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Recherche par auteur : Dib, Mohammed

4 résultats.

Durée:3h. 47min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22012
Résumé: " Omar avait fini par confondre Dar-Sbitar avec une prison. Mais qu'avait-il besoin d'aller chercher si loin ? La liberté n'était-elle pas dans chacun de ses actes ? Il refusait de recevoir de la main des voisins l'aumône d'un morceau de pain, il était libre. Il chantait s'il voulait, insultait telle femme qu'il détestait, il était libre. Il acceptait de porter le pain au four pour telle autre, et il était libre. "
Durée:8h. 3min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24911
Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
Durée:5h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24429
Résumé: Omar, le jeune héros de La Grande Maison et de L'Incendie, est devenu un adolescent grave et réfléchi. Il fait son apprentissage chez les tisserands. C'est dans un sous-sol à l'air raréfié, où la misère montre son visage émacié, qu'il va le mieux approcher du malheur secret de son pays. Nous sommes en 1940 et la guerre est encore trop loin pour que sa rumeur parvienne aux oreilles du jeune Omar. Mais il écoutera les interminables discussions entre les tisserands toujours à l'affût d'une espérance ; il apprendra combien il est difficile au sein d'une communauté écrasée par le labeur, la faim, le dénuement, de relever le visage quand le soleil même le blesse. Dans un décor déjà familier aux lecteurs de Mohammed Dib, c'est tout un peuple qui tend la main non pour mendier mais pour saisir une autre main fraternelle.
Durée:2h. 45min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:19628
Résumé: Un chômeur qui hésite à rentrer chez lui parce que totalement désargenté rencontre dans un café un homme qui sort de prison après avoir commis un crime et lui offre le thé («Au Café»). Des fellahs font l'apprentissage de la campagne électorale et des tensions qu'elle peut entraîner tandis que l'un d'eux devient père («Terres interdites»). Une indigente est jetée à la rue après avoir été soignée sans succès à l'hôpital («La petite cousine»). Des femmes invitées à un mariage papotent tandis que leurs gamins jouent et vident les plats et que la jolie mariée est condamnée par la tradition à demeurer immobile durant la réception («Un beau mariage»). Un homme est arrêté dans une rafle, en même temps qu'un travailleur émigré revenu de France; ce dernier meurt sous les coups des geôliers («Un compagnon»). Des enfants affamés attendent le retour de leur mère («L'attente»). Un riche personnage abandonne ses amis lors d'une halte dans une auberge et décide de rentrer à pied à travers la forêt qui s'avère "enchantée"; une fois chez lui il n'est plus qu'une ombre, un fantôme, un mort enfin que pleurent sa femme et ses voisins («L'héritier enchanté»). Cette septième nouvelle se démarque du réalisme des précédentes puisque le fantastique y débarque dans les dernières pages.