Contenu

Recherche par auteur : Tristan, Frédérick

2 résultats.

Durée:3h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:6758
Résumé: Pris d'un malaise dans le train de sept heures sept, Akaki en descend à la gare de Sminck et doit le laisser repartir sans lui. L'infortuné camarade secrétaire à la section 23 du département 15 de l'agence d'Etat pour la planification des horaires de l'industrie légère s'est fait voler sa chaussure par un chien jaune. Il ne peut se présenter en chaussettes devant sa hiérarchie. Malheureusement, sa poursuite du canidé le long de l'avenue Karl-Mari est perturbée par une farandole de noceurs qui l'entraîne malgré lui à un étrange banquet bien arrosé. A table, un violoniste, dément ou mythomane, lui conte par le menu les aventures de Boshbaya, danseuse étoile par procuration, signataire de tableaux peints par d'autres, agent secret de la Russie soviétique sur Sunset Boulevard et désormais directrice de l'asile local. Akaki voudrait retrouver sa chaussure, mais l'intarissable artiste le retient pour lui présenter l'héroïne de son récit extravagant. Boshbaya en personne conduit alors le petit fonctionnaire à travers la ville, dont les frontières avec l'institution psychiatrique qu'elle dirige semblent souvent très perméables. Peu à peu gagné par la folie qui l'entoure, Akaki tente en vain de s'y arracher. Pourtant, le retour à la vie normale ne l'attire déjà plus. Comme si cette folie n'était au fond, dans l'univers trop bien réglé du communisme, qu'une ultime échappatoire à la lancinante monotonie du train de sept heures sept.
Durée:6h. 25min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:13013
Résumé: Ce roman se passe dans une communauté juive polonaise réfugiée après la deuxième guerre mondiale et le génocide, à Hotzeplotz où s'est reconstitué un ancien shtetel. Il est émaillé de mots et locutions en yiddish. Itzhak Scholem, de Lotz, ayant reçu une lettre d'un ancien camarade de l'université de Varsovie, entreprend un long voyage pour revoir son vieil ami Abraham Radjec. Mais il arrive trop tard, Abraham vient de mourir. Il rencontre son frère Saül, qui est horloger et vit seul, ayant perdu sa femme et son fils dans un camp d'extermination. Il révèle à Saül l'énorme tâche qu'Abraham et lui s'étaient imposée à la fin de leurs études : réécrire la Torah en yiddish, ainsi que mille deux cent légendes et des notes concernant le Talmud. Tous deux ont passé leur vie à faire ce travail colossal, vivant très pauvrement. Lors de l'enterrement, selon leurs coutumes, Sholem discute avec les différents invités, évoquant le passé et les coutumes et anecdotes d'autrefois. Après la cérémonie, voilà Abraham qui réapparaît ! Il entraîne son ami dans des aventures joyeuses, lui qui était si sérieux. Il mange comme un goy, il boit, il va au bordel, il décide d'épouser une des filles. Sa mère aussi réapparaît pour ce mariage. Saül aperçoit même sa femme et son fils disparus. C'est un conte, bien sûr, mais c'est très émouvant de retrouver l'atmosphère des shtetel d'autrefois, qui est admirablement décrite.