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Recherche par auteur : Bellet, Harry

2 résultats.

Durée:10h. 17min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:19582
Résumé: 1515 : pendant que Français, Italiens et Suisses s'étripent à Marignan, que le pape Léon X s'acharne à embellir Saint-Pierre de Rome, qu'Henry VIII d'Angleterre n'a encore qu'une épouse - celle de son frère - et que le prince turc Suleïman se prépare à devenir Soliman le Magnifique, le jeune Jean Jambecreuse, peintre comme son père et son frère aîné, quitte sa ville natale d'Augsbourg pour parfaire son apprentissage à Bâle, ville alors en plein essor. Jean veut connaître le latin, la langue internationale de l'époque, celle qui, il le pressent, lui permettra de passer de l'ancien statut d'artisan à ce nouvel état dont on commence à parler en Italie et qui rapproche le peintre du poète : celui d'artiste. Il va alors se frotter aux plus grands penseurs de son temps : Erasme, pour lequel il illustre les marges de l'Eloge de la folie, mais aussi Léonard de Vinci, qu'il suit jusqu'à Amboise où le vieil homme termine ses jours, et auquel il dérobera certains papiers compromettants. De surcroît, par-delà l'apprentissage de son art, il va faire celui de la vie, laquelle - en ce siècle qui est également celui de Rabelais - est faite de bruit, de paillardise et de fureur. Le personnage de Jean Jambecreuse est inspiré de celui du peintre Hans Holbein (1497-1543). Cet ouvrage a la saveur d'un fabliau moderne : brillant, succulent et drôle, il joue avec finesse des genres et du langage. Rigoureusement documenté, il nous immerge au coeur du XVIe siècle par le truchement des aventures souvent teintées de grivoiserie du jeune Holbein.
Lu par:Yves Cuendet
Durée:7h. 5min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:38877
Résumé: La suite attendue des Aventures extravagantes de Jean Jambe­creuse, artiste et bourgeois de Bâle. 1521 : les janissaires turcs menacent une chrétienté divisée. De très jeunes gens ambitieux se partagent le monde connu : Soliman, François Ier, Henri VIII et Charles Quint, qui mo­dèlent à eux quatre l’Europe du début du xvie siècle. Il en est un cinquième dont le rôle est déterminant : un moine allemand, Martin Luther, provoque une remise en cause des croyances, et met en difficulté l’Église romaine, où trois papes se succèdent en quatre ans. En s’appuyant sur les Écritures, il donne de l’espoir aux paysans alsaciens et alle­mands qui, découvrant que le servage et les corvées excessives ne figurent pas dans l’Évangile, se révoltent. C’est la guerre des Paysans de 1524-1525, également baptisée la “révolte des Rustauds” : sur fond de revendications religieuses, sociales et économiques, le conflit regroupera près de trois cent mille paysans et fera cent mille morts. À Bâle, le jeune Jean Jambecreuse, peintre reconnu, pa­tronné par Érasme et bourgeois considéré (surtout des dames), découvre les joies et les angoisses de la paternité, mais égale­ment les aléas de la vie d’artiste, voire de la vie tout court, en ce siècle qui est aussi celui de Rabelais – fait de bruit, de pail­lardise et de fureur, charnière entre le Moyen Âge qui ne veut pas finir et la Renaissance qui se cherche. Le personnage de Jean Jambecreuse est inspiré de celui du peintre Hans Holbein (1497-1543). Les éléments connus de sa biographie sont scrupuleusement respectés, mais, Dieu merci, ils sont lacunaires : pour le reste, on retrouve les joies un peu canailles du fabliau médiéval ou du roman picaresque, quand le langage subissait les mêmes tiraillements et les mêmes métamorphoses que le monde où il s’élaborait.