditeur : " La solitude a été l'une de mes premières conquêtes. De mes premières libertés. Durant l'enfance et l'adolescence, elle a d'abord été celle de l'insomnie, puis de la lecture. Dès que j'ai saisi un livre, j'ai été ailleurs. Le livre a été mon premier espace inviolable. " La Transe des insoumis dit l'intranquillité qui, très tôt, s'est manifestée chez une petite fille qui ne parvenait pas à dormir. L'insomnie est le fil conducteur du récit d'une vie : indice de rébellion qui sécrète le goût de la lecture, germe d'insoumission de celle qui, ayant quitté sa famille de là-bas, s'est forgé une identité dans l'exercice de la médecine et l'écriture. C'est le livre d'une révoltée qui se réconcilie avec les peurs et les tourments de son enfance. Echappe-t-on jamais à son passé ?