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Recherche par auteur : Hélias, Pierre Jakez

2 résultats.

Lu par:Daniel Martin
Durée:21h. 53min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:70548
Résumé: "Trop pauvre que je suis pour posséder un autre animal, du moins 'le Cheval d'Orgueil' aura-t-il toujours une stalle dans mon écurie." Ainsi parlait à l'auteur son petit-fils, l'humble paysan Alain Le Goff qui n'avait d'autre terre que celle qu'il emportait malgré lui aux semelles de ses sabots de bois. "Quand on est pauvre, mon fils, il faut avoir de l'honneur. Les riches n'en ont pas besoin." Et l'honneur consiste à tenir et à faire respecter son rang, si humble soit-il. Au pays bigouden, on ne redoute rien tant que la honte qu'on appelle "arvez". Tout le reste est supportable. L'auteur a grandi dans ce sentiment. Avant d'apprendre le français, il a été élevé en milieu bretonnant, dans une société qui vivait selon un code strictement établi. Il n'enseigne pas, il raconte minutieusement comment on vivait dans une "paroisse" bretonnante de l'extrême Ouest armoricain dans la première moitié de ce siècle. Il nous fait partager sa profonde conviction : ceux qui jugent les paysans comme des êtres grossiers sont eux-mêmes des esprits sommaires et naïfs. Il affirme que ce sont des siècles de mépris culturel qui ont fini par déclencher jacqueries et révoltes chez les paysans de notre pays. Et puis, un jour, "le Cheval d'Orgueil" a secoué furieusement sa crinière !
Durée:8h. 7min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:26464
Résumé: Ne cherchez pas sa tombe au fond des baies les plus sauvages de la Bretagne. Elle n'y est pas. Il n'a voulu laisser aucune trace. On l'appelait " Vent de Soleil ". De Porz-Kuz à Hong Kong, de Hong Kong à New York, de New York à Lisbonne, il en avait fait du chemin, ce " Vent de Soleil " ! Mais que pouvait-il donc chercher, à travers ces déplacements incessants, ces rencontres, ces entreprises, ces lectures, ces combats, ces femmes aimées si tendrement, si pudiquement, et tout ce qu'on serait tenté d'appeler ses " vingt mille lieues sur les terres " ? Pourquoi ce manoir secret, si bien caché aux regards ? Et pourquoi cet empire financier, constitué comme en se jouant, sans aucune ambition à satisfaire ? D'où lui venait cette faculté surprenante d'adaptation à tous les milieux, à tous les êtres ? Et cette façon qui était la sienne de disparaître ainsi, brusquement, corps et biens, ce goût de la disparition qui l'a possédé jusqu'au dernier jour ? Voulait-il savoir ou connaître ? C'est toute la question. " Je ne laisserai pas de Mémoires ", disait-il. En dessinant ce portrait d'un conquérant imaginaire, déjà mythique de son vivant, Pierre Jakez Hélias nous rappelle que les grands aventuriers n'ont pas disparu de notre planète banalisée. Ils sont seulement devenus plus secrets. Les grandes aventures sont intérieures. Vous reviendrez un jour, capitaine Nemo !