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Recherche par auteur : Brissac, Elvire de

2 résultats.

Durée:1h. 41min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14040
Résumé: Le commandant François Clouet est un homme plus très jeune, propriétaire d'une forêt. Cette forêt qu'il a tant aimée, l'ennuie désormais. Il en est las et il songe à la mettre en vente. Il a eu une mère, femme monstrueusement possessive qui, dans son amour terrible a dévasté la jeunesse puis la vie de son fils car elle est morte très âgée. Ne subsiste de leur relation que la peur qu'il n'a jamais cessé d'éprouver pour elle, et une sorte de respect auquel se mêle de la haine. Le roman commence par un rude matin d'hiver dans la forêt où François Clouet, en compagnie de forestiers, assiste au marquage des arbres qui seront abattus. Tout à coup la forêt se transforme en un cadre enchanteur parce qu'une jeune fille, Claire, fait partie de cette équipe. " Une sorte de fée d'hiver dans cette matinée terne et technique. " François Clouet est sous le charme. L'après-midi, l'équipe découvre - mais on ne dira pas ce qu'elle découvre - quelque chose de terrifiant. C'est soudain la peur, la débandade, il faut aller prévenir les gendarmes. Le vieil homme et la jeune fille restent seuls en attendant leur arrivée. Dans les bras l'un de l'autre, ils échangent de sombres souvenirs... Dix ans plus tard, le commandant est-il encore en vie ? Où en sont ses artères ? Est-il anxieux et seul comme toujours ? Claire retourne chercher son vieil ange. Elle va de surprise en surprise : si on savait d'avance quels seront nos tourments, il y a des pélerinages qu'on n'entamerait pas.
Durée:4h. 2min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22637
Résumé: L'auteure continue de raconter une saga familiale, celle des grands maîtres de forges du Creusot, commencée dans son précédent livre, O Dix-neuvième. Cette fois, c'est autour de son grand-père, Eugène Schneider, qu'est centré ce récit, qui se termine avec le bombardement des usines du Creusot et la mort d'Eugène. On aurait pu craindre le pire, tant les liens familiaux, s'ils donnent accès à des archives inaccessibles autrement, ne favorisent pas l'indispensable distance entre l'historien et son sujet, sans laquelle le récit risque toujours de basculer dans l'anecdotique ou l'hagiographique. Mais, servie par une écriture remarquable - à la Toussaint, "les jours abandonnent du jour à qui mieux mieux" -, elle évite largement ce piège. Pas totalement, cependant: dans le conflit entre Eugène et ses deux fils (les oncles de l'auteure), elle passe bien vite sur le despotisme du premier, qui se vit en patron de droit divin, oint du Seigneur.