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Traverser la foule

Résumé
" On traverse des foules toute sa vie, pour ne pas se perdre ou perdre des morceaux de soi. Je traverse la foule comme on traverse la vie, je contourne. " Un jour comme un autre de décembre, Dorthée se confronte à l'indicible : le suicide de son mari, qui la laisse seule avec deux petites filles face à un gouffre d'incompréhension. Tout ce qui entoure la mort est pénible, long, compliqué. Il faut attendre, répondre à des questions. Mais le deuil donne aussi le droit de s'affranchir des conventions. Dorothée veut qu'il éclate à la face du monde, elle veut rester qui elle est, une femme qui jouit. Pas seulement une veuve et une mère, mais une femme libre avec son imaginaire et son grain de folie. Alors, passés le choc, la colère et la doueur, elle prend ses émotions et ses enfants sous le bras, qui l'épuisent et la comblent. Les fantômes, elle les brûle. Ecrit dans l'urgence de la peine avec la grâce des âmes sensibles, Traverser la foule balance entre le réalisme, le rock et la poésie.
Durée: 3h.
Édition: Paris, Bouquins, 2021
Numéro du livre: 72216
ISBN: 9782382920541

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Résumé: Ce témoignage de Claude Couderc, journaliste et écrivain, porte plus sur son deuil de père que sur la leucémie aiguë qui a tué son fils de quinze ans. S'interrogeant sur les raisons de cette maladie et de cette injustice, 'harcelé par des souvenirs de toi dans la douleur (comme par) les moments heureux' qui augmentent sa peine et sa révolte, le père est discret sur les 'images d'un film d'épouvante' et ne peut s'interdire un sentiment de culpabilité après que la greffe de moelle osseuse qu'il adonnée pour traiter son fils a échoué. Allant au cimetière tous les jours, secoué de sanglots et inondé de larmes à tout moment, hanté par des tentations de suicide dont le détournera le reste de sa famille, il survit avec les souvenirs omniprésents d'un enfant doué et gâté pendant sa maladie, photographié et filmé pour garder sa présence. Loin du silence, le père crie, hurle, écrit, inscrit le nom d'Adrien partout, dans la réalité comme dans ses rêves. On est aux antipodes de la sobre réaction de Xenophon apprenant la mort de son fils à la guerre et maîtrisant sa douleur :'Je savais que le fils que j'ai engendré était mortel'. Bernard Hoerni